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Articles de moderateuraepr

Concert école de Musique à l'Eglise...

Par Le 19 déc 2012

Noël approche et l'école de Musique de Rognac n'a pas dérogé à la règle. Après sa prestation de dimanche au Marché de Noël, c'est à l'église de Rognac avec ses petits ensembles, chorales et Eveil Musical, qu'elle a offert un joli spectacle aux Rognacais.

Durant près de 2 heures, devant une salle comble au point que de nombreuses personnes ont du rester debout pendant tout le temps du spectacle, les élèves ont fait une démonstration de leur talent. Au terme du 1er trimestre d'apprentissage, à tour de rôle, les musiciens en herbe ont joué du piano, de la batterie, du violon, du violoncelle, de l'accordéon, de la guitare,de la flûte traversière, de la batterie, etc.. accompagnés ou pas de leur professeur.

Puis, les chorales ont pris le relais. Celle des adultes pour des chants de noël suivie de la trentaine d'enfants qui composent celle des plus jeunes. Mais pour le final, c'est ensemble, qu'adultes et enfants ont chanté "Petite Marie" de Cabrel et "Petit Papa Noël". Un moment magique mais plus encore pour ces parents et grands parents venus admirer leur progéniture....

Exceptés quelques problèmes de sonorisation, le spectacle fut parfait... et ce n'est pas ceux qui ont rempli l'église avec enthousiasme qui diront le contraire....

Marché de Noel au Mas...

Par Le 16 déc 2012

Durant plusieurs années, les Rognacais se rendaient sur la place de l'Europe pour leur marché de Noël. Une façon de donner un peu de vie sur le bas de Rognac qui tout au long de l'année manque cruellement d'animations. Mais avec l'apparition des chapiteaux, l'espace était devenu trop exigu et c'est la Place St Jacques qui accueille depuis bien quatre ans maintenant cette animation d'un jour.

Cette année, pour raisons de travaux, le marché de Noël s'est une nouvelle fois déplacé. C'est donc sur le parking du Mas que se dressaient deux grandes tentes, des structures gonflables pour les enfants, ainsi que des stands de restauration rapide. Malgré les difficultés de stationnement, on peut considérer qu'il y a eu foule même si les commerçants faisaient remarquer en fin de matinée qu'il n'y avait pas autant de monde que l'année précédente. La crise est là... cela n'a échappé à personne !

Toute la journée, de nombreuses animations gratuites et des stands de produits locaux et de cadeaux originaux  ont fait une fois encore le plaisir des visiteurs. Les enfants pouvaient participer à différents ateliers pour fabriquer des boules de Noël,  des mini-sapins ou encore des brochettes de bonbons et repartir avec leur création. Un autre succès auprès des jeunes Rognacais : celui de l'atelier cirque et le défilé de peluches géantes.

A 11 h 00, la chorale enfants et adultes de l'école de musique a offert un spectacle de chant. Nombreux étaient les parents attroupés pour voir leur progéniture donner de la voix... Corinne Lucchini s'est quant à elle attardée avec quelques amis jusqu'aux environs des 15 heures sur le site. Elle a ainsi pu mesurer l'évolution de  cette animation qui a pris vie sur Rognac lorsqu'elle en était la 1ère adjointe. C'est d'ailleurs avec satisfaction qu'elle constate que le public est toujours fidèle à ce rendez-vous et que certains commerçants de Rognac  y exposent depuis plusieurs années.

Cette belle journée s'est terminée au Cam avec la traditionnelle Crèche vivante, une réprésentation de l'association Coupo Santo où chants, danses et musiques traditionnelles se sont mêlées pour le plus grand plaisir des amateurs de notre belle Provence.

 

 

Des milliers d'euros jetés par les fenêtres et des augmentations d'impôts déguisées pour compenser...

Par Le 14 déc 2012

 

Pour accéder à l'intervention tickets de cantine aller à 19:59 minutes

Ce conseil municipal du 13 décembre comportait peu de rapports à l'ordre du jour, mais comme de plus en plus fréquemment une ambiance tendue s'y est développée très rapidement. Si le groupe des élus d'AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC a approuvé sur les cinq dernières années plus de 70 % des rapports, la moindre de ses interventions concernant la gestion municipale n'est pas pour autant tolérée par la municipalité.

Pourtant faut-il cautionner ces  méthodes de travail qui conduisent d'un côté à jeter des centaines de milliers d'euros et d'un autre côté, solliciter les Rognacais au travers d'augmentations d'impôts déguisées comme celles des tickets de cantine subies par les familles et qui vont de 22,5 % à 104 % ? Se taire serait-il le prix de la tranquilité pour que le maire et certains de ses acolytes rangent enfin au placard leur comportement méprisant, leur regard plein de haine et leur perpétuelle agressivité à l'encontre de Corinne LUCCHINI...

Durant ce conseil, Corinne LUCCHINI s'interrogeait pourtant sur un dysfonctionnement incontestable : alors que 3 ingénieurs font partie des effectifs avec 2 techniciens de haut niveau au service informatique, comment peut-il être justifié qu'une fois encore  60.000 € ont été ou vont être dépensés pour des études dénommées "assistances à maîtrise d'ouvrage". De l'argent public dépensé simplement parce que les ressources internes ne sont pas sollicitées. Il y a quelques jours, on apprenait par voix non officielle que le directeur des services techniques venait d'être mis au placard... avec le plein accord de ce dernier si on en croit les dires du 1er adjoint. Mais personne n'est dupe, le laxisme qui sévit dans cette municipalité a des conséquences graves à tous les échelons de la collectivité. Précisons toutefois que ce fonctionnaire, qui touche le 2ème plus gros salaire de la commune, serait censément positionné pour se consacrer à la supervision des grands travaux. Sauf que sous le prétendu accord réciproque, on découvre un arrêt maladie de l'intéressé et des plaintes pour harcèlement moral et menaces !!!! Bonjour l'ambiance et merci M. Le Maire pour le "je m'en foutisme" qui pénalise tous les services et de ce fait la qualité du service public...

Et concernant ces fameux contrats qui ont englouti plus de 600.000 € de prestations intellectuelles depuis 2008, il est désormais légitime de s'interroger : la ville n'est-elle pas en train de concourir pour celle qui détient le plus grand nombre de superviseurs ? En effet, l'organisation actuelle fait apparaître que le directeur des ST supervise un ingénieur du cabinet Sud Amo, lui-même désigné pour 127.000 € pour désigner les ingénieurs du cabinet d'études 13Développement qui eux pour plus de 500.000 € maintenant supervisent les architectes concepteurs des différents projets, eux-mêmes rétribués pour environ 8% du montant des projets. Et n'oublions pas la dernière étape, les architectes dans tout projet digne de ce nom, supervisent eux aussi les entreprises... On marche véritablement sur la tête à Rognac !

Encore une vidéo qui mérite que l'on prenne le temps de découvrir l'inimaginable.... Notamment les débats sur les raisons qui conduisent le maire à augmenter les tickets de cantine et pas ceux des séniors. L'incompétence et la mauvaise foi atteignent ici encore des sommets... Il est temps que cette triste page pour Rognac se tourne !

La Sainte Barbe fêtée le 9 décembre...

Par Le 09 déc 2012

Le capitaine Fernandez, chef de centre, ayant retenu la date du 1er week-end de décembre pour engager ses hommes pour le Téléthon, la fête de la Sainte Barbe, la Patronne des pompiers, traditionnellement célébrée le 4 décembre a été repoussée au 9. C'est pour la bonne cause donc peu importe d'autant que le bataillon de sapeurs pompiers était au complet pour cette cérémonie qui a comporté une remise de gerbe en présence des porte drapeaux, diverses allocutions et un certain nombre de remises de récompenses.

Corinne LUCCHINI, bien que n'ayant pas reçu cette année encore de carton d'invitation qui transite par le cabinet du maire et qui bizarrement se perd que pour les élus de son groupe, a été cette fois-ci  invitée directement par le chef de centre. Elle a retrouvé en cette occasion un capitaine, fidèle à ses habitudes. Robert FERNANDEZ en sa qualité de Président de l'Union départementale des Sapeurs Pompiers 13 s'est lancé dans un discours sans fioriture. Le statut du sapeur pompier volontaire doit évoluer, il le dit et le redit. A entendre ses arguments, on ne peut que s'associer à sa demande somme toute légitime lorsqu'on comprend que dans notre pays, être sapeur pompier volontaire est en passe de devenir une "tare" pour reprendre les propres termes de l'orateur. Malgré l'absence du député et du conseiller général en déplacement à l'étranger, il a tenu a évoquer les multiples difficultés auxquelles sont confrontés ces hommes et ces femmes qui sacrifient parfois leur vie pour être au service des autres :

  • l'embauche est plus difficile en raison des multiples absences lors des mobilisations que redoutent les employeurs,
  • le logement social n'est pas ouvert aux sapeurs pompiers
  •  et enfin la reconnaissance des orphelins de sapeurs pompiers morts en service commandé n'est toujours pas d'actualité...

Un ordre national du mérité ou une légion d'honneur sur le cercueil ne remplacera jamais une volonté politique qui tarde à se concrétiser, tels furent les mots du capitaine pour clore ce sujet  !

Cette sainte Barbe, étant l'avant dernière qu'il célèbrera avant son départ en retraite, il a particulièrement insisté sur la fierté qui est la sienne vis  à vis du comportement de ses hommes qui ont le vrai sens du devoir et de la solidarité. Quelques mots sur l'incendie des Brets Barjaquets ont été prononcés afin d'adresser des félicitations aux intervenants mais également à la population du secteur concerné pour sa pleine collaboration. Enfin, un bilan des interventions a été rapidement détaillé car il est important à ses yeux que la population connaisse le contenu du travail de ceux qui veillent sur sa sécurité. En 2012, le centre des sapeurs pompiers de Rognac a donc enregistré :

2800 interventions à l'année, soit 235/mois

75 % des interventions concernent le secours à personnes, 11% les incendies, 8,5 % les accidents de la route et 5,5 % les opérations diverses et préventives

Le discours du capitaine Fernandez a été suivi d'une brève allocution de remerciements du maire, avant que les remises de récompenses n'aient lieu. Au terme de la cérémonie, le jeune président de l'amicale des Sapeurs Pompiers, Christophe Hestroffer a invité l'assemblée au pot de l'amitié qui a rassemblé professionnels et volontaires, jeunes sapeurs pompiers et leurs familles, les membres du comité communal des feux et forêts, les élus ainsi que de nombreux invités. Une belle cérémonie !

 

LE TELETHON A ROGNAC... bravo les bénévoles !

Par Le 08 déc 2012

« Oser vaincre »,  c’est le slogan de la campagne du Téléthon 2012. C’est aussi le cri d’espoir des familles qui est lancé ce week-end aux Français.

A l’heure des premiers traitements et des avancées thérapeutiques majeures pour les maladies rares, le Téléthon 2012 poursuit la route qui est encore longue. Le Téléthon, c’est l’événement qui a tout changé pour les maladies rares. C’est également le moment où les malades et leurs proches peuvent « parler » aux Français de leurs espoirs, des défis du quotidien comme des enjeux de la recherche.

Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon déclarait : « La mobilisation citoyenne lors du Téléthon nous donne la force d’aller plus vite, plus loin, prendre le temps de vitesse, faire preuve d’encore plus d’audace et d’innovation et bannir de notre vocabulaire les mots « impossible » et « incurable ». En un mot: Oser vaincre !

Cette année, c'est l'humoriste comédien Franck Dubosc qui est le parrain et partout aux quatre coins de l'hexagone les Français se mobiliseront jusqu'à dimanche 9 décembre au soir.

Il en est de même à Rognac. Depuis le 25 novembre, les motards associés au Comité Communal des Feux et Forêts ont ouvert le Téléthon avec le traditionnel tour d'Etang. Quelques jours plus tard, l'amicale des Sapeurs Pompiers procédait à des baptêmes en camion comme à diverses activités dans les locaux de la caserne. Le 1er décembre, l'association Rognac Athlétic Club, associée aux Boulistes de Rognac, organisait différents parcours pour des courses pendant que l'AS Rognac Football rassemblait les jeunes pour un tournoi. En soirée, l'école de Musique prenait le relais pour un spectacle au CAM en deux parties : un concert de chorale et l'orchestre instrumental.

Cette journée fut suivie de celle du 6 décembre avec le Gala de Top Dance. Le lendemain, c'est ATLAS et RCL qui se retrouvaient au Cosec pour un tournoi de Futsal.

Mais le gros de la mobilisation du tissu associatif s'est fait ce samedi 8 décembre sur le parking du boulodrome. C'est d'ailleurs en cette dernière journée que Corinne LUCCHINI a pu se libérer avec sa collègue élue, Jany Violot, pour participer à la mobilisation. Les deux heures et demi passées sur place leur ont permis de mesurer l'investissement des bénévoles. Rejointe en fin d'après-midi par M. Siméon, il est toutefois à déplorer que si peu d'élus se soient déplacés. Si vers midi le maire est passé en coup de vent et peu avant une de ses élues a participé à la marche, pas un seul autre membre sur les 23 que compte la majorité Guillaume n'a daigné honorer les bénévoles de sa présence ! Sans doute avaient-ils tous mieux à faire que se mobiliser pour cette cause ???...

Cela ne rend que plus appréciable le travail du tissu associatif sans lequel la ville serait bien morte. Dans le cadre des remerciements, une mention très bien pour Francine Nitzterwich. Sa coordination parfaite avec les services de la ville a été grandement appréciée. La rédaction de ce blog félicite bien entendu chacun des bureaux des associations qui se sont engagées ainsi que leurs équipes de bénévoles. Le travail accompli mais aussi le courage dont ils ont fait preuve pour braver durant toute une journée  le froid et le mistral mérite de l'admiration. Ils ont rejoint cette chaine de solidarité qui donne aux malades et aux familles l'espoir d'oser vaincre.

Associations                                                                                    Activités

Amicale sapeurs pompiers                                                                   Vide greniers et Baptêmes camion

Espace Solidarité                                                                                    Vente billets de tombola

Atlas/Rcl                                                                                                   Démonstration "language des signes"

Les semelles usées                                                                   Marche de 7,5 kms, vente de gateaux, pizzas, quiche, etc., pêche à la ligne, loterie et ballade

Lions club                                                                                                 Vente de vin chaud et diverses patisseries

Graine de vie                                                                                             ateliers enfants pour travaux manuels

Les quatre saisons                                                                                   Vente de décorations de noël

Comité de Jumelage                                                                                Ventes de café, thé, gaufres

Comité d'intérêt de quartier                                                                  Vente de soupes

Jeunes sapeurs pompiers                                                                       Lavage de voitures

Boulistes de Rognac                                                                                Concours de boules

En milieu d'après-midi, les danseuses de RCL sont venues animer par un flash mob la place qui, reconnaissons-le, était quelque peu désertée en ce lieu si loin de tout.

A 19 h 30, c'est en mairie qu'étaient conviés tous les participants. Ceux qui avaient vu passer le maire furtivement dans la matinée l'ont retrouvé le temps de prononcer quelques mots après le capitaine Fernandez qui cette année encore s'est chargé de l'organisation du Téléthon sur notre commune... Madame Ferrey Maïtée, correspondante du Téléthon, s'est vue remettre au final un chèque de 6500 euros. Cette somme est celle qui a été engrangée durant toute la semaine d'animations. Mais au terme de toutes les manifestations prévues dans l'opération Téléthon Rognac, d'autres recettes sont susceptibles de venir gonfler cette somme. Cette action de solidarité est un succès et le mérite, il faut le redire,  revient entièrement au tissu associatif qui a su comme toujours répondre présent. Bravo les bénévoles !

Pour ceux qui souhaitent s'inclure dans la chaine de solidarité TELETHON , il est encore temps

Composez le 3637 et faîtes un don

Sculptures, aquarelles et peintures provençales au détour de St Chamas...

Par Le 07 déc 2012

Si le froid sévit sur notre belle région,  cela n’a en rien empêché Corinne LUCCHINI de faire un déplacement culturel jusqu’à St Chamas. La Chapelle St Pierre est une nouvelle fois l’écrin de magnifiques œuvres créées par deux talentueux artistes,  le peintre Roger Dumax-Baudron et le sculpteur Patrick Chaland.

Si Patrick Chaland se définit comme un manuel, il n’était pas pour autant destiné à une carrière de sculpteur. Preuve en est, cet artiste avant de s’adonner à son art était chirurgien et il aura fallu une mauvaise chute et ses séquelles qui lui interdisent de poursuivre son métier pour qu’une nouvelle voie s’ouvre à lui.  C’est donc la certitude de ne plus pouvoir pratiquer d’interventions chirurgicales qui le pousse en 2007 vers un atelier de sculpture. Il y travaille l’argile mais est très vite attiré par le verre, notamment le verre massif, moulé et travaillé à froid, la pâte verre. Il découvre également le CIRVA et rencontre  le verrier de talent Olivier Fonderflick, spécialisé dans la pâte de verre. Il fait alors l’apprentissage des bases de la fonderie de verre à la cire perdue.

Il commence ses premières expositions en octobre 2011 et rencontre immédiatement un vif succès. Les pièces exposées à St Chamas démontrent indiscutablement le talent et l’originalité de l’artiste…

http://www.sculpturesdechaland.fr/

Pour Roger Dumax-Baudron, le parcours est sensiblement différent. Artiste peintre depuis son plus jeune âge, ce parisien  d’origine savoyarde a passé 33 ans de sa vie dans la capitale. Après avoir suivi pendant 4 ans des études aux  Beaux-Arts, il a la chance de travailler durant 8 années avec les plus grands couturiers et joailliers de la place Vendôme.

Mais l’appel du sud est d’autant plus fort que son épouse est originaire de Provence, il arrive à SALON en 1963 et ouvre une droguerie aux Allées de Craponne jusqu'en 1985 : les habitués se souviennent que l'arrière salle constituait son atelier de peinture, organisation originale alliant l'utile et l'agréable. De 1985 à 1995, Roger DUMAX-BAUDRON installe prés de  l'Office du Tourisme une galerie de peinture. Il transportera son chevalet de rue en rue, avec pour thème de prédilection sa ville. Désormais en retraite, il est armé en permanence de ses crayons et pinceaux et dégaine ses outils dès qu’un moment de libre lui permet. Ses toiles retracent ses voyages dans une multitude de paysages qu’il nous fait découvrir au travers de splendides aquarelles ou peintures provençales. http://www.rogerdumax.fr

L’exposition se poursuivra jusqu’au 30 décembre et mérite incontestablement le détour.

 

L'UMP dans la tourmente...

Par Le 06 déc 2012

Si pour Rognac, Corinne LUCCHINI a choisi de former une équipe qui rassemble des hommes et des femmes de toutes sensibilités, d'un point de vue personnel elle est depuis de longues années une adhérente de l'UMP . C'est d'ailleurs une militante active qui reconnaît sans détour que son mouvement politique traverse une crise sans précédent.

Voir sa formation politique s'exposer de manière indigne à la vue des Français l'affecte et la meurtrit. Pas question pour autant de baisser les bras et c'est sans hésitation que Corinne LUCCHINI demeure fidèle à ses valeurs. C'est d'ailleurs pour cela que ce jeudi 6 décembre, en sa qualité d'élue au comité de circonscription de la 8ème, elle participait à une réunion qui avait pour objectif d'évoquer "en famille" cet épisode, ses conséquences et ses issues.

Grâce à une forte mobilisation,  la 8ème circonscription a été celle qui a enregistré dans le département la plus forte participation au vote du 18 novembre. C'est avec près de 73 % qu'elle surpasse la moyenne départementale qui est de 55 %. Corinne LUCCHINI a bien sur participé à l'organisation du vote et c'est avec une grande satisfaction qu'elle avait constaté que les différents positionnements vis à vis des deux candidats n'ont pas été de nature à générer une quelconque tension.  Dans ce bureau, le scrutin fut exemplaire contrairement à ce qui a pu se passer dans certaines autres circonscriptions.

D'ailleurs tout au long de la journée et même au moment du dépouillement, personne n'aurait pu imaginer  le psychodrame qui allait suivre. A ce jour, entre les deux candidats à la présidence de l'UMP, la communication est tellement difficile que personne ne s'aventure à pronostiquer une date de fin de crise. Quand on sait combien les militants avaient à coeur de se rassembler, dès l'election terminée, derrière celui qui aurait été élu, on se dit que l'on assiste à un grand gâchis. Mais les contestations, les fraudes dénoncées, semble-t-il de part et d'autre, ne permettent pas de légitimiser un quelconque vainqueur.

L'UMP vient de faire la découverte de l'exercice de la démocratie en l'absence d'un leader naturel qui s'élève au dessus des cadres d'un parti. D'autres mouvements, comme le parti socialiste, s'y sont frottés en leur temps, et si ces épisodes n'ont pas autant marqué les esprits, cela se résume essentiellement au fait que les chaines d'infos en continu n'existaient pas encore et ne pouvaient diffuser sur nos écrans les dessous pas très jolis des rivalités intestines.

Les militants UMP sont désormais las de cette situation qui s'éternise. Réunis en assemblée exceptionnelle au Cercle des Arts à Salon de Provence, ils ont ce soir exprimé à l'unanimité  leur volonté de procéder au plus vite à un nouveau vote. Une motion sera d'ailleurs adressée dès demain aux instances parisiennes. Dans la circonscription, un seul adhérent a renvoyé sa carte et parallèlement, 6 nouvelles adhésions ont été enregistrées. De nouveaux adhérents qui entendent dire leur mot lors du prochain vote que chacun appelle de ses voeux.

Les communiqués produits par les partis adverses ne sont en fait qu'une intox destinée à attirer dans leurs rangs certains déçus. Si un vote s'organise dans le 1er trimestre 2013, nul ne doute que l'UMP se relèrera. Mais il s'agit maintenant que les deux protagonistes parviennent au plus vite à un accord.. Les jours à venir vont donc être déterminants !

La proximité : une vocation au quotidien...

Par Le 06 déc 2012

Voilà quelques années que la politique a perdu ses lettres de noblesse. Certains de nos concitoyens ont tendance, en raison de cela, à mettre tous les élus dans le même sac. Beaucoup reprochent aux représentants du peuple d'être trop loin des  préoccupations quotidiennes de ce dernier et cela à tel point qu'on entend désormais : "que des pourris qui se battent parce que la place est bonne"... Et pourtant, au-delà des convictions lorsqu'elles existent véritablement, il y a différentes façons de faire de la politique.

Il faut le reconnaitre, ceux qui s'investissent par opportunisme, aux seules fins d'en faire une carrière ou d'en tirer un profit personnel,   font légion  de nos jours. Comme les escargots par temps de pluie, c'est uniquement en période d'élections qu'on les croise souvent...

Et  puis, il y a ceux pour qui la politique est une véritable vocation. L'échange et la proximité sont autant essentiels et quotidiens que la sincérité du rapport humain. Corinne LUCCHINI a choisi de faire partie de cette catégorie d'élus.

Depuis plus de 5 ans, ce blog retrace   son engagement au service de Rognac et sa population. S'il lui faut désormais se partager entre ses fonctions de chef d'entreprise et celles d'élue de la ville de Rognac, cela fait maintenant plus de 17 ans qu'elle a à coeur d'être utile et au plus près des Rognacais. Même dans les rangs de l'opposition, ce temps est mis au profit de la proximité et de la  défense des intérêts de ses concitoyens. Ce mercredi 5 décembre retrace donc une journée parmi tant d'autres qu'elle consacre à son mandat local.

10 h 00 : une journée qui débute sur une triste note, des obsèques. S'il a semblé pour le moins normal à l'ancienne 1ère adjointe d'être présente aux côtés d'une employée de mairie en retraite qui vient de perdre son conjoint, il fut une fois encore à déplorer que pas un seul représentant de la municipalité Guillaume n'ait daigné se déplacer pour témoigner un soutien moral à la famille. 23 élus appartenant à la majorité et pas un seul présent ?? Pour une petite ville comme Rognac, que le 1er édile définit comme de dimension humaine, on se demande où est passé le côté humain de la municipalité Guillaume !

11 h 00 : comme de nombreux mercredis dans l'année, un tour sur le marché. Une élue se doit d'être accessible et ce lieu de rencontres est l'une des meilleures occasions de l'être sans intermédiaire.

 Interpellée par les commerçants ambulants  à propos de leur principale préoccupation qui demeure leur  prochain déplacement vers le boulodrome, la conseillère d'opposition n'a pu que répondre que cette information lui avait été confirmée par le maire en conseil municipal du 13 novembre. La colère comme l''inquiétude sont grandes mais plus encore chez les clients, notamment les personnes âgées, qui n'envisagent pas de s'y rendre tant la distance est rédhibitoire. L'installation sur la partie basse du boulevard Jean Jaurès aurait été une bien méilleure solution de transition pendant les travaux de la place. Elle aurait de plus été grandement appréciée par les commerçants du bas de Rognac et les utilisateurs.

Cette approche directe des habitants sur le marché est aussi l'occasion de prises de rendez-vous, ou de questionnements sur des sujets multiples. L'attribution des logements sociaux de la Plantade faisait polémique en cette fin de matinée et  le fait que de nombreux extérieurs ont été privilégiés, quand des Rognacais ont été laissés pour compte, provoque un puissant mécontentement...

12 h 00 : déjeuner au Club des séniors. Cette visite mensuelle est devenue au fil des mois  rituelle pour la quarantaine d'usagers de la structure. Mais cette fois-ci,  les questions posées furent plus que jamais sans détour : Le coût de la réhabilitation du Basditon et ses conséquences, les suites de la vente de Poligny, les raisons du déplacement de la statue de M. Batiget, le sentiment croissant d'insécurité, les raisons de la scission politique de juin 2007, etc. Autant de réponses sans faux semblant avec la satisfaction de voir que la perpétuelle campagne de désinformation que la municipalité met en oeuvre via son magazine municipal n'est au final guère convaincante !!!

15 h 30 :  rendez-vous avec des administrés

18 h 00 : Commémoration de la guerre d'Algérie. Corinne Lucchini accompagnée d'Alain Egéa, élu du groupe Agir Ensemble pour Rognac, participait là  à la dernière commémoration officielle du 5 décembre.    Cette journée qui existe déjà depuis 2003, était consacrée à l'hommage  aux seuls «morts pour la France» pendant la guerre d'Algérie. À l'époque, afin de réconcilier des mémoires fragmentées, le Président Jacques Chirac avait choisi cette  date neutre qui était celle où il avait inauguré le mémorial consacré aux 24.000 militaires français tués pendant le conflit.

Or, il y a peu, le 19 mars a de nouveau été défendu par la majorité présidentielle comme la nécessité de «rendre hommage aux deux millions d'appelés du contingent mobilisés pendant le conflit». Les associations de rapatriés et de harkis ont exprimé leur vive opposition à ce texte, et certaines ont appelé à manifester  devant la haute assemblée. L'Union nationale des combattants (UNC), qui se veut apolitique, ainsi que trente associations plus modestes - elles compteraient 1.200.000 adhérents au total - sont hostiles à la date du 19 mars. Elles voient dans ce texte un «risque grave de division profonde entre Français». Les sénateurs UMP, pour leur part, ont rappellé que plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis ont été tués après le cessez-le-feu mais au final la date du 19 mars a malgré tout été instituée.

19 h 00 : commémoration non officielle de l’association Droits et Devoirs des Français d’Algérie.

Une journée bien remplie, mais surtout de nombreuses rencontres qui ont été comme toujours très enrichissantes pour une élue qui se veut à l'écoute et proche de ses concitoyens...

Logements sociaux : une famille en détresse parmi tant d'autres...

Par Le 01 déc 2012

A Rognac, selon les statistiques communales, 70% de la population peut prétendre à un logement social. Corinne LUCCHINI ne pouvait donc que se réjouir de voir enfin les projets qu'elle avait mis sur les rails dès 2006 se concrétiser. En effet, c'est l'ancienne 1ère adjointe qui avait souhaité que la ville collabore avec l'EPF (établissement public foncier) et c'est d'ailleurs par cette démarche qu'elle avait pu éviter jusqu'en 2007 que le sous préfêt ne double la  pénalité SRU.

Si l'objectif de Corinne LUCCHINI était bien sûr de construire du logement social pour se conformer à la loi de Solidarité Renouvellement Urbain qui impose 20 % de logements sociaux, son souci premier était avant tout de  loger les familles rognacaises. Sauf que  c'était sans compter sur le "je m'enfoutisme" de la nouvelle municipalité Guillaume élue en mars 2008. En n'impliquant pas pleinement la ville dans les programmes de logements, le maire et son équipe ont  laissé s'échapper la maitrise d'attribution des logements. Le programme de la Plantade en est une parfaite illustration. En ne garantissant même pas les emprunts du bailleur, aucun quota n'a été alloué et seuls le Préfêt, le Conseil Général ou le bailleur 13Habitat sont aujourd'hui décisionnaires. Au terme des 3 commissions d'attribution, dont la dernière du 27/11 fut plus que houleuse,  de nombreuses demandes émanant d'habitants des villes environnantes ont donc été retenues au détriment de Rognacais. 

Madame Tonna, son compagnon et ses deux enfants font partie de ces oubliés en révolte qui ont été laissés pour compte malgré une situation d'extrême précarité. Sans la trève hivernale, cette famille aurait été expulsée ce 1er décembre en raison d'un propriétaire soucieux de récupérer son bien immobilier pour le vendre. Le conseiller général ne recevant que le  27/11 n'a pas été en mesure de débloquer la situation. Quant au maire, joint téléphoniquement le 28/11 à propos d'un logement vide à  l'école Giono, il a catégoriquement refusé  de l'attribuer à cette famille, même que très temporairement, en prétendant faussement l'avoir déjà affecté à un fonctionnaire territorial. Sauf qu'aucune décision (acte administré obligatoirement affiché) ne peut corroborer cette affirmation mensongère. Et bien sûr, se retranchant derrière le Conseiller Général qu'il accable et désigne comme le seul coupable, c'est auprès de Mme TONNA qu'il s'est plaint que seulement 22 logements sur 70 aient été attribués aux Rognacais !

Mais le maire dispose pourtant  de propriétés communales, comme la villa Giraud ou Grassi ci-contre, inoccupées depuis plusieurs années. Mais en réponse aux élus du groupe de Corinne LUCCHINI qui demandent depuis 2008 que ces locaux fassent partie d'un dispositif d'accueil d'urgence que la ville devrait mettre en place pour les situations d'extrême précarité (divorce, expulsion, violences conjugales, etc.) il prétend qu'elles sont devenues inhabitables !! Mais de qui se moque-t-il ????

Corinne LUCCHINI sollicitée dès le 20/11 par la famille TONNA  a immédiatement adressé un courrier au Conseiller Général qui à deux reprises a déjà répondu favorablement aux sollicitations de la conseillère d'opposition. Deux familles rognacaises, dans des situations très délicates, se sont ainsi vues attribuer un logement qui leur avait été refusé par la ville. Mais dans le cas de cette famille menacée d'expulsion avec deux enfants de 10 et 6 ans, l'urgence a fait que  Corinne LUCCHINI s'est chargé elle-même d'appeler les organismes sociaux. Mais quelle ne fut pas sa surprise d'être trimballée entre les différents Centres Sociaux, la Maison de la Solidarité et l'AVES qui prétendaient tous ne pas être le bon interlocuteur. Ce n'est qu'en se présentant comme élue de la ville de Rognac relativement indignée par ce qui lui était répondu, qu'une attention particulière lui a enfin été accordée. Un rendez-vous a ainsi pu être fixé à la famille dès le lendemain matin sur Vitrolles  aux fins d'une aide administrative.

 

Le Conseiller Général, qui affirme avoir laissé nombre des logements de son contingent pour des Rognacais, a été joint téléphoniquement. Il s'est engagé personnellement auprès de Corinne LUCCHINI à oeuvrer avec détermination pour trouver au plus vite une solution à la situation de la famille Tonna...

De cette rencontre, l'élue rognacaise a pu mesurer le parcours du combattant que doivent arpenter les familles à la recherche d'un logement social. Pour celles en situation d'extrême précarité, c'est encore plus compliqué. Combien de familles rognacaises percevant 2000 € de revenus mensuels se plaignent de n'avoir pu obtenir d'HLM (habitation à loyer modéré) faute de ressources insuffisantes !!!! C'est le monde à l'envers et la ville de Rognac ne peut se dédouaner de cette responsabilité. Plutôt que d'investir dans des équipements de confort, comme le Bastidon ou la coopérative oléicole qui auraient pu, pour le moins attendre, la majorité municipale avait là l'opportunité d'investir et d'AGIR pour les plus modestes... C'était sans doute trop lui demander ! Voilà donc un domaine dans lequel la future candidate aux élections municipales de mars 2014 n'aura de cesse, avec son équipe, d'apporter des solutions concrêtes...

Une famille victime d'un incendie s'indigne et réclame un rectificatif au maire

Par Le 29 nov 2012

Ce jour, la rédaction de ce blog a reçu un courrier à propos d'une affaire qui, en janvier dernier, faisait la une du journal local.En effet, la  Provence relatait dans une de ses colonnes l'incendie d'origine électrique qui avait ravagé l'habitation de la famille Bagnol/Lebret. Cette dernière s'était ainsi retrouvée à la rue du jour au lendemain. Totalement démunie, elle n'a trouvé salut que grâce à un hébergement temporaire chez des parents habitants de Velaux.

Sollicitée par l'intermédiaire de ce blog, Corinne LUCCHINI a rencontré les jeunes parents de nouveau installés sur Rognac. Après avoir entendu leurs précisions sur le déroulement exact des faits, elle a immédiatement accepté de publier le courrier ci-dessous que le couple a adressé au maire et à l'ensemble des élus. Il est suffisament explicite pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en dire plus sur les méthodes de la municipalité qui ne s'est au final souciée que d'obtenir les autorisations de publication des précieuses photos prises par l'adjoint aux festivités. Le couple explique ainsi dans son courrier que la ville, contrairement à ce qui a pu être écrit, ne s'est en rien mobilisée pour l'accompagner dans cette situation de grande difficulté !

Pourquoi revenir sur cette affaire qui date de janvier 2012. En fait, c'est à la suite de la cérémonie de remise des trophées organisée par la ville de Rognac qu'à la sortie de l'école, ces parents ont été interpellés par des mamans. Découvrant du coup la médiatisation qui a pu être faite autour de cette affaire, notamment l'article de presse de la Provence et la soirée de récompenses,  à juste titre le couple n'accepte pas de devoir subir le regard accusateur totalement injustifié que certains Rognacais pourraient porter sur lui. Il craint en effet d'être considéré à tort  comme inconscient au point de laisser une jeune enfant seule dans un appartement. Il faut également savoir qu'à cause de cette version erronée des faits, les conséquences auraient pu être très graves pour ces jeunes parents si la protection de l'enfance s'en était mêlée. La famille oeuvre donc pour  que la vérité soit rétablie. C'est désormais chose faite sur ce blog !

Campagne contre la violence aux femmes : 20ème anniversaire !

Par Le 25 nov 2012

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3919 numéro d'appel d'urgence

L'an passé, 122 femmes sont mortes l'an dernier en France sous les coups de leur conjoint, compagnon ou ex compagnon. Selon les derniers chiffres officiels, près de 2% des femmes ont subi, en l'espace de deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.  Et selon les associations, 75.000 à 100.000 personnes sont violées chaque année mais 10% seulement portent plainte. Des chiffres qui sont une nouvelle fois évoqués ce 25 novembre, pour la journée internationale contre les violences faites aux femmes

Mais si l'on demande à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grande chose sauf peut-être la Sainte Catherine s'il a gardé en mémoire de vieilles traditions... C'est pourtant la date choisie par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence contre les Femmes. Son origine remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes.

En France en 2012, on peut dire qu'entre l'affaire DSK, la loi sur le harcèlement sexuel ou le procès des "tournantes" à Créteil, le sujet a fait l'objet au cours des derniers mois d'une large couverture médiatique et il semble qu'il y a eu récemment "une prise de conscience politique des violences".

Les solutions apportées ne sont pas encore à la hauteur car il manque trop souvent une application parfaite des lois, l'implication de tous les acteurs et, dans pas mal de situations, les peines ne sont pas à la hauteur des violences subies.

L'ordonnance de protection, créée par la loi de juillet 2010, permet de soustraire en urgence à leur conjoint les victimes de violences conjugales. Mais elle n'est pas appliquée de façon uniforme par tous les tribunaux selon la ministre déléguée aux droits des femmes : "Il est à déplorer que dans certains départements, le dispositif ne soit aujourd'hui purement et simplement pas entré en vigueur et qu'il faille encore sensibiliser plus énergiquement les magistrats à ce dispositif". La ministre ajoute d'ailleurs "il faudrait  l'étendre "à toutes les formes de violences familiales, qu'elles soient conjugales ou pas".

Le gouvernement devrait faire une série d'annonces lors du comité interministériel aux droits des femmes, qui se réunit le 30 novembre. La création prévue d'un Observatoire national en charge des violences faites aux femmes doit notamment permettre à l'avenir un suivi des données sur ces violences. Il est envisagé d'améliorer la formation des professionnels (travailleurs sociaux, police, justice, santé) confrontés à la question, pour inciter les femmes à parler lorsqu'elles sont victimes.

"Il y a un tabou autour de ces violences qui est devenu insupportable", a estimé la ministre des Droits des femmes. Pourrait aussi être annoncée la création de places en hébergement d'urgence.

Il est une évidence que la crise économique est un facteur aggravant. Sortir de la violence quand on est précaire est beaucoup plus compliqué. Comment partir de chez soi quand on est dans cette situation ? Il faut des centres d'hébergement car les femmes ont besoin d'un temps de sécurisation, de reconstruction. Les femmes jeunes, vivant seules ou élevant seules leurs enfants, sont la cible privilégiée de la plupart des types d'agression, selon une récente étude de l'Insee. Les femmes de milieu modeste subissent aussi plus fréquemment des agressions sexuelles ou des violences à l'intérieur du ménage....

Récupération politique indécente de la révolte des commerçants...

Par Le 22 nov 2012

Début novembre, les patrons de PME et les commerçants recevaient leur feuille d'impôts. La nouvelle cotisation foncière des entreprises (CFE) est entrée en vigueur et c'est une révolte contre une hausse pouvant atteindre suivant les cas 300 %.

Après une 1ère augmentation en 2010, le 4 juillet 2011, le conseil communautaire se réunissait et votait l'instauration d'une 2ème base minimale à 6000 € pour les entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 100.000 € H.T. Cette délibération a été votée à l'unanimité avec une seule abstention, celle de Michel Straudo, adjoint au maire de Rognac en charge de l'économie.

Certains pourraient se satisfaire de cette abstention, mais en fait elle est le reflet de la personnalité de cet élu qui n'a jamais le courage de s'opposer fermement à des décisions inacceptables. Cette fois-ci, bien que directement concerné puisqu'il se revendique "patron" sur Lançon, il s'est simplement abstenu !!!! Lui mieux que quiconque savait pourtant combien cette décision allait mettre en péril le devenir de nombreux commerces et entreprises. Le pire, c'est que depuis cette date, en 16 mois il n'a jamais daigné alerté personne pas plus qu'il n'a cherché à mobiliser lorsqu'il était encore temps de changer la donne....

Aujourd'hui, le tissu économique est sous le choc et voici que le fameux adjoint, poussé par l'ambition de décrocher un mandat électoral en 2014, se sert du mécontentement général pour sortir de sa coquille et visiter les commerçants comme les entrepreneurs rognacais..... Ces derniers ont interpellé Corinne LUCCHINI après le passage de cet élu qui distribue un courrier de contestation qu'il demande d'adresser au maire de Rognac. Faut-il rappeler que ce dernier a voté la fameuse délibération avec ses conseillers communautaires ?????

De plus, M. Straudo prétend s'être opposé à cette décision sauf que la vérité est autre comme en atteste l'extrait de la délibération ci-dessus. S'abstenir, ce n'est pas s'opposer. On voit d'ailleurs combien son intervention fut timide.... Mais certainement y a-t-il confusion dans l'esprit de cet élu puisqu'interrogé ce jour par une commerçante sur les augmentations de 22,5 % à 104 % que vont prochainement subir les familles rognacaises, il a prétendu être contre. Sauf que les vidéos en témoignent, une fois encore son courage ne lui a pas dit grand chose, et il a tout simplement voté pour la proposition du maire. !!!! S'abstenir ou voter pour, serait-ce cela s'opposer pour cet élu qui veut se présenter comme courageux ?????????

S'il est légitime de se mobiliser pour défendre les petits patrons, il devrait en être au minimum de même pour le reste de la population et mentir n'est pas une attitude digne. Mais le mensonge est une pathologie chez nombre d'élus de l'équipe Guillaume. D'ailleurs, cet adjoint en mal de reconnaissance prétendait, il y a peu, être le nouveau représentant de l'UMP sur Rognac alors qu'il n'avait même pas la carte du parti. L'approche des élections municipales, on le sait bien, agite souvent les prétendants au poste de maire mais de là à vouloir faire passer des vessies pour des lanternes....

Il faut arrêter avec ces opportunistes qui ne sortent du bois qu'au dernier moment. Ces attitutes affligeantes qui ne consistent qu'à tenter de récupérer un mécontentement au service de sa propre cause sont indignes... La décison de la communauté d'Agglomérations est irresponsable et injuste mais que chacun assume ses prises de positions vis à vis de cela.

Le Maire de Rognac les a cautionnées et l'adjoint en charge de l'économie sur notre ville n'a eu que le courage de s'abstenir pour ne surtout pas se mettre en porte-à-faux vis à vis des autres élus. Le voilà qui s'agite à 16 mois des élections municipales parce que directement concerné et avec l'objectif caché de se servir de ce prétexte pour tenter d'acquérir un minimum de notoriété... Mais c'était avant qu'il fallait se battre Monsieur STRAUDO quand il en était encore temps !!!!!!

Il se dit que le conseil communautaire reverra sa position lors du vote du prochain budget qui est en cours de préparation. D'une part pour 2012, c'est fini les impôts sont dûs et d'autre part pour 2013, cela dépendra de la décision des maires qui vont devoir faire l'impasse sur certaines aides que l'Agglopôle avait prévu de leur attribuer en cette dernière année avant les élections municipales. Et oui, les recettes générées par l'augmentation de la CFE sont pour certains la seule façon de ne pas augmenter les impots communaux et de se vanter de maîtriser la pression fiscale communale.... Sauf qu'il n'en est rien et c'est pour cela qu'il n'est pas assuré que tous acceptent de revoir à la baisse cette taxe intercommunale car elle peut être le seul moyen de tenter d'assurer leur réélection !

DERNIERE MINUTE : à lire l'article de la Provence cliquez ici

Un village des marques à Miramas ? Pour ou contre...

Par Le 21 nov 2012

Ce lundi 19 novembre, à Salon se tenait une réunion d'information sur la prochaine installation d'un village des marques à Miramas. Ce projet qui n'est pas encore entièrement validé fait déjà l'objet de vives contestations de la part des commerçants de Salon de Provence. Le débat, organisé à l'initiative du conseiller municipal d'oppostion, Nicolas Isnard, a donc eu le mérite de mettre autour de la table aussi bien des pour que contre.

De nombreux commerçants étaient présents dans le public comme a pu le constater Corinne LUCCHINI qui, très sensible au développement économique et notamment du commerce local, avait fait le déplacement pour entendre les différentes positions. Du côté des opposants, Eric Roussillon (salon) et Régis Roques (Istres) tous deux présidents d'association de commerçants et face à eux, Pierre Borselini (Pdt association commerçants de Miramas) et Daniel Gagnon qui coiffait pour l'occasion deux casquettes, celle de maire de Cornillon Confoux et celle d'un professionnel de la distribution de marques.

Ce projet porté part la société Mac Arthur Glen porte le nom de "Portes de Provence" et prévoit à terme l'installation de 160 boutiques essentiellement tournés vers le luxe (Dior, Gucci, Hermès, Kenzo, etc.). Il doit se faire sur un site de 20 hectares de la commune de Miramas qui selon les estimations accueillera 500.000 visiteurs par an 100 millions de chiffres d'affaire et la création potentielle de 600 emplois.

Les arguments avancés en faveur de ce projet sont bien sûr la création potentielle des 600 emplois, mais aussi un développement de l'activité économique locale avec un tourisme de luxe qui génèrerait un chiffre d'affaires important dans l'hotellerie et la restauration. La ville de Miramas voit aussi ce projet comme une aubaine pour redorer son blason.

Du côté des opposants, le discours est sensiblement différent. Les commerçants, qui affirment qu'il est impossible de regrouper 120 marques de grand luxe, redoutent la commercialisation de marques de moyenne gamme qui sont actuellement proposées dans de nombreuses boutiques de Salon. Ce village de marques capterait au final une partie de la clientèle qui ira y dépenser l'argent habituellement dépensé dans le commerce local. La fermeture de magasins salonais et des licenciements à clé sont véritablement redoutés. Quant au chiffre d'affaires annoncé, il serait surestimé et quand bien même, rien ne reviendrait irriguer l'économie locale dans la mesure où tout remonte systématiquement vers les maisons mères installées en dehors du territoire... Pour les emplois, les autres projets de Mac Arthur ont montré qu'ils sont toujours bien en deça des prévisions.  Enfin, pour ce qui est du tourisme, il est existant et rien ne permet d'assurer qu'il pourrait croître !

Chacun a donc campé sur ses positions. Difficile dans ces conditions de se forger son opinion. Qui dit vrai ? Qui dit faux ? A l'issue du débat, la question demeure. Terre de Commerces qui est une association de défense des commerçants a édité le tract ci-dessous pour mobiliser contre ce projet. Quoiqu'il en soit, la CNAC (commission nationale des aménagements commerciaux) ne statuera pas avant le début de l'année 2013 et nous ne manquerons pas de tenir informés les lecteurs du devenir de ce projet.

8ème circonscription : élection interne à l'UMP...

Par Le 19 nov 2012

Hier, au niveau national, c'est près de 180.000 militants qui se sont déplacés jusqu'aux urnes pour élire le nouveau Président de l'UMP. A l'heure de la rédaction de cet article, la COCOE (commission de contrôle des élections) n'est toujours pas en capacité de désigner le gagnant de cette élection. Des contestations ont été formulées au niveau national par les deux équipes et un recomptage doit se faire ce lundi 19 novembre. Cette situation est  choquante et n'est pas de bon augure pour la première formation politique de France qui compte à ce jour plus de 300.000 adhérents...

Toutefois, au niveau local, il est des bureaux de vote où le déroulement de ce scrutin n'a posé aucun problème. C'est le cas de la 8ème circonscription à laquelle Rognac est rattaché. Ce bureau a été co présidé par un représentant de chaque candidat, à savoir le délégué de circonscription Nicolas Isnard, et le maire de Pélissanne Pascal Montécot. Deux assesseurs ont également été désignés. Corinne LUCCHINI était pour sa part celui de François Fillon, quand Paul Jurado, conseiller municipal de Ventabren représentait Jean François Coppé.

Malgré une file d'attente importante, c'est dans une ambiance très détendue que ce scrutin s'est déroulé. A 18 %, plus de 71 % des électeurs avaient donc éxprimé leur choix.

Sur 733 électeurs, 523 ont fait le déplacement jusqu'au Cercle des Arts à Salon de Provence.

Sous contrôle d'huissier, il a été comptabilisé :

300 voix pour Jean François Coppé soit 57.58 %

221 voix pour François Fillon soit 42.42 %

2 bulletins nuls

Dans la 8ème circonscription,  au terme du scrutin qui s'est déroulé dans les meilleures conditions, il fut difficile pour les membres du bureau de découvrir sur toutes les chaines de télévision  qu'il n'en était pas de même aux quatre coins de l'héxagone et qu'un dysfonctionnement majeur bloque ce processus d'expression démocratique.

Avec un score très serré entre les deux clans, chacun a cru bon de revendiquer la victoire. Il faut désormais attendre le résultat national qui sera proclamé par la COCOE pour savoir véritablement qui est le vainqueur de cette élection. Mais il est clair qu'au terme de cette élection, le spectacle est véritablement désolant. Il le fut certes de même en son temps au parti socialiste entre Martine Aubry et Ségolène Royal, mais c'est justement pour cela que les militants de droite qui se sont mobilisés, ne s'attendaient pas à devoir subir ce même malaise au sein de leur propre formation politique. Des progrès sont à faire en matière de transparence car les soupçons de fraude qui entâchent désormais grandement cette élection laisseront inévitablement des traces. Le futur Président, quel qu'il soit ne pourra donc pas bénéficier d'une véritable légitimité...

 

Conseil municipal : une démonstration magistrale du "je m'enfoutisme"...

Par Le 16 nov 2012

2 vidéos disponibles

Réunis ce jeudi 15 novembre en salle d'honneur, les membres du Conseil Municipal avaient à l'ordre du jour pas moins de 16 rapports à étudier ainsi qu'une question écrite de Corinne LUCCHINI à propos de l'installation d'une antenne relais à proximité de la Crèche "Petit Prince"...

Si la majeure partie des dossiers ont été votés sans anicroche, en revanche quelques uns ont fait l'objet d'une vive confrontation entre les élus d'Agir Ensemble pour Rognac et la municipalité. Le reste du conseil, qu'il soit de la majorité ou de la pseudo opposition constituée des groupes Siméon et Autechaud, a été fidèle à ce qu'il est la plupart du temps : à savoir constitué de simples spectateurs qui donnent leur pleine caution au maire et se contentent d'être les benis oui oui de service.

Les principaux points d'achoppement ont été la nouvelle tarification de la cantine municipale et le dossier des antennes relais.

Pour le 1er point, sous prétexte d'instaurer le quotient familial, mesure d'équité sociale contre laquelle il n'y a rien à dire, la majorité a appliqué une augmentation sans précédent. Ainsi 80 % des familles dont les enfants fréquentent ce service municipal vont subir des augmentations allant de 22,5 % à 104 %. Corinne LUCCHINI s'est insurgée contre ces pratiques dénonçant les gaspillages auxquels la population assiste impuissante et qui sont, selon elle, la cause de la démarche de la municipalité. Les caisses se vident et il faut les remplir par tous les moyens, même si cela pénalise les familles. Les débats sont en vidéo et nul ne pourra contester cette vérité. S'il n'y a rien à attendre de cette municipalité, le plus affligeant fut l'attitude des élus qui se revendiquent une sensibilité de gauche... Il n'est pas question de faire de politique politicienne mais comment admettre que ceux, qui accusent Corinne LUCCHINI d'être une femme de droite, ne s'élèvent pas contre des décisions accablantes qui vont à l'encontre des plus modestes !  Tout au plus, ces élus ont réclamé que l'application de cette nouvelle tarification soit retardée de quelques semaines, histoire que les parents prennent des dispositions. Et il fut insupportable de les entendre dire : "il faudrait communiquer pour que les parents qui ne souhaitent plus mettre leurs enfants à la cantine aient le temps de se retourner" !!!! Comme s'il s'agissait ici d'un choix ou d'un souhait...  Une famille avec 2 enfants qui gagne 2083 €/mois (avant abattement) aura désormais à débourser mensuellement 22 euros de plus pour la facture cantine !!!! Faut-il féliciter cette municipalité pour cette décision inacceptable, voire indécente en cette période de crise tout comme les autres groupes d'opposition pour avoir jouer une fois de plus les moutons de panurge . A moins qu'il ne faille rien dire pour ne pas risquer d'être taxés d'agressivité ?????...

Deuxième point d'acchopement, l'installation d'une antenne relais à proximité de la crèche vers le pont des Bassins. Il y a peu les riverains découvraient un panneau caché derrière un arbre sur le site  prévu pour l'implantation d'un relais émetteur (affichage obligatoire constaté par huissier). Une autorisation municipale a été délivrée à l'opérateur Orange sans aucune information préalable de la population. Mobilisés, les habitants de ce quartier ont menacé d'un procès si d'aventure la mairie persistait dans son choix de soutenir cette implantation. Acculés le maire et son équipe ont du faire marche arrière, mais Corinne LUCCHINI qui avait à l'époque instauré une procédure de mesures obligatoires des champs électromagnétiques tout autant que la signature d'une clause santé dans les conventions qui lie la ville aux opérateurs, a souhaité en savoir plus. Il s'agissait à ce conseil de savoir pourquoi ces contraintes ont disparu des négociations que la ville se doit d'entamer  avant toute nouvelle installation.

Important : le maire qui affirme que les antennes de + de 12 mètres ne nécessitent pas de permis ne connaît même pas la règlementation en cours. Voir données bas de page*

Si le "je m'enfoutisme" devait trouver une de ses plus belles démonstrations, le maire de Rognac pouvait hier soir concourir. Pathétique est le mot qui vient à l'esprit lors du visionnage des débats... Les Rognacais doivent d'ailleurs consentir quelques minutes pour découvrir combien l'équipe municipale n'a que faire des questions de santé publique. Ils y découvriront un 1er magistrat qui n'a en rien sa place à la tête d'une ville de 12.000 habitants. D'ailleurs, au cours de la présentation des différents dossiers, notamment celui qui traitait du Pole métropolitain, il est apparu comme une évidence qu'après 12 ans, le Maire de Rognac n'est toujours pas reconnu par ses pairs. Ces derniers vont jusqu'à l'oublier  dans leur action commune auprès du Président de la République et cela de l'aveu même du maire de Rognac !!!!!

A visionner impérativement pour ceux qui auraient encore des doutes sur le fait qu'il est urgent de tourner cette triste page de l'histoire de Rognac !!!!!!

*Le Conseil d'Etat confirme la nécessité d'un permis de construire pour édifier une antenne-relais

09/07/2012

Dans son arrêt du 20 juin 2012, M. Richard et autres, n° 344646, le Conseil d'Etat a jugé que pour les antennes-relais de plus de douze mètres de hauteur et engendrant une SHOB de plus de 2 m2 (régime antérieur au 1er mars 2012), l'opérateur de téléphonie mobile doit obligatoirement obtenir un permis de construire et pas seulement une décision de non-opposition à déclaration préalable, en application des articles R. 421-1 et suivants du code de l'urbanisme.

Pour en arriver à cette conclusion, le Conseil d'Etat juge que les installations techniques nécessaires au fonctionnement des antennes-relais constituent "un ensemble fonctionnel" avec ces dernières.

Le Conseil d'Etat consacre ainsi une solution retenue par plusieurs tribunaux administratifs et notamment par celui de Dijon dans un jugement du 7 octobre 2010, M. et Mme MARTINI et autres, n° 0802863.

Enfin, la réforme des autorisations entrée en vigueur le 1er mars 2012, ne rend pas cet arrêt du Conseil d'Etat sans conséquence pour l'avenir. En effet, si les notions de SHOB et de SHON ont été remplacées par celle de surface de plancher (qui correspond à l'ensemble des surfaces de plancher closes et couvertes sous une hauteur de pafond supérieure à 1,80 mètres), la nouvelle notion d'emprise au sol (qui est "la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus") conduit à retenir la même solution. Ainsi, le nouvel article R 421-9 a) du code de l'urbanisme impose qu'un permis de construire soit obtenu pour édifier une construction de plus de 12 mètres de haut et d'une emprise au sol de plus de 5m2. Dès lors, en dehors de ce changement relatif à la surface de l'emprise au sol (5m2 au lieu de 2m2), la solution dégagée par le Conseil d'Etat est intégralement applicable sous l'égide de la réglementation actuelle. Le principe est donc désormais qu'un permis de construire est nécessaire pour édifier une antenne-relais, sauf par exemple pour celles qui sont posées sur le toit d'un immeuble

Quand les priorités sont mises de côté, les conséquences sont graves...

Par Le 15 nov 2012

Cela fait maintenant des années que les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac s'évertuent à dire que les travaux qui devraient constituer les priorités d'investissement à Rognac sont mis de côté. Quelles en sont les raisons : il est une évidence que la municipalité a l'obsession de sa réélection et elle ne cesse pour cela de se préoccuper du paraître. Selon le maire et son équipe, il est primordial d'en mettre plein la vue des électeurs aux derniers mois de l'élection et de couper les cordons d'inauguration. Cet aveu a été fait par le 1er adjoint en pleine séance du conseil municipal. La place St Jacques, le Bastidon ou encore la cave oléicole en sont d'ailleurs la démonstation puisque ces chantiers ont été programmés pour se terminer à peine à quelques mois ou quelques semaines du scrutin de mars 2014.

Sauf que ces choix, qui alourdiront pour la plupart les frais de fonctionnement que le contribuable assume au travers de ses impôts, sont de plus en plus contestés. Le Bastidon en est à l'évidence la plus flagrante démonstration. Combien de Rognacais aujourd'hui se déclarent défavorables à cet investissement qui n'est destiné qu'à une poignée d'usagers (une quarantaine de séniors) qui eux-mêmes s'indignent du gaspillage de 2.5 millions d'euros pour réhabiliter un Bastidon dont ils n'ont pour la plupart que faire...

En revanche, depuis quelques mois déjà, les gros problèmes apparaissent avec la voirie et de réseaux d'eau et d'assainissement et ainsi que ceux d'eaux pluviales. Actuellement des travaux se déroulent au Vallat de la Chapelle. Après maintes interventions, qui ont coûté de l'argent, la municipalité acculée a du commander dans l'urgence pour  200.000 € de travaux. Bien entendu, aucune subvention ne sera allouée comme c'est toujours le cas lorsque les dossiers ne sont pas montés bien en amont...

Corinne LUCCHINI avait soulevé la nécessité d'entreprendre un vaste programme de rénovation dans ce domaine et cela d'autant plus que des crédits étaient disponibles à l'Agglopôle dans le budget spécifique à Rognac. En 2013, la mutualisation des budgets eaux et assainissement des 17 villes qui composent cette intercommunalité fera perdre à Rognac le bénéfice de ses surplus financés par les usagers rognacais au travers de leur facture SEM. Et dès lors, ce sont les autres villes qui pourront bénéficier également de ces fonds qui nous appartiennent...

Nos routes ne résistent plus aux pluies et c'est encore pire dessous avec des réseaux qui s'effondrent. Fin octobre, les Rognacais qui empruntent le boulevard Jean Jaurès depuis son croisement avec Gérard Philippe ont pu constater le soulèvement de l'enrobé au niveau d'une bouche d'égout en plein milieu de la voie de circulation. Les barrières sont restées en place près de trois semaines !!!!

Cette semaine, c'est à la rue de Poligny qu'un accident est survenu. Un camion de pompier est tombé dans un subit effondrement de la chaussée comme en témoigne l'article du journal local.

Or, depuis mars 2008, c'est une minorité de voies qui a rénovée et encore bien souvent les réseaux souterrains n'ont pas été repris. D'ailleurs nombre de Rognacais se plaignent de l'état général de délabrement de la chaussée sur notre ville. D'ici la fin du mandat, il est prévu la rénovation de la place st jacques et des quelques voies adjacentes... rien de plus. Combien d'accidents tels celui des pompiers sont encore à craindre ? Faut-il prier maintenant pour espérer que les conséquences se limitent seulement à de la tôle froissée et non pas à un accident où un de nos concitoyens pourrait y laisser jusqu'à sa vie.... Si par malheur ce drame survient, les coupables seront alors tout désignés car être élu, c'est être responsable !

Les salariés de McDonald's Rognac toujours en lutte...

Par Le 13 nov 2012

 

Cela fait maintenant cinq jours que les salariés du Mac Donald's de Rognac ont entamé une grève (voir article en cliquant ici). Et ce mardi en fin de matinée, lors de la visite sur place de Corinne Lucchini, ils étaient toujours aussi déterminés à poursuivre leur action. La conseillère municipale de Rognac ne peut rien dans ce conflit d'ordre privé si ce n'est relayer l'information. Et cette dernière, à l'heure de la rédaction de cet article, se résume surtout au fait que la direction a semble-t-il fait aucun pas dans le sens de la négociation.  Elle exigerait même la reprise du travail pour se mettre autour de la table ce que le personnel refuse unanimement.

C'est donc le statut quo. Depuis vendredi, chaque soir réuni en assemblée tenue sur le parking du fast food, le personnel a décidé de la reconduction de la grève. Jusqu'à présent, les jeunes travailleurs se sont exprimés pour la reconduite de leur mouvement à l'unanimité.

La fatigue et l'inquiétude se lisent malgré tout quelque peu sur les visages. Les représentants du personnel ont bien conscience que cette solidarité est leur force mais cela ne les empêche pas de se vouloir explicatifs en détaillant le contenu de leur revendications aux clients. Ces derniers sont pour la majeure partie solidaires surtout lorsqu'ils comprennent qu'elles visent aussi à améliorer la qualité du service. Leur soutien, ils l'expriment alors en choisissant de ne pas consommer  dans ce Mac Do.

Chacun est bien sûr libre d'accéder au restaurant, mais pour ne prendre que la journée d'hier, le chiffre d'affaires se résumerait à une centaine d'euros selon les informations communiquées sur place par les grévistes. Près de deux mille pains ont du être jetés... et les salariés voient là une partie de leurs revendications partir inutilement à la poubelle.

Il est à espérer, de part et d'autre, que ce conflit trouve rapidement une issue. Mais il semble que la direction doive renoncer pour cela à son exigence de reprise du travail avant toute négociation. Les heures, voire les jours à venir confirmeront ou pas cette ce point du vue de la rédaction de ce blog !

11 novembre : journée nationale pour tous les morts pour la France..

Par Le 11 nov 2012

Le 11 novembre ne sera plus tout à fait comme les autres. Depuis la loi du 28 février 2012, il est devenu jour anniversaire de l’armistice de 1918 mais aussi "commémoration de la victoire et de la paix". C'est pourquoi  désormais un hommage sera rendu à l’ensemble de ceux qui sont "morts pour la France" qu’ils soient civils ou militaires, qu’ils aient péri dans des conflits actuels ou des conflits anciens.

C'est Nicolas Sarkozy, alors président, qui avait annoncé le 11 novembre 2011, depuis l'Arc de triomphe, son choix d'élargir la signification de cette journée d'hommage. Suscitant alors de vives réactions : des associations d'anciens combattants craignaient en effet de voir disparaître d'autres dates commémoratives, comme le 8 mai célébrant la victoire des Alliés en 1945, ou les journées d'hommage aux morts en Algérie ou en Indochine. Le Parlement a entériné depuis cette décision, en précisant que "cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémorations nationales". Désormais, l'hommage du 11 novembre est donc rendu non seulement aux "poilus" morts dans les tranchées, mais aussi, par exemple, aux militaires français morts lors "d'opérations extérieures" - comme, récemment, en Afghanistan. Ainsi à Calvi, une plaque portant les noms de quatre légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes morts en Afghanistan sera inaugurée en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis en France.

En France, pas une commune qui n'ait son monument aux Morts. Jusque dans le plus petit des villages, on trouve encore aujourd'hui, gravée dans la pierre ou dans le marbre, la liste de ceux qui sont morts lors de la "Grande Guerre", assortie de cette inscription : "la commune à ses enfants morts pour la France". A Rognac, comme chaque année la cérémonie a été organisée par Gaston Rieu, président du comité de coordination des associations  d'anciens combattants de Rognac. Corinne LUCCHINI était bien sûr présente et a pu constater avec satisfaction  que la foule était plus importante que de coutume. La présence des enfants le fut également. Quant aux corps constitués, qu'il s'agisse des bénévoles du Comité Communal Feux et Forêts ou des sapeurs pompiers, c'est sur des rangs plus nombreux encore qu'ils défilaient cette année. A noter que le message du secrétaire d'état aux anciens combattants fut lu cette année par une jeune sapeur pompier, Melle Heinrich.

Après les discours officiels, les conversations se sont engagées avec l'ancienne 1ère adjointe et elles ont du se poursuivre au CAM car le public y était invité pour l'apéritif communal.  Les  adhérents des associations patriotiques étaient quant à eux attendus pour partager un repas comme cela se fait chaque 8 mai et 11 novembre. Si la convivialité peut aider à ce que le devoir de mémoire perdure, c'est une très bonne bonne chose.... Car ce qui compte, c'est que jamais  ceux qui se sont engagés ou qui s'engagent encore de nos jours dans les multiples fronts, où la France défend avec ardeur les valeurs de notre république "liberté, égalité et fraternité" ne doivent un jour être oubliés....

 

 

One man show : Cauet à Rognac pour "Picard for ever"...

Par Le 10 nov 2012

Ce soir Cauet a fait une halte sur Rognac. Durant son énième représentation de « Picard for ever », il a du une nouvelle fois rendre des comptes pour tenter d'éviter l’enfer. Foudroyé sur scène, pour accéder au ciel, il  a remonté le temps et retracé les étapes fortes de sa vie et tout cela essayant ainsi de prouver qu’il mérite bien sa place au paradis. En partant de son enfance, en passant par l’adolescence, les filles, l’arrivée à Paris, la galère, les femmes, le début de la gloire, la femme…et les enfants,

Selon Julien Baret, critique du Pariscope :
C’est dans une ambiance plus proche de Fun Radio que de TF1 que Cauet tchatche à l'aise sur un mode stand-up qui lui convient. Il évoque son enfance à Saint Quentin, une ville où les vieux sortent le fusil quand ils voient passer une plaque 75, raconte sa montée à Paris à 18 ans pour faire de la radio, sa séparation d'avec sa copine jolie et possessive, au patois imbitable (incompréhensible), sa célébrité actuelle, avec ses avantages et ses désagréments, ses deux enfants dont il n'a pas trop le temps de s'occuper et qui hallucinent quand ils le voient dans le salon. En chemin, il confie ses tristes souvenirs de petit gros « semi chevelu » qui n'emballe pas aussi bien que les guitaristes devant le feu de camp, et évoque sans pathos la mort de ses parents, alors qu'il était encore jeune. Cauet sait s'y prendre pour mettre l'ambiance.

Avec 370 spectateurs au CAM, le pari sur Rognac n’a cependant pas été entièrement gagné surtout avec un prix d’entrée de 15 € contre plus de 30 habituellement. On aurait pu s’attendre à mieux ! Beaucoup d’habitants des villes voisines avaient pourtant fait le déplacement jusqu’à Rognac et se sont offert une soirée sur le compte des contribuables rognacais. Ces derniers persistent à bouder la programmation culturelle que leur concocte leur adjointe. Serait-ce une succession de déceptions qui les tient éloignés de la salle de spectacle ??? La question se pose surtout lorsqu’on voit que même les élus de la majorité, bien que gracieusement invités, ont pour la majeure partie d'entre eux brillé par leur absence. Quatre seulement ont daigné être aux côtés de Mme Giannarelli, leur collègue en charge de la culture dans une salle où une fois encore les Rognacais pouvaient se compter…

Mac Do Rognac est en grève...

Par Le 09 nov 2012

Depuis ce matin, les clients qui se rendent au Mac Do Rognac ont la surprise de trouver porte close. Un conflit social a éclaté au sein de l'entreprise et les employés tiennent le siège sur le parking du fast food.

Contactée par des jeunes qui y travaillent, Corinne LUCCHINI s'est rendue sur les lieux pour mieux comprendre les problèmes qui ont conduit les salariés (dont 1/3 sont des Rognacais) à se mettre en grève.

Ce Mac Do n'est pas une petite société même si c'est un franchisé qui en est propriétaire. Il détient d'ailleurs 4 autres établissements. Salon Sud est le plus important avec celui de Rognac. Ce dernier, avec un effectif qui avoisine les 60 personnes et un chiffre d'affaires en 2010 de plus de 3,8 millions d'euros se développe bien selon les dires du personnel. En revanche, toujours d'après les salariés, les conditions de travail ne sont pas des meilleures.

Il est dénoncé un sous-effectif. Cela aurait pour conséquences une moindre qualité de réception pour les clients, mais aussi des produits qui seraient élaborés à trop grande vitesse pour être conformes aux normes qu'impose la marque. La pression serait de fait grande et les sanctions, telles que des lettres recommandées, voire des mises à pied, tomberaient trop souvent...

De plus, en termes de rémunération, la direction refuse catégoriquement l'instauration d'un 13ème mois et vient de supprimer, apparemment sans concertation, les  chèques cadeaux d'une valeur comprise entre 20 et 60 euros. Il semblerait pourtant que dans d'autres établissements, notamment St Victoret pour ne prendre qu'un exemple, plusieurs franchisés aient consenti le 13ème mois. Fin octobre, la direction a pris quelques jours de congés. Cela a eu pour effet de retarder le versement des payes de 5 jours imposant des agios bancaires à certains salariés. Il n'en fallait pas plus pour que la coupe déborde....

La grève a donc commencé ce matin et à l'heure de la rédaction de cet article, la direction n'a toujours rien cédé. L'ensemble du personnel reste mobilisé exceptés les salariés en CDD (contrat à durée déterminée) qui ont volontairement été écartés pour ne pas subir d'éventuelles réprésailles. La volonté de tout bloquer durant plusieurs jours s'il le faut est affichée du côté du personnel. La balle est donc dans le camp de la direction pour d'éventuelles négociations !

Si le maire de Rognac a consenti une visite éclair sur place en fin de matinée, il l'a fait sans accorder le moindre mot aux salariés !!!! Quant aux clients, même s'ils sont contraints d'aller se restaurer ailleurs, ils expriment leur solidarité... Leurs encouragements font chaud au coeur des salariés bien décidés à ne pas arrêter leur piquet de grève...