Cela fait maintenant des années que les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac s'évertuent à dire que les travaux qui devraient constituer les priorités d'investissement à Rognac sont mis de côté. Quelles en sont les raisons : il est une évidence que la municipalité a l'obsession de sa réélection et elle ne cesse pour cela de se préoccuper du paraître. Selon le maire et son équipe, il est primordial d'en mettre plein la vue des électeurs aux derniers mois de l'élection et de couper les cordons d'inauguration. Cet aveu a été fait par le 1er adjoint en pleine séance du conseil municipal. La place St Jacques, le Bastidon ou encore la cave oléicole en sont d'ailleurs la démonstation puisque ces chantiers ont été programmés pour se terminer à peine à quelques mois ou quelques semaines du scrutin de mars 2014.
Sauf que ces choix, qui alourdiront pour la plupart les frais de fonctionnement que le contribuable assume au travers de ses impôts, sont de plus en plus contestés. Le Bastidon en est à l'évidence la plus flagrante démonstration. Combien de Rognacais aujourd'hui se déclarent défavorables à cet investissement qui n'est destiné qu'à une poignée d'usagers (une quarantaine de séniors) qui eux-mêmes s'indignent du gaspillage de 2.5 millions d'euros pour réhabiliter un Bastidon dont ils n'ont pour la plupart que faire...
En revanche, depuis quelques mois déjà, les gros problèmes apparaissent avec la voirie et de réseaux d'eau et d'assainissement et ainsi que ceux d'eaux pluviales. Actuellement des travaux se déroulent au Vallat de la Chapelle. Après maintes interventions, qui ont coûté de l'argent, la municipalité acculée a du commander dans l'urgence pour 200.000 € de travaux. Bien entendu, aucune subvention ne sera allouée comme c'est toujours le cas lorsque les dossiers ne sont pas montés bien en amont...
Corinne LUCCHINI avait soulevé la nécessité d'entreprendre un vaste programme de rénovation dans ce domaine et cela d'autant plus que des crédits étaient disponibles à l'Agglopôle dans le budget spécifique à Rognac. En 2013, la mutualisation des budgets eaux et assainissement des 17 villes qui composent cette intercommunalité fera perdre à Rognac le bénéfice de ses surplus financés par les usagers rognacais au travers de leur facture SEM. Et dès lors, ce sont les autres villes qui pourront bénéficier également de ces fonds qui nous appartiennent...
Nos routes ne résistent plus aux pluies et c'est encore pire dessous avec des réseaux qui s'effondrent. Fin octobre, les Rognacais qui empruntent le boulevard Jean Jaurès depuis son croisement avec Gérard Philippe ont pu constater le soulèvement de l'enrobé au niveau d'une bouche d'égout en plein milieu de la voie de circulation. Les barrières sont restées en place près de trois semaines !!!!
Cette semaine, c'est à la rue de Poligny qu'un accident est survenu. Un camion de pompier est tombé dans un subit effondrement de la chaussée comme en témoigne l'article du journal local.
Or, depuis mars 2008, c'est une minorité de voies qui a rénovée et encore bien souvent les réseaux souterrains n'ont pas été repris. D'ailleurs nombre de Rognacais se plaignent de l'état général de délabrement de la chaussée sur notre ville. D'ici la fin du mandat, il est prévu la rénovation de la place st jacques et des quelques voies adjacentes... rien de plus. Combien d'accidents tels celui des pompiers sont encore à craindre ? Faut-il prier maintenant pour espérer que les conséquences se limitent seulement à de la tôle froissée et non pas à un accident où un de nos concitoyens pourrait y laisser jusqu'à sa vie.... Si par malheur ce drame survient, les coupables seront alors tout désignés car être élu, c'est être responsable !