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AEPR au jour le jour...

Budgets et lamentations... L'argent ne va pas à l'essentiel !

Le 22 juin 2016

Hommage policierCes derniers jours, au-delà de la minute de silence dans tous les commissariats de France, plusieurs hommages ont été rendus à Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider assassinés le 13 juin dans les Yvelines. Une nouvelle fois, la France est en deuil car deux fonctionnaires de police sont tombés, victimes d'une violence abjecte, sous les coups d'un criminel agissant au nom de l'organisation terroriste Daesh.

L'émotion es immense. La grande famille des policiers est plus que jamais atteinte. On la sait usée, fatiguée sollicitée plus que jamais en raison de l'état d'urgence et des manifestations contre la politique du gouvernement qui alourdissent encore le travail des forces de l'ordre et déssiment les effectifs. Combien de policiers blessés lors de ces manifestations contre la loi Travail dénombre-t-on à ce jour ? Le 16 avril, le ministre de l'intérieur en comptabilisait déjà 151. Il réitère chaque fois son message de fermeté "Je veux indiquer à ceux qui sont dépourvus d'idéal et qui sont animés par le seul instinct de la violence qu'ils seront inlassablement interpellés et poursuivis par les forces de police et par la justice"....

Police nationale1Certes, mais cela ne suffit plus. On arrive au bout du bout ! Le gouvernement devrait aujourd'hui prendre conscience qu'il y a des priorités. L'objet de cet article n'est pas de fustiger son action car il ne faut pas oublier qu'à droite, la diminution des effectifs de la police mise en oeuvre par Nicolas Sarkozy a eu des conséquences désastreuses que l'on paie aujourdhui chèrement. Mais justement, nos élus ne voient-ils pas qu'il est grand temps, au regard de la menace terroriste qui pèse sur notre pays, de renforcer ces effectifs de police au niveau national. Il n'y a plus d'argent prétendûment...Oui prétendûment, car on voit bien que nos politiques, de tous bords, savent en trouver chaque fois qu'il s'agit d'assurer derrière leur réélection, ils allongent alors des millions et sont plus que généreux !

L'argent, il y en a, mais le problème c'est son utlisation. Il y a peu, le gouvernement a annoncé un rallonge au profit des collectivités territoriales. Les maires ne cessent de protester contre la baisse des dotations de l'Etat mais ils sont souvent les premiers à dilapider l'argent public. Les effectifs pléthoriques des collectivités territoriales ne cessent d'alourdir les frais de fonctionnement. Investir est nécessaire pour préparer l'avenir mais chaque euro dépensé doit avoir une réelle nécessité.

Pour ne prendre que l'exemple de Rognac, des effectifs equivalents à ceux de 2007 avec nombre de services supprimés ou privatisés, il y a de quoi se poser des questions ??? Demandons-nous également pourquoi nous en sommes qu'au stade des  études pour des investissements indispensables depuis de nombreuses années, exemple l'agrandissement de l'école Kraêmer ? La rénovation et l'agrandissement du centre aéré de la Plantade est enfin en cours et débute le réaménagement d'un quartier dans lesquel depuis plus de trente ans aucun travaux, exceptés ceux de rafistolage. Combien d'années perdues alors que notre groupe politique les réclame depuis 2008. La raison est simple, la majorité a toujours privilégié le tape à l'oeil, il n'y a qu'à voir la place St Jacques, le Bastidon, la coopérative, etc... Des travaux pharaoniques qui ont englouti des millions d'euros alors que de simples réhabilitations auraient permis pour de moindres coûts d'offrir des services à la population tout autant qualitatifs et d'avancer dans le temps des réalisations qui depuis des années auraient permis aux Rognacais de bien mieux vivre à Rognac.... 

Maire depensierLors du dernier conseil, des discussions ont eu lieu sur la pertinence de certaines dépenses. Le nouvel édile qui commande une douche italiennne  accessible depuis son bureau et celui communiquant de sa 1ère adjointe et dont la facture, selon quelques indiscrétions, avoisinerait les 18.000 euros, est-ce pertinent ? Un rond point pourtant déjà aménagé correctement (Leader price) qui doit être rénové (nous annonce-t-on) surtout pour des questions d'esthétique et ce pour plus de 92.000 €, est-ce raisonnable ?  Des frais de communication en constante augmentation, cela est-il justifié ? C'est les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et en matière de dépenses superflues, certaines collectivités créent des fleuves avec l'argent jeté par les fenêtres. Parallèlement les prélèvements d'impôts locaux sont de plus en plus pesants pour les contribuables ! Et Rognac ne peut pas se vanter ni de la pertinence de tous ses investissements ni d'avoir échappé aux augmentations de la pression fiscale. Ces dernières ont été savemment organisées pour faire peser la responsabilité sur l'intercommunalité alors que la recette supplémentaire est perçue intégralement par la ville...

Il est temps d'aller à l'essentiel. Ici comme ailleurs. L'argent que ce soit l'Etat ou les collectivités, la plupart n'en manqueraient pas si les élus le dépensaient avec autant de précaution que si c'était le leur... En revanche, il est des domaines où les économies ne sont pas possibles. L'éducation, la justice, la police, c'est du domaine de l'Etat, aussi qu'il octroie plus de crédit à ces ministères plutôt que de tenter de calmer la fronde des mécontents et notamment ces maires trop dépensiers qui pensent surtout à assurer leur réélection.

Ces enfants qui sortent de l'école sans métier n'ont bien souvent d'autre choix que de sombrer dans la délinquance et pour les plus désoeuvrer, la mode aujourd'hui, c'est le terrorisme !!!! Délinquance que notre justice débordée est incapable de sanctionner correctement. Elle donne ainsi un sentiment d'impunité à ses auteurs. Et nos forces de police qui font ce qu'elles peuvent, avec des effectifs dessimés et rongés par les économies budgétaires et ce alors même que notre pays n'a jamais eu autant besoin de faire respecter l'ordre et d'assurer la protection de nos compatriotes. Lasses également sont ces forces de police d'arrêter les voyous et de les retrouver dans la rue le lendemain car les prisons sont pleines... Elles sont lasses également de  devenir la cible que ce soit des terroristes, des manifestants, de l'opinion, bref de subir que trop d'attaques et de reproches injustifiés au regard du travail accompli et des ordres reçus.

Tout est une question de choix et ce choix, il appartient à chacun d'entre nous au moment de glisser son bulletin dans l'urne ! Tout n'est pas le fruit du hasard, et si nous en sommes là, c'est bel et bien que les électeurs ont baissé les bras et élisent des individus qui les bercent d'illusions. Mais le réveil est souvent douloureux, on commence à le toucher du doigt. Il  est donc temps de méditer sur cette question... 

David des Frégates a écrit le 15 juin 2016 à 9:39

Le 15 juin 2016

Bonjour Mde Lucchini
Tout a fait d'accord avec votre analyse. Ils nous ont pris pour des imbéciles mais 2020 c'est pas si loin. on ferra le menage comptez sur les rognacais pour pas oublier.

Réponse de Corinne LUCCHINI

Les Rognacais qui ont voté pour M. Guillaume ne pensaient pas qu'il puisse les trahir de la sorte. Quant à son remplaçant, depuis sa prise de fonction, les retours en interne sont des plus inquiétants... J'observe moi aussi et le moment venu nous ferons le point !

M. Lenoir a écrit le 12 juin 2016 à 06:29

Le 12 juin 2016

Bonjour,
tres satisfait de pouvoir enfin avoir l'autre son de cloche. continuez on est toujours derriere vous. cordialement
 
Réponse de Corinne LUCCHINI
 
Au regard des derniers évènements, je crois qu'il est plus que jamais nécessaire que les Rognacais s'intéressent et suivent de près l'activité de la municipalité.... J'ai lu hier le magazine de la ville. Au-delà du culte de la personnalité du nouvel édile (14 photos sur 28 pages), c'est la manipulation de l'opinion qui est inquiétante.
 
Il suffit de prendre l'article sur le budget. Il n'y a eu prétendûment pas d'augmentation d'impôts depuis 2001, et la ville subirait que des pertes de recettes du fait du désengagement de l'état... Or, jamais la question de l'augmentation de la fiscalité de l'intercommunalité n'est évoquée alors qu'elle a fait augmenter la pression fiscale des taxes locales d'environ 15% et que la recette supplémentaire qu'elle a généré, soit 1,2 millions d'euros, est reversée intégralement sur le budget de la ville depuis maintenant 2 ans !  Ceci n'est qu'un exemple...
 
Bref, nous expliquerons toujours les dessous de la politique locale. Après chacun en fait ce qu'il veut bien entendu. Merci en ce qui vous concerne pour votre soutien édéfectible.

Des preuves de pleine transparence pour les Rognacais !

Le 07 juin 2016

ICI LA TRANSPARENCE EST DE MISE....

TransparenceLas de subir la désinformation et la propagande incessante de la Majorité, nombreux sont les Rognacais qui languissaient de pouvoir de nouveau se connecter au blog d'Agir Ensemble pour Rognac. Ils l'ont fait savoir au travers de mails privés et sans publicité, il y a plusieurs mois, nous avons réactivé le blog tout en nous attelant à une remise en ligne de l'intégralité des articles et commentaires chez un nouvel hébergeur !  Mais le temps est venu de le faire savoir !

En effet, sur le magazine municipal de mars/avril 2016, dans notre encart réservé à l'expression des minorités, nous avons choisi d'informer les Rognacais sur les dessous de la tractation qui a abouti à la démission de M. Guillaume. Nos propos ne pouvant être contredits, la majorité a choisi de répliquer en faisant état d'une décision rendue en octobre 2015 pour un procès opposant C. Lucchini aux gérants d'une société vitrollaise ?????

Nous ne sommes pas sans connaître les accointances du plaignant et de la majorité municipale et avant même que cette dernière évoque le résultat de ce procès, nous avions décidé de publier l'ordonnance du juge des référés. La transparence a toujours été la ligne directrice de ce blog, et tous ceux qui seraient intéressés n'ont donc qu'à cliquer ici pour la consulter. Cependant, nous invitons citoyens à s'interroger sur les véritables  motivations de la majorité pour oser évoquer sur le journal financé par les contribuables rognacais une condamnation dans une affaire dans laquelle elle n'est en rien partie prenante.  Les propos ambigus de la majorité n'étaient pas innocents  car ils sous entendaient qu'elle est celle qui a obtenu condamnation pour la prétendue outrance des propos de sa principale opposante. Par cette manoeuvre, elle croyait sans doute pouvoir anéantir le message que délivrait AEPR.  Combien de naïfs se seront laissés berner ?

Il faut savoir que la municipalité vient de réduire d'un tiers l'espace d'expression qui nous était consenti. En 2000 caractères, espaces compris, nous sommes désormais dans l'impossibilité de traiter pleinement un sujet. Le blog nous permet de fournir les preuves concrêtes qui étayent nos propos, ce qui est important car nous tenons à prouver aux Rognacais qu'il n'y a jamais de notre part une quelconque allégation à la légère !

Pour revenir à cette condamnation en diffamation, il faut savoir qu'elle n'a rien de définitif car il ne s'agit que d'un référés La somme n'est d'ailleurs qu'une provision au titre d'un éventuel préjudice qui sera défini ou pas devant une autre juridiction car l'affaire devra être jugée au fond. Nul ne peut donc se prévaloir d'une confirmation de cette ordonnance qui permet d'ailleurs de se forger une opinion sur les décisions que peut rendre l'institution judiciaire française...   

Ce qui fait aucun doute, c'est que l'ancien maire et son remplaçant n'apprécient vraiment pas que nous communiquions à propos de leur lamentable passation de pouvoir en cours de mandat. Sans doute car nous l'avions dénoncée avant les élections et qu'ils avaient osé nier, avec leurs colistiers, leur deal indécent. Ils apprécieront encore moins que nous rappelions aux Rognacais leur publication de septembre/octobre 2007, un droit de réponse qu'avait signé l'ancien maire mais qui avait été rédigé par son futur remplaçant. Qui pourra croire après la lecture de ce document que ces deux élus n'ont pas trahi de façon délibérée les électeurs Rognacais ? Ils n'ont pas hésité une seule seconde à se fourvoyer dans ce déni de démocratie qui leur retire d'ailleurs toute légitimité. Il a été malhonnête, intellectuellement parlant, de contourner les urnes pour imposer aux Rognacais un remplaçant sans courage politique, élu qu'avec les 25 petites voix de ses colistiers.  Il est de plus indécent de voir un maire démissionner de ses fonctions, mais continuer de siéger au conseil aux seules fins de percevoir une substantielle indemnité. Nous le soulignons une fois encore, d'ici la fin du mandat, cette indemnité cumulée, payée par le contribuable,  avoisinera les 50.000 €. Si rien n'est illégal dans leur deal, en revanche tout dans leur manoeuvre est immoral. Ce document accablant est également disponible en cliquant ici .

La montée des extrêmes dans notre pays démontre, s'il le fallait encore, combien le peuple est las de cette classe politique qui n'oeuvre avant toute chose que pour servir ses intérêts personnels et malheureusement à Rognac, ces deux élus de la majorité en sont un pitoyable exemple...

CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MAI 2016. Un despote se révèle !

Le 27 mai 2016

Depuis l'élection du remplaçant de M. Guillaume, la personnalité de cet ancien agent de la collectivité se révèle. En fait,  selon un proverbe yougoslave : « Si tu veux vraiment connaître un homme, mets-le en position d’autorité. » Et en effet, depuis le 30 janvier, le spectacle qu'il offre, au-delà d'être pathétique, en dit long ! 

Aepr cm 26 mai 2016Quand Madame Didier, élue du groupe AEPR, a fait remarquer que sur les procès verbaux des conseils municipaux de février et d'avril, M. Guillaume était toujours désigné comme maire de Rognac, sans doute ne pensait-elle pas avoir commis un crime de lèse majesté car sa remarque ne visait qu'à faire corriger une erreur matérielle. Mais en fait, chacun aura compris que l'égo du nouvel édile en a été piqué au vif, et ce fut alors le départ d'une des crises d'autorité qui désormais le caractérisent !  

Un fait indéniable : cet ancien agent de la collectivité manque cruellement de légitimité. Mais au fond, il est pleinement responsable de cette situation parce qu'il a choisi de manigancer pour s'accaparer le fauteuil de maire. L'alternative était de de solliciter le suffrage des Rognacais sur son propre nom... sauf que son courage  ne lui disait pas grand chose et qu'il s'est donc bien gardé d'être officiellement le candidat tête de liste. Pourquoi s'étonner aujourd'hui des conséquences de son déni de démocratie ? Sans légitimité, jusqu'au prochain mandat, il est et restera le remplaçant pour certains, voire pour d'autres, le suppléant de M. Guillaume !!!

Slr cm 26 mai 2017Dans l'espoir de museler l'opposition, l'ancien informaticien de la ville s'est donc montré spécialement agressif envers Corinne LUCCHINI. Proférant à maintes reprises la  menace d'un rappel à l'ordre inscrit sur le procès verbal du conseil municipal, il n'a en rien impressionné celle qui l'a d'ailleurs recruté. Quand l'ancienne 1ère adjointe a soulevé quelques questions sensibles,   le suppléant de M. Guillaume, ne se maîtrisant guère, a alors offert le spectacle affligeant d'un élu se prenant pour un maître d'école qui distribue des punitions aux élèves qui osent le remettre en cause  !  Sauf qu'il n'avait pas en face de lui une écolière craintive sans expérience !!!! 

L'autorité s'associe à la compétence et l'on ne peut aspirer à être crédible quand  par manque de vision on est réduit à masquer l'incohérence de sa politique en répondant aux questions qu'à coups de contre vérités. Divers sujets ont d'ailleurs permis de les pointer : 

  • Mise à jour de l'organigramme : c'est LE  dossier qui a enflammé les débats. En quelques mois, pas moins de cinq version ont été présentées aux élus. Qui peut y voir le signe d'une gestion managériale cohérente ?  Derrière se cache le fait que les agents sont méprisés, traités comme des pions, déplacés contre leur volonté. Les cadres, eux, malgré le surcoût à la charge du contribuable, sont mis au placard dans l'espoir probable qu'ils finissent par muter vers une autre collectivité. Le remplaçant de M. Guillaume  n'est autre qu'un "ancien collègue de travail" pour l'ensemble du personnel. Ils ont compris qu'il entend certainement se séparer de tous ceux qui connaissent son passé dans la collectivité, notamment ses manquements professionnels qui lui avaient valu un rapport, une audition de la Chambre régionale des comptes et un avertissement écrit. L'entendre parler aujourd'hui d'efficacité, de mérite et de résultats fait donc beaucoup sourire au sein de la collectivité... Quand il prétend que la mobilité interne est faite à la demande des agents, Corinne LUCCHINI a pu facilement lui opposer plusieurs cas concrêts de mutation interne sans consentement. Elle a souligné l'existence d'une réelle souffrance au travail et face à cette triste réalité, sans l'expression de la moindre empathie, la réaction de celui qui par ses fonctions, est en charge du personnel, fut l'hilarité !!! Est-là la réaction saine d'un élu qui se prétend à la hauteur de la fonction ? La situation devient inquiétante et la représentante de l'autre groupe d'opposition a, elle aussi, fait état d'un grave malaise qui a déjà conduit plusieurs agents à saisir la médecine du travail.
  • Actualisation du tableau des effectifs : malgré une très forte privatisation, les effectifs de la collectivité ne baissent pas. 261 temps complet et 6 temps non complets pour 2016, contre 252 TC et 17 TNC  en 2007. Il y avait alors le Centre de vacances de Poligny à faire fonctionner, l'ensemble des bâtiments communaux à nettoyer et les services techniques n'avaient pratiquement jamais recours aux entreprises puisque la régie municipale avait en son sein tous les corps de métiers. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui... Autre constat inquiétant : le nombre de cadres recrutés n'a cessé de croître.  L'ironie de la situation, c'est que tout en reprochant à Corinne LUCCHINI d'avoir développé jusqu'en 2007 un niveau d'encadrement prétendûment trop haut pour cette strate de collectivité (12000 habitants), à ce jour, en 2016, avec les prochains recrutements nécessaires d'un Directeur Général des Services et un Directeur des Services Techniques,  et celui non indispensable mais annoncé d'un directeur de police (l'actuel étant muté contre sa volonté sur le poste des Brets Barjaquets) Rognac comptera 20% de cadres A en plus !!! (10 en 2007 contre 12 en 2016). Ce pourcentage atteint les 25% de plus avec les 30 cadres B en 2016 alors qu'ils n'étaient que 24 en 2007. 
  • Signature d'une convention avec le Centre de Gestion 13 pour la mise à disposition d'un agent de catégorie A pour la réalisation d'un audit des Services Techniques : si sur le principe, il n'y a pas d'opposition à la démarche, en revanche, présenter au Conseil un rapport alors que la prestation est déjà en cours de réalisation est fort de café. Nombre d'agents des S.T disent avoir déjà été audités et ils l'ont fait savoir très fort !!! 

Cl cm 26 mai 2016Enfin pour l'anecdote, le remplaçant de M. Guillaume n'a pas apprécié la question relative à la construction d'une douche accessible depuis son bureau et celui de sa 1ère adjointe du fait qu'ils sont communiquants. En cette période où l'argent manque,  les élus d'opposition ont plus que jamais le devoir de veiller à la bonne utilisation des deniers publics et de dénoncer les équipements de "confort".  N'en déplaise au nouvel édile ! D'ailleurs, son explication pour démontrer que le lieu d'implantation serait pertinent a été loin de les convaincre. Une demande écrite sera adressée à la collectivité pour connaître le coût desdits travaux, car il semble que la facture soit sacrément salée !  

En 21 ans de mandat, jamais Corinne LUCCHINI n'a assisté à un tel spectacle. Forte de la confiance que lui ont accordé 43% des électeurs, et loin de baisser les bras, l'ancienne 1ère adjointe, en sa qualité de chef de file de l'opposition, continue avec son équipe à défendre les intérêts des Rognacais. Selon le proverbe de Maria Montessori, elle empêchera ainsi le remplaçant de M. Guillaume de courir un terrible danger car il devrait savoir que  « Toute personne dans une situation d’autorité incontestée, libre de toute critique, court le danger de devenir un tyran ! »  !

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 14 AVRIL 2016... Des paroles contraires aux actes !

Le 15 avr 2016

Slr 14 avril 2016Ce conseil municipal n'aura pas dérogé à la règle. Il y a les déclarations de nos élus de la majorité et puis il y a la réalité des faits. Le vote du compte administratif pour l'année 2015 aura démontré une fois de plus l'amateurisme de l'équipe municipale.

Amateurisme en matière de gestion, mais aussi dans sa capacité à endormir les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac.

En l'absence de Mme Lucchini, c'est M. Molino qui a été chargé de monter au créneau sur le sujet très technique des finances. Il a su démontrer que M. Gérardin, élu de la majorité, oeuvrait pour faire dire aux chiffres l'inverse de la réalité ! La situation financière de la ville se dégrade en raison d'une non maîtrise des dépenses, d'une masse salariale non contrôlée qui depuis 2008 dépasse largement les 60%. En 2016, elle représente encore 62,76 % des dépenses de fonctionnement malgré une forte privatisation des services ou parfois une suppression pure et simple d'un type de prestation réalisée par les agents de la collectivité (Poligny, entretien et nettoyage des bâtiments communaux,  etc).

Molino cm 14 avril 2016Il ne faut donc pas s'étonner de la manoeuvre pour faire augmenter les impôts de l'agglopôle afin que la recette soit intégralement reversée à la ville tout en affirmant "Nous, nous maintenons les taux communaux inchangés depuis 2001". Quelle belle entourloupe ! Les élus d'AEPR, pour la deuxième année consécutive, ont donc refusé de voter le maintien des taux communaux. Ils en réclament la baisse pour compenser, comme l'ont fait d'autres communes de l'Agglopôle, la hausse des impôts de l'intercommunalité qui s'est traduite sur les feuilles d'impôts par une augmentation d'environ 15%.

A noter également dans ce conseil, la volonté du nouvel édile de  réduire les possibilités d'expression des élus d'opposition. Un tiers de l'espace qui était accordé au groupe d'AEPR a été tronqué et ce alors même que la majorité se permet de publier des magazines hors série sans se conformer à la loi qui l'oblige à accorder un espace d'expression aux minorités....

Bref, les sujets furents nombreux, et visionner le conseil ne prend que quelques minutes. Les images sont beaucoup plus parlantes que de longs écrits ! Alors cliquez, et vous serez surpris !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le sida, la vie est beaucoup plus compliquée !

Le 01 avr 2016

Sidaction 2016

Tél est le slogan de la campagne de lutte contre le sida en 2016 spécialement axée sur les jeunes. En effet, les jeunes face à la maladie, c'est une affaire de malentendus !

10 chiffres révélateurs d’une situation catastrophique

82 % de la population ciblée se disent bien informés contre 89 % en 2015.
16 % de jeunes considèrent être très bien informés sur le sida, un pourcentage qui a chuté de 10 points depuis 2012.
24 % déclarent ne pas avoir peur du sida contre 17 % en 2015. Près de 30% concernent les 15-17 ans (+9 points par rapport à 2015).
30 % des jeunes interrogés ont des représentations faussées de la maladie et de ses modes de transmission.
Dont 17 % déclarent que la prise d’une pilule contraceptive d’urgence est un des moyens d’empêcher la transmission du VIH.
20 % affirment que le virus du sida peut se transmettre en embrassant une personne (15 % en 2015).
22% estiment qu’il existe un traitement pour guérir du sida alimentant la représentation selon laquelle le sida n’est pas une fatalité.
9 % des jeunes déclarent s’être exposés fréquemment à un risque de contamination, au cours des douze derniers mois.
45 % des jeunes ayant eu un rapport sexuel non protégé ont effectué un test de dépistage du VIH/sida (contre 55% en 2015 soit -10 points).
13 % n’ont jamais bénéficié d’un enseignement au cours de sa scolarité.

22 % des jeunes pensent qu'il existe un traitement pour guérir du Sida !!!! Ce chiffre issu du sondage Ifop réalisé pour le Sidaction est inquiétant. Sans doute cette méconnaissance du sujet, notamment chez les 15/24 ans, permet à la maladie de progresser de nouveau en France, Nombreux sont en effet ceux qui échappent au dépistage.

Or, depuis l’arrivée des multithérapies antirétrovirales en 1996, c'est seulement l’espérance de vie des patients qui s’est nettement améliorée. 26 molécules, plusieurs pouvant être associées en un seul comprimé, permettent aux hommes, aux femmes et aux enfants, qui y ont accès, de lutter contre le virus mais malheureusement pas d'en guérir. Aujourd'hui, l'epidemie continue, il faut savoir qu'on contracte toujours le VIH lors de rapport sexuel sans protection avec un partenaire contaminé ou par voie sanguine. Plus que jamais, le combat doit donc se poursuivre ! 

20 ans de combat

Durant 20 ans, l'association Sidaction a contribué aux progrès réalisés dans la recherche de traitements et la prévention. Depuis le début de l’épidémie, les progrès scientifiques réalisés ont été majeurs. Les trente dernières années ont vu les chercheurs unir leurs forces à celles des associations et du politique pour mettre au point un arsenal thérapeutique contre le VIH. Cependant, les défis de la guérison et du vaccin préventif sont toujours là.

Sidaction logoC’est pourquoi l'association doit renouveller chaque année son appel d’offres ouvert à tous les domaines de la recherche. En 2014, le Sidaction avait alloué 2,6 millions d’euros à des projets de recherche. Espérons que pour cette campagne 2016, les résultats des dons soient à la hauteur de l'ambition...

Pour donner, il vous suffit de cliquer ici et vous serez renvoyé(e) sur le site officiel du Sidaction.

Pour être généreux et participer à cette grande mobilisation, nous avons jusqu'au 3 avril... Alors devenons actifs ! 

Polémique autour de la commémoration du 19 mars...

Le 19 mars 2016

19 mars fnaca

A son arrivée au pouvoir, le Président Hollande a proposé une loi visant à rétablir la journée du 19 mars comme journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie. Elle a été adoptée en novembre 2012 par le Parlement et depuis la polémique autour de la date a refait surface et divise. 

Dans les faits, le 19 mars 1962 est la date du cessez-le-feu décrété par les accords d'Evian, mais pour autant ce ne fut pas la fin de la guerre ! C'est pour cette raison que les associations de rapatriés et de harkis, hormis la FNACA, sont depuis toujours hostiles à une commémoration en ce jour d'anniversaire. Les anciens militaires de carrière, nombreux dans leurs rangs, font état du drame de conscience qu'a représenté, pour de nombreux lieutenants, l'abandon des harkis. Faire le choix du 19 mars pour honorer la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie revient donc à leurs yeux à occulter plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis tués après le cessez-le-feu. Par respect pour la mémoire de toutes ces victimes et de leurs familles, tous disent ne pas pouvoir accepter de voir les villées pavoisées ce jour-là. 

De son côté, la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie (Fnaca), plutôt à gauche et qui revendique 350.000 membres, a toujours milité en faveur du 19 mars. Sa position se ferait l'écho du sentiment de nombreux appelés du contingent, qui ont vécu le cessez-le-feu de mars 1962 comme un intense soulagement.

Il apparaît donc que les anciens combattants sont divisés sur la date à retenir. Leur principale représentante, l'Union nationale des combattants (UNC), qui se veut apolitique, et trente autres associations - elles revendiquent 1.200.000 adhérents au total - voient dans le 19 mars un «risque grave de division profonde entre Français». C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à l'époque, afin de réconcilier des mémoires fragmentées, Jacques Chirac avait choisi une date neutre, le 5 décembre, jour où il avait inauguré le Mémorial consacré aux 24.000 militaires français tués pendant le conflit, quai Branly, à Paris. Depuis le changement de 2012, les associations d'anciens combattants et rapatriés plaident donc pour le retour à la seule journée d'hommage aux «morts pour la France» pendant la guerre d'Algérie, instituée en 2003.

19 mars fnaca 1

A Rognac, la situation fut pour le moins comique. Les deux élus d'AEPR ont assisté à une cérémonie avec l'ancien maire démissionnaire mais toujours élu et sans le nouveau maire,  retenu selon les dires du représentant de la FNACA, par un incendie... Retenu seulement durant le temps des discours car une fois ces derniers pronconcés, il est apparu tout en restant dans la foule sans prendre la place qui est normalement réservée au 1er édile. Durant son intervention, André Jouve, président de la FNACA, a d'ailleurs jugé utile malgré l'absence, de faire un portrait du nouveau magistrat qu'il a déclaré inconnu aux yeux des membres de son association. Au travers de cet article, nous tenons à le rassurer : il l'est aussi aux yeux de la quasi totalité de la population.

Si cet élu demeure donc pour la plupart des gens de Rognac un illustre inconnu, en revanche sa lâcheté a déjà fait grand bruit. Comment interpréter autrement son attitude quand on sait qu'il a oeuvré pour se faire élire en contournant sciemment les urnes. Avec seulement 48% pour Guillaume le maire sortant (2879 voix) contre 43% pour Lucchini son ex 1ère adjointe et principale leader d'opposition(2536 voix), il va sans dire que l'inconnu qu'il est aurait été balayé. Aussi il n'a eu aucun scrupule à user d'un subterfuge pour duper les Rognacais et faire élire Guillaume afin de prendre sa place quelques mois après l'élection.  Si Corinne LUCCHINI a prouvé sa capacité de rassemblement des Rognacais derrière sa candidature, le nouveau maire, élu seulement par les 25 voix de ses colistiers élus, apparait de fait comme ILLEGITIME aux yeux de nombre des habitants de notre ville.  

De plus, cette commémoration aura laisser planer une fois de plus  le doute sur son manque de courage. Si les maires UMP/Les Républicains, notamment ceux du Sud, sont eux aussi farouchement opposés à cette date du 19 mars, allant à l'instar de Christian Estrosi, jusqu'à refuser de participer aux cérémonies, celui de Rognac (pourtant investi par ce parti politique aux municipales et candidat avec le maire de Nice aux régionales) a eu un comportement pour le moins ambigu. En fait, il a offert le spectacle d'un "je suis là, mais sans être là"...Mais ceux qui le connaissent diront que c'est malheureusement là un trait marquant de sa personnalité avec lequel les Rognacais ont l'obligation de faire jusqu'aux prochaines échéances !