CONSEIL MUNICIPAL DU 26 MAI 2016. Un despote se révèle !

moderateuraepr Par Le 27 mai 2016 1

Dans - actualités 2016

Depuis l'élection du remplaçant de M. Guillaume, la personnalité de cet ancien agent de la collectivité se révèle. En fait,  selon un proverbe yougoslave : « Si tu veux vraiment connaître un homme, mets-le en position d’autorité. » Et en effet, depuis le 30 janvier, le spectacle qu'il offre, au-delà d'être pathétique, en dit long ! 

Aepr cm 26 mai 2016Quand Madame Didier, élue du groupe AEPR, a fait remarquer que sur les procès verbaux des conseils municipaux de février et d'avril, M. Guillaume était toujours désigné comme maire de Rognac, sans doute ne pensait-elle pas avoir commis un crime de lèse majesté car sa remarque ne visait qu'à faire corriger une erreur matérielle. Mais en fait, chacun aura compris que l'égo du nouvel édile en a été piqué au vif, et ce fut alors le départ d'une des crises d'autorité qui désormais le caractérisent !  

Un fait indéniable : cet ancien agent de la collectivité manque cruellement de légitimité. Mais au fond, il est pleinement responsable de cette situation parce qu'il a choisi de manigancer pour s'accaparer le fauteuil de maire. L'alternative était de de solliciter le suffrage des Rognacais sur son propre nom... sauf que son courage  ne lui disait pas grand chose et qu'il s'est donc bien gardé d'être officiellement le candidat tête de liste. Pourquoi s'étonner aujourd'hui des conséquences de son déni de démocratie ? Sans légitimité, jusqu'au prochain mandat, il est et restera le remplaçant pour certains, voire pour d'autres, le suppléant de M. Guillaume !!!

Slr cm 26 mai 2017Dans l'espoir de museler l'opposition, l'ancien informaticien de la ville s'est donc montré spécialement agressif envers Corinne LUCCHINI. Proférant à maintes reprises la  menace d'un rappel à l'ordre inscrit sur le procès verbal du conseil municipal, il n'a en rien impressionné celle qui l'a d'ailleurs recruté. Quand l'ancienne 1ère adjointe a soulevé quelques questions sensibles,   le suppléant de M. Guillaume, ne se maîtrisant guère, a alors offert le spectacle affligeant d'un élu se prenant pour un maître d'école qui distribue des punitions aux élèves qui osent le remettre en cause  !  Sauf qu'il n'avait pas en face de lui une écolière craintive sans expérience !!!! 

L'autorité s'associe à la compétence et l'on ne peut aspirer à être crédible quand  par manque de vision on est réduit à masquer l'incohérence de sa politique en répondant aux questions qu'à coups de contre vérités. Divers sujets ont d'ailleurs permis de les pointer : 

  • Mise à jour de l'organigramme : c'est LE  dossier qui a enflammé les débats. En quelques mois, pas moins de cinq version ont été présentées aux élus. Qui peut y voir le signe d'une gestion managériale cohérente ?  Derrière se cache le fait que les agents sont méprisés, traités comme des pions, déplacés contre leur volonté. Les cadres, eux, malgré le surcoût à la charge du contribuable, sont mis au placard dans l'espoir probable qu'ils finissent par muter vers une autre collectivité. Le remplaçant de M. Guillaume  n'est autre qu'un "ancien collègue de travail" pour l'ensemble du personnel. Ils ont compris qu'il entend certainement se séparer de tous ceux qui connaissent son passé dans la collectivité, notamment ses manquements professionnels qui lui avaient valu un rapport, une audition de la Chambre régionale des comptes et un avertissement écrit. L'entendre parler aujourd'hui d'efficacité, de mérite et de résultats fait donc beaucoup sourire au sein de la collectivité... Quand il prétend que la mobilité interne est faite à la demande des agents, Corinne LUCCHINI a pu facilement lui opposer plusieurs cas concrêts de mutation interne sans consentement. Elle a souligné l'existence d'une réelle souffrance au travail et face à cette triste réalité, sans l'expression de la moindre empathie, la réaction de celui qui par ses fonctions, est en charge du personnel, fut l'hilarité !!! Est-là la réaction saine d'un élu qui se prétend à la hauteur de la fonction ? La situation devient inquiétante et la représentante de l'autre groupe d'opposition a, elle aussi, fait état d'un grave malaise qui a déjà conduit plusieurs agents à saisir la médecine du travail.
  • Actualisation du tableau des effectifs : malgré une très forte privatisation, les effectifs de la collectivité ne baissent pas. 261 temps complet et 6 temps non complets pour 2016, contre 252 TC et 17 TNC  en 2007. Il y avait alors le Centre de vacances de Poligny à faire fonctionner, l'ensemble des bâtiments communaux à nettoyer et les services techniques n'avaient pratiquement jamais recours aux entreprises puisque la régie municipale avait en son sein tous les corps de métiers. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui... Autre constat inquiétant : le nombre de cadres recrutés n'a cessé de croître.  L'ironie de la situation, c'est que tout en reprochant à Corinne LUCCHINI d'avoir développé jusqu'en 2007 un niveau d'encadrement prétendûment trop haut pour cette strate de collectivité (12000 habitants), à ce jour, en 2016, avec les prochains recrutements nécessaires d'un Directeur Général des Services et un Directeur des Services Techniques,  et celui non indispensable mais annoncé d'un directeur de police (l'actuel étant muté contre sa volonté sur le poste des Brets Barjaquets) Rognac comptera 20% de cadres A en plus !!! (10 en 2007 contre 12 en 2016). Ce pourcentage atteint les 25% de plus avec les 30 cadres B en 2016 alors qu'ils n'étaient que 24 en 2007. 
  • Signature d'une convention avec le Centre de Gestion 13 pour la mise à disposition d'un agent de catégorie A pour la réalisation d'un audit des Services Techniques : si sur le principe, il n'y a pas d'opposition à la démarche, en revanche, présenter au Conseil un rapport alors que la prestation est déjà en cours de réalisation est fort de café. Nombre d'agents des S.T disent avoir déjà été audités et ils l'ont fait savoir très fort !!! 

Cl cm 26 mai 2016Enfin pour l'anecdote, le remplaçant de M. Guillaume n'a pas apprécié la question relative à la construction d'une douche accessible depuis son bureau et celui de sa 1ère adjointe du fait qu'ils sont communiquants. En cette période où l'argent manque,  les élus d'opposition ont plus que jamais le devoir de veiller à la bonne utilisation des deniers publics et de dénoncer les équipements de "confort".  N'en déplaise au nouvel édile ! D'ailleurs, son explication pour démontrer que le lieu d'implantation serait pertinent a été loin de les convaincre. Une demande écrite sera adressée à la collectivité pour connaître le coût desdits travaux, car il semble que la facture soit sacrément salée !  

En 21 ans de mandat, jamais Corinne LUCCHINI n'a assisté à un tel spectacle. Forte de la confiance que lui ont accordé 43% des électeurs, et loin de baisser les bras, l'ancienne 1ère adjointe, en sa qualité de chef de file de l'opposition, continue avec son équipe à défendre les intérêts des Rognacais. Selon le proverbe de Maria Montessori, elle empêchera ainsi le remplaçant de M. Guillaume de courir un terrible danger car il devrait savoir que  « Toute personne dans une situation d’autorité incontestée, libre de toute critique, court le danger de devenir un tyran ! »  !

 

 

 

Commentaires

  • lenoir

    1 lenoir Le 12 juin 2016

    Bonjour,
    tres satisfait de pouvoir enfin avoir l'autre son de cloche. continuez on est toujours derriere vous. cordialement

    Réponse de Corinne LUCCHINI

    Au regard des derniers évènements, je crois qu'il est plus que jamais nécessaire que les Rognacais s'intéressent et suivent de près l'activité de la municipalité.... J'ai lu hier le magazine de la ville. Au-delà du culte de la personnalité du nouvel édile (14 photos sur 28 pages), c'est la manipulation de l'opinion qui est inquiétante.

    Il suffit de prendre l'article sur le budget. Il n'y a eu prétendûment pas d'augmentation d'impôts depuis 2001, et la ville subirait que des pertes de recettes du fait du désengagement de l'état... Or, jamais la question de l'augmentation de la fiscalité de l'intercommunalité n'est évoquée alors qu'elle a fait augmenter la pression fiscale des taxes locales d'environ 15% et que la recette supplémentaire qu'elle a généré, soit 1,2 millions d'euros, est reversée intégralement sur le budget de la ville depuis maintenant 2 ans ! Ceci n'est qu'un exemple...

    Bref, nous expliquerons toujours les dessous de la politique locale. Après chacun en fait ce qu'il veut bien entendu. Merci en ce qui vous concerne pour votre soutien édéfectible.

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