- Tracts/Presse 2008

tracts/presse

Par Le 30 août 2007

boitesauxlettres.jpgRetrouvez  les tracts distribués dans vos boîtes aux lettres tout au long de la campagne électorale en cliquant sur les icônes concernées.

 

 

profession de foi 2ème tour.pdf

tract 2ème tour mobilisez-vous.pdf

profession de foi.pdf

notre programme "Projets et Actions 2008- 2014".pdf distribué le 25 février 2008

  trombinoscope1.pdf distribué le 6 février 2008

les actions essentielles.pdf distribué le 14 janvier 2008

tractventerelli.pdf distribué le 8 décembre 2007

les 7 priorités pour Rognac.pdf distribué le 1er décembre 2007

  tract de déclaration de candidature.pdf   distribué le 26 octobre 2007  

   communiqué à la population.pdf distribué le 15 juin 2007

ARTICLES DE PRESSE

La Provence 06/03/2008

La Provence 01/03/2008

La Provence 02/02/2008

La Provence 28/06/2007

La Provence 20/06/2007

La Provence 19/06/2007

 

article LA PROVENCE du 28/06/2007

Par Le 29 août 2007

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DEMISE, LA PREMIERE ADJOINTE PASSE DANS L’OPPOSITION

Le public, particulièrement nombreux et agité qui assistait au conseil municipal de jeudi, pensait peut-être que la réunion serait des plus animées. Cela n’a pas vraiment été le cas. Les 20 premières questions inscrites à l’ordre du jour ont été votées à l’unanimité, sans la moindre discussion. A la tribune, le maire, Jean-Pierre Guillaume, était assis à côté de sa première adjointe, Corinne Lucchini, sans doute pour la dernière fois. Seul le silence inhabituel de cette dernière et une certaine tension lisible sur son visage annonçaient la teneur particulière du dernier dossier, consacré au retrait de ses délégations de première adjointe.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le maire a déclaré : « La logique aurait voulu ne jamais arriver à ces mesures extrêmes, humainement regrettables… Je ressens beaucoup de déception, de tristesse, d’amertume, l’impression d’un gâchis monumental. Mais je dois dire que j’ai beaucoup de mal à me reconnaître dans la façon dont on me caricature et dont on me salit parfois. Il y a des gens qui n’arrivent pas à accepter la loi de la majorité, qu’ils n’aient pas été choisis personnellement mais au sein d’une équipe. Je veux bien admettre que l’on puisse sans doute aller assez loin pour la conquête du pouvoir dans la mauvaise foi, mais il y a une limite qu’il ne faut jamais franchir, la diffamation… Je regrette et déplore les propos tendancieux qu’a tenus Corinne Lucchini à travers ce tract diffusé à l’ensemble de la population. Je le dis poliment mais fermement, je ne laisserai personne me diffamer. »

Christiane Grassi devient première adjointe
Puis s’adressant à l’intéressée : « Corinne, la confiance des électeurs, la légitimité d’une élection se gagnent par les urnes et non par des petites manœuvres politiciennes. La passation de pouvoir en cours de mandat que tu as évoquée avec insistance à de multiples reprises ne m’était pas acceptable ».
Corinne Lucchini a ensuite pris la parole : « Sur proposition de Monsieur le Maire, je vais être démise de mes fonctions, mais je suis sereine car en dépit de cette épreuve, une nouvelle voie s’ouvre à moi. Loyale et fidèle, j’ai oeuvré pour pallier les carences du maire, heureusement aidée par certains membres de l’équipe et par la compétence d’employés municipaux que j’ai personnellement choisis… Je vais bientôt revenir vers les Rognacais pour leur expliquer les forces et les faiblesses de notre ville, leur dire la vérité. Je reprends ma liberté d’expression et de ton. L’ambition que j’ai pour Rognac est désormais légitime. » P.Y

« DU DEJA VU »
Avant le vote à bulletins secrets, l’opposition a tenu à se manifester. Gérald Autechaud, représentant le groupe divers gauche, a refusé de participer au vote : « Il faut écarter tout esprit de revanche. Ce qui arrive était prévisible et cela ternit l’image de notre ville. J’ai une pensée pour les employés municipaux qui ont dû subir cette ambiance. Une pensée aussi pour Annie Garrel et Gérard Teissier, ils ont été les premières victimes de ces luttes. »
En 2003, ces deux adjoints avaient démissionné, suivis par une majorité d’élus, ce qui avait conduit la ville à organiser de nouvelles élections partielles.
Du côté du groupe Rognac d’abord, Joseph Lecoinnet affirmait : « J’ai connu une situation similaire en 1998, pour d’autres raisons. Il s’agit d’un conflit que vous devez régler entre vous ». Joseph Lecoinnet, alors adjoint de Georges Batiger, avait été démis de ses fonctions à cause des idées politiques qu’il affichait, avant de rejoindre l’équipe MNR de Gilles Lacroix.

article LA PROVENCE du 20/06/2007

Par Le 21 août 2007

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Corinne LUCCHINI répond au maire

 A la suite de l'article paru hier dans La Provence, Corinne Lucchini, première adjointe en passe de se voir retirer ses délégations a tenu à s'exprimer, en réponse aux propos du maire. Pour remplir au mieux sa mission d'information, la rédaction locale de La Provence publie sa réaction ainsi que la réponse du maire : "Il est vrai que j'ai demandé à Monsieur Guillaume de revoir en partie la constitution de la future équipe. Je souhaitais en effet la rajeunir, plus de la moitié des membres ont plus de 60 ans et seulement 7 personnes ont moins de 45 ans. Je suis convaincue qu'il faut inclure toutes les franges de la population si l'on veut être en mesure de mieux cerner ses attentes.
J'ai un profond respect pour nos seniors et considère qu'il est plus qu'important d'apporter toute notre attention à nos aînés. Nous avons d'ailleurs développé durant ce mandat, ce que je considère comme normal, un nombre important de prestations supplémentaires à destination de ce public. Mais la jeunesse est notre avenir et il faut pour cela lui permettre d'être représentée dans toutes les instances.
Quant à une prétendue passation de relais en cours de mandat, c'est Monsieur Guillaume lui-même qui me l'a proposée. Il souhaitait en 2011, année de ses 65 ans se retirer mais je devais, en contrepartie, renoncer à vouloir nous séparer de certaines personnes. Ma motivation est autre que d'avoir une carte de visite sur laquelle est écrit Maire de Rognac. Je souhaite avant tout mettre en oeuvre un projet pour Rognac qui soit le reflet de ce qu'attendent tous nos administrés. J'ai donc refusé, cela a créé des tensions supplémentaires à celles qui m'opposaient déjà à Monsieur Guillaume vis-à-vis de sa vision passeiste de la gestion d'une collectivité.
J'ai tout donné durant les six années écoulées, j'ai travaillé sans relâche en prenant des décisions difficiles parce que d'autres ne les prenaient pas. On essaie aujourd'hui de me faire passer pour une personne qui fait des crises d'autoritarisme. Ce n'est pas le cas. Mais lorsqu'on est à la tête d'une collectivité qui comptent 300 agents qui doivent accomplir au quotidien des missions de service public et d'une équipe d'une vingtaine d'élus, on ne peut pas toujours faire l'unanimité. On dérange et on peut très vite être cataloguée. Les administrés jugeront...
Monsieur le Maire a décidé de m'attaquer sur une situation qu'il a lui-même créée en n'assumant aucune de ses responsabilité. Je prends acte mais le remercie toutefois d'avoir au moins reconnu mes compétences.

"Débats stériles"
En réponse, Jean-Pierre Guillaume a déclaré :"Je ne veux en rien rentrer dans une logique d'affrontement, ni dans des débats stériles. La démocratie au sein d'une équipe, ce n'est pas l'ultimatum. Rien n'est plus important de de travailler en équipe dans un esprit d'ouverture et de rassemblement. C'est la philosophie de chaque membre de la majorité municipale a adoptée depuis 2003. Chacun a pu sans exclusive trouver sa place, jouer son rôle, apporter la richesse de sa différence. Nous avons toujours additionné nos identités, et en respectant nos spécificités.
Dans un esprit de loyauté et de confiance, l'ensemble de la majorité municipale poursuit sans relâche son travail pour tenir ses engagements aux services des administrés. Les Rognacais attendent de nous de poursuivre l'action et de continuer à aller au résultat. Le temps de l'action n'est pas encore révolu. P.Y

article LA PROVENCE du 19/06/2007

Par Le 21 août 2007

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ROGNAC/RUPTURE ENTRE LE MAIRE ET SA PREMIERE ADJOINTE

CORINNE LUCCHINI PERD SES DELEGATIONS

On ne peut pas dire qu'ils apparaissaient vraiment côte à côte, dernièrement. A présent, la distance entre le maire, Jean-Pierre GUILLAUME, et sa première adjointe, Corinne LUCCHINI, s'affiche clairement.
Hier, cette dernière a, en effet, inondé les boites aux lettres de la ville d'un communiqué sur papier glacé, sur lequel elle écorche vivement le premier magistrat pour informer la population de cette rupture.
"(...)Le Maire m'a opposé, d'une part, des méthodes passéistes et, d'autre part, récemment et à plusieurs reprises, une logique d'intérêt personnel contre celle de l'intérêt général. Je ne peux cautionner de tels agissements et même si la décision n'a pas été facile à prendre, nos routes doivent aujourd'hui se séparer (...) A l'heure où j'écris ces lignes, je suis en attente du retrait de l'ensemble de mes délégations. Je ne pourrai donc pas poursuivre les missions quotidiennes qui étaient les miennes, pour servir la population (...)Cependant, revendiquant d'être une femme d'action, je continuerai quoi qu'il arrive à siéger au conseil municipal (...)Et dans les mois à venir, je reviendrai vers vous pour vous faire part des ambitions que je souhaite continuer des partager avec vous pour le devenir de notre ville.'

Le Maire profondément déçu

Après avoir pris connaissance de ce communiqué, le premier magistrat n'a pas tardé à réagir :"Je suis profondément déçu", a-t-il déclaré avant d'expliquer :"Corinne Lucchini m'a posé il y a quelques temps un ultimatum. Elle menaçait de quittter l'équipe si je ne me séparais pas d'une de mes adjointes, contre qui elle n'a que des divergences personnelles. Elle m'a ensuite demandé de lui céder , en 2001, trois ans après les prochaines élections municipales, la place de maire. Je lui ai expliqué que dans l'hypothèse où la population nous renouvelle sa confiance, je considérai une telle manoeuvre comme malhonnête vis à vis de mes électeurs. J'ai provoqué une réunion de mon équipe. Un élu a clairement indiqué qu'il suivrait Corinne, un autre a souhaité ne pas prendre partie. Les autres restent solidaires à mes côtés, considérant qu'il s'agit d'une crise d'autoritarisme de Mme Luchini. Je suis profondément déçu car il s'agit d'une personne très compétente, qui aurait pu, si elle avait su attendre son tour, mener à bien le travail engagé par Georges Batiget et poursuivi par notre équipe, dans l'intérêt de la ville. P.Y

Commentaire de Corinne LUCCHINI

Il me semble utile d'expliquer à la population comment notre maire excelle dans l'art de retourner les situations :

Au-delà de certaines pratiques que je me refuse catégoriquement de cautionner, la passation de relais évoquée dans cet article mérite quelques explications supplémentaires.

Puisque je m'apprétais à repartir pour un 3ème mandat avec Monsieur le Maire, nous avions envisagé le rajeunissement de notre liste . 3 adjoints âgés respectivement de 74, 68 et 62 ans ont été informés de cette décision. Monsieur le Maire m'avait comme d'habitude chargée de remercier en son nom lesdites personnes. Or, après réflexion, sans prévénir, Monsieur le Maire a changé sa position et a décidé de garder à ses côtés ces personnes pour ne pas avoir d'incidences financières sur ses activités professionnelles.

Ayant en charge le pilotage de l'action municipale, il m'a semblé dès lors impossible de poursuivre ma  collaboration avec ces collègues dans de bonnes conditions et j'ai donc refusé la proposition de passation de relais en cours de mandat qui m'a été faite à cette occasion. Les conséquences directes en ont été mon retrait de délégations.