Lettre ouverte à Monsieur le Maire.
Trop, c'est trop ! Après la création de votre comité de soutien infamant, après vous être autovicitimisé, après avoir clamé que vous n'aviez aucun parti, après avoir dit que vous n'afficheriez pas pour ne pas polluer visuellement la ville, après, après je ne sais combien d'affirmations mensongères effrontées, voilà maintenant que vous nous offrez la cerise sur le gateau :
Deux tracts viennent d'être distribués par vos collistiers l'un faisant état du soutien officiel de notre ancien maire socialiste Georges Batiget et l'autre d'un appel du parti socialiste (berrois) à voter pour votre liste.
- Faut-il rappeler à nos concitoyens qu'en 2001 vous avez été élu en partie grâce à la présence en 33ème position sur votre liste de notre maire honoraire ?
- Faut-il aussi rappeler qu'en 2001, vous aviez adhéré en catimini, sans même le dire à vos colistiers, à l'union départementale des élus socialistes et républicains présidée par le maire de Berre, Monsieur ANDREONI ?
- Faut-il également rappeler qu'en 2003, Monsieur Batiget alors en bonne santé s'était désolidarisé de vous et même opposé à vous en soutenant officiellement la liste conduite par un de vos anciens adjoints socialistes (voir tract) parce qu'il estimait que vous n'aviez pas les qualités requises pour assumer les fonctions de maire ?
- Faut-il informer notre population que pour cette élection, sans aucun scrupule de retournement de veste, vous vous êtes vous-même déclaré divers droite (voir preuve) et qu'au vu de la situation nationale vous vous êtes bien gardé d'en faire état et d'autant plus maintenant que le parti socialiste vient à votre rescousse pour tenter de vous aider à garder votre fauteuil ?
Tout cela ne serait pas grave Monsieur le Maire, si l'on ne connaissait pas la finalité de la chose :
- Avez-vous vendu notre commune au maire de Berre pour que ce dernier vous soutienne ?
- Avez-vous renoncé au recours en justice que je vous ai contraint d'engager pour récupérer les "un million d'euros" dont Monsieur ANDREONI, en sa qualité de vice président aux finances de l'Agglopôle voulait nous spolier ?
- Le Parti socialiste est-il redevenu officieusement votre camp mais alors n'en rougissez point et assumez une bonne fois pour toutes votre couleur politique ?
Monsieur Guillaume, vous qui n'avez rien à faire du devenir de Rognac, de ses intérêts et encore moins de ses habitants, dîtes-nous maintenant ce qu'il va advenir de notre commune avec un maire tel que vous ?
N'avez-vous pas honte d'agir ainsi ? Je vous plains sincèrement parce que ma conception de la politique est loin de la vôtre. Je me suis battue quotidiennement pour défendre les intérêts de notre ville, j'ai travaillé 12 heures par jour pour oeuvrer pour nos concitoyens pendant que vos loisirs vous occupaient... Lundi, je ne sais ce qu'il va advenir. Mais une chose est sûre. Je marcherai la tête droite et je regarderai nos concitoyens droit dans les yeux car durant cette campagne, je ne me suis jamais détournée de la vérité contrairement à vous.
Jamais, je n'aurais cru avoir cotoyé durant sept années un homme tel que vous. Pourtant nombreux sont ceux qui m'avaient alertée. Mais ma loyauté m'a fait me détourner de ces personnes qui vous connaissaient finalement très bien.
Je suis très fière de m'être séparée de vous parce que l'image que vous donnez aujourd'hui de vous même, je ne serais pas en mesure de l'assumer à vos côtés.
Les Rognacais savent désormais qui vous êtes véritablement et ont désormais le choix. Je leur fais entièrement confiance pour savoir ce qui est le meilleur pour Rognac.