Droit de reponse sur la Provence
A l'occasion de la cérémonie des voeux à la population organisée par l'équipe de la majorité, un article a été publié sur l'édition de la Provence pour relater le discours prononcé par le maire sortant. Je ne peux rester sans m'exprimer devant de tels écrits.
Bien que la loi interdise totalement au maire sortant de par sa position de candidat de faire état de sa candidature et que toute allusion politique à l'encontre des adversaires soit des plus mal venues lors de ce type de manifestation financée par les contribuables rognacais, il a été affiché une volonté nette de me discréditer en proférant des contre-vérités qui ont malheureusement été relayées sur le journal local. J'ai donc demandé un droit de réponse aux responsables de l'édition de la Provence qui ont accepté de le publier ce samedi 2 février 2008.
Le jour même où j'ai été démise de mes fonctions, j'ai fait publiquement part de mon souhait de conduire une campagne propre, respectueuse des individus. J'ai annoncé que j'entendais mener un débat de projet contre projet. Aujourd'hui, malgré cette position, force est de constater, qu'au travers des propos tenus et des écrits publiés sur des tracts ou sur le blog de campagne ou encore plus sur celui du comité de soutien du maire sortant, il est clair que la position adverse ne s'inscrit nullement dans cette démarche.
Depuis plusieurs mois maintenant, les insultes et les mensonges me concernant ne cessent d'être proférées en toutes occasions. Pour tous ceux qui n'auraient pas assité aux manifestations communales ou lu les publications diffusées sur l'ensemble du territoire communal, j'invite les internautes à vérifier la véracité de mes propos sur les blogs en question.
Pour ma part, je refuse catégoriquement de rentrer dans ce jeu qui démontre à ce jour que le manque d'arguments des membres de la majorité sortante à mon encontre les conduits à formuler seulement des attaques personnelles.
Mais les Rognacais ne sont pas dupes et comprennent que ces dénigrements et ces critiques n'ont qu'un seul objectif : tenter de les détourner de la vérité.
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Oui, pendant presque 7 années Monsieur le Maire ne s'est jamais impliqué dans la gestion communale.
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Oui, tout ce temps, j'ai du pallier son absence à de nombreuses réunions parce qu'il préférait s'adonner à d'autres occupations.
- Oui, j'avais choisi de le servir fidèlement et loyalement en montant au créneau systématiquement lorqu'il faisait l'objet d'attaques notamment de la part de l'opposition lors des conseils municipaux. Mon but n'était autre que de le protéger et éviter que sa méconnaissance des dossiers ne soit flagrante.
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Oui, pour permettre la concrétisation de nos engagements, j'ai du piloter l'action municipale à sa place et cela me vaut aujourd'hui les foudres de mes anciens collègues qui n'acceptent pas ma candidature qui met en danger leur reélection.
Le passé ne se refait pas. Monsieur le Maire doit aujourd'hui assumer les choix qui ont été les siens durant le mandat qui se termine. Mes interventions à son encontre se limiteront toujours à dénoncer cette vérité qui est, nous le savons tous, connue de la majorité de la population rognacaise.
Alors, je n'accepte pas que l'on m'accuse de mentir et d'attaquer directement et personnellement le maire.
Ce n'est pas ma façon d'agir et elle ne le sera jamais. Tous ceux qui ont assisté aux multiples réunions que j'ai organisées depuis le début de cette campagne, qu'elles soient de quartier, de proximité, thématiques ou autres peuvent en témoigner.
Je respecte totalement l'homme mais aujourd'hui le devenir de Rognac est en jeu. Alors pour que chacun des Rognacais puisse, en toute connaissance de cause, décider à qui il convient de confier les destinées de notre cité pour les 6 prochaines années, je me dois de dénoncer le comportement atypique du maire de Rognac et sa non implication dans les affaires communales.
Après, il appartiendra à chacun de faire son choix.
Corinne LUCCHINI