Bonjour,
en tant que personne travaillant dans le domaine des incendies de forêt, je tiens simplement à dire qu’une ligne de brumisation avec des asperseurs à 1 mètre du sol (ou plus) n’a absolument aucune utilité un jour de risque sévère, comme le jour de l’incendie. Avec la chaleur, et le mistral, l’eau s’évapore quasi instantanément et la baisse de température n’est réelle qu’à environ 50cm du brumisateur, et de l’ordre de quelques degrés. Ce dispositif, si il peut être efficace un jour de faible risque, sans vent, n’aurait rien changé le jour de l’incendie des barjaquets…
Elle a aussi le désavantage de stimuler la pousse de la végétation et donc de produire une plus grande quantité de « biomasse » qui viendrait alimenter un éventuel incendie passant par là…
Les opérations de débroussaillement ou la mise en place de coupures agricoles sont les dispositifs les plus efficaces, et aussi bien moins couteux pour la collectivité (et en passant le contribuable) ou pour le même prix ils permettent de protéger une zone bien plus importante.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Je veux bien croire ce que vous dîtes mais je ne peux le prendre pour argent comptant et cela d’autant plus que sur Rognac, les pompiers, spécialistes de la sécurité, avaient réclamé le maintien de ce dispositif de prévention.
Ce qui me dérange dans ce dossier, c’est une accumulation de faits qui prouvent le laxisme de la municipalité. Si l’on commence par la brumisation, elle a été arrêtée sans que quiconque soit prévenu. Sur le site de la ville, la municipalité se targuait encore de bénéficier de cet équipement et ce n’est qu’après mon intervention en conseil que la page en question a disparu. Le maire, lui-même, s’en servait d’arguments lorsqu’il recevait des administrés qui se plaignaient qu’il ne fasse pas respecter à certains habitants leurs obligations de débroussaillage… Difficile d’ailleurs de la faire lorsque le 1er magistrat en personne n’est pas en règle sur sa propre propriété ! Ajoutons à cela le fait que le président du SIMA, se soit targué d’avoir écrit à la mairie pour récupérer la propriété administrative de la brumisation pour en assurer l’entretien sans avoir jamais obtenu de réponse de l’élu chargé des risques majeurs donc de lui-même puisqu’il est l’adjoint en charge de cette délégation sur notre commune !!!!!
Ensuite que les parcelles communales n’étaient pas entretenues comme il se doit. Les photos en attestent. Mais qu’en revanche du côté des terres de l’adjoint aux risques majeurs, les travaux d’entretien n’ont pas manqué, il suffit d’aller faire un tour sur les plateaux.
Enfin que les préconisations de coupure végétale n’ont jamais été mises en oeuvre pas plus que la piste de désenclavement du secteur Vallon de Perrin.
Enfin, vous avez lu l’article avant d’adresser ce commentaire…. En votre qualité de spécialiste, je veux bien que vous me parliez de brumisation et de l’efficacité qui pourrait être remise en cause, mais quid des autres manquements. Croyez-vous sincèrement que la municipalité a pris ses responsabilités dans cette triste affaire ? Je n’ai pas peur de le dire : Non, elle a même fait preuve d’un je m’enfoutisme coupable !