Vous parlez à juste titre du maire et de ses acolytes mais si j’ai beaucoup de respect pour la femme travailleuse et compétente que vous etes vous vous devriez “contenir” Venterelli qui s’est couvert de ridicule lors des 2 premiers conseils municipaux (son image n’était déjà pas au top auprès des rognacais mais maintenant c’est pire). Ca ternit un peu votre réputation de sérieux et de compétence. chapeau pour la belle démonstration sur les blablabla de guillaume concernant les logements!
Réponse de Corinne LUCCHINI
La séance du conseil municipal a démontré effectivement la manière dont est traitée la question du logement social. La municipalité se contente d’attendre patiemment ques les opérateurs de logements sociaux veuillent bien faire avancer les dossiers. Inaction et attentisme : voila bien une fois de plus des attitudes qui caractérisent parfaitement l’équipe municipale. Tout cela est fort regrettable mais surtout préjudiciable pour nos administrés dans le besoin !!!
Depuis de nombreuses années, la ville dispose d’un certain nombre de logements ou locaux anciens acquis en vue d’une réhabilatation. J’ai appris lors de la séance du 24 avril que les opérateurs de programmes de logements sociaux refusaient de s’en charger tel que nos l’avions prévu. De plus, à ma question de savoir la solution envisagée par la municipalité pour pallier cette défaillance, il m’a été répondu, sans aucun état d’âme, que rien n’était à l’ordre du jour.
J’ai donc rappelé au 1er magistrat l’urgence de certaines situations familiales rognacaises. En effet pour certaines, attendre jusqu’en 2010 l’attribution d’un appartement est totalement impossible. J’ai donc suggéré d’entreprendre sur le budget communal ces réhabilations en sollicitant nos partenaires financiers habituels, tels le Conseil Général ou la Région qui avaient à l’époque accepté de nous subventionner pour ce type de travaux.
A cette occasion, nous avons une fois de plus assisté à la non maîtrise des dossiers par le Maire qui a affirmé que nous n’avions jamais eu de subventions auxquelles nous avions volontairement renoncé pour réaliser d’autres types de travaux. Meconnaissance, incompétence ou mensonge ? Quelque soit le choix, cela ne présage pas de bonnes choses pour l’avenir de notre ville….
Nous suivrons donc avec attention le devenir de ces locaux qui sont aujourd’hui murés alors que des familles se trouvent dans des conditions de vie inacceptables.
Faut-il rappeler que la gestion d’une commune est une question de choix. Dépenser par exemple plus de 36.000 € sans subvention pour renover un mur de cimetière pour une simple question d’esthétique (mais surtout parce qu’élections obligent) est indécent lorsqu’on sait que parallèlement, ces sommes auraient pu servir à renover des logements et éviter ainsi que des familles, sur le point d’être expulsées, encourrent le risque de se retrouver dans la rue…
