santoni sylvaine a écrit le 28 janvier 2011 à 13:47

Le 28 jan 2011 0

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LA PENSEE DU JOUR (la provence) ceux qui ne peuvent supporter d’etre hais ne doivent pas faire de la politique. il n’y a pas de destin sans haine…….et moi je rajoute faut etre fort pour faire de la politique surtout quand on est jalousée par ses adversaires. mais ces messieurs devraient apprendre à reconnaitre la qualité de leur adversaire en toute courtoisie

a bientot et bon rétablissement mde lucchini

Réponse de Corinne Lucchini

Je n’ai malheureusement pas l’édition de ce jour pour prendre connaissance de l’article de presse…. Toutefois, je peux vous assurer que le monde politique est cruel. Mon expérience me l’a appris. J’en ai souffert au début certainement parce que ma loyauté n’a pas trouvé l’écho que j’espérais. Etait-ce de la naïveté ? Non de l’amitié qui n’avait pas finalement lieu d’être avec certains individus dont j’avais mal cerné les motivations et dont les égos avaient été blessés à mort au simple fait de se sentir surpassés par une femme…

J’ai vécu ces désillusions qui m’ont conduite à analyser les raisons qui m’ont incitée à faire de la politique. Etre utile aux autres est finalement mon seul leitmotiv. Etre à l’écoute de mes concitoyens, analyser leurs problèmes pour tenter d’y apporter des solutions, fédérer et mobiliser autour de soi, imaginer, élaborer et concrétiser des projets entourée d’une équipe enthousiaste pour travailler pour le bien d’une population est tellement valorisant. Mener à terme des projets pour soi ou sa famille est bien évidemment enrichissant intellectuellement parlant mais travailler pour le plus grand nombre n’est pas comparable. Agir pour apporter sa pierre à l’édifice, pour faire évoluer sa ville, améliorer les conditions et le cadre de vie de ses concitoyens, rien professionnellement ne m’a encore apporté plus de satisfaction.

Il est vrai qu’en ce qui me concerne je n’ai jamais laissé les individus indifférents. Il faut avoir à l’esprit que tout homme ou toute femme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée de gens beaucoup plus sévères, qui ne font rien. C’est comme cela, il faut s’en faire une raison. En ce qui concerne la haine, je ne la comprends pas mais je fais avec. Parfois il n’y a rien à comprendre :pour ne prendre que l’exemple d’une personne que j’ai rencontrée ce mercredi sur le marché, en voilà une qui ne m’appréciait vraiment pas. Pourquoi ? Allez savoir car lorsque je lui ai tendu le tract avec mon nom dessus, elle m’a répondu ne jamais vouloir voter pour cette dame. En me parlant ainsi, j’ai compris immédiatement qu’elle ne me connaissait pas particulièrement et qu’elle avait même jamais du me croiser… Et lorsque je me suis aventurée à lui demander ce que Madame LUCCHINI lui avait fait, elle a été incapable d’avancer une quelconque argumentation à mon encontre. En désespoir de cause, elle m’a répondu : c’est une femme ! Notre société, vous le voyez a sérieusement besoin d’évoluer car parfois la haine ne se justifie chez les individus, certes, les plus limités intellectuellement, que par la seule différence de sexe….

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