Madame Lucchini quand vous écrivez :”Et cela est sans compter sur la nouvelle politique d’embauche mise en oeuvre récemment en vue des prochaines élections”
Alors là il faut m’expliquer car je ne comprends plus ??
ENCORE DES EMBAUCHES, mais pour faire quoi ? DES TOURS EN VOITURE ! Ah oui activité croissante des services techniques oblige, attention impératif : 2 agents par véhicule quand ce n’est pas 3 (on a les moyens à Rognac) et vas-y que je passe et que je repasse et que je surpasse…C’est vrai les services techniques ont l’air complètement débordés !
pendant que le personnel administratif lui,”squatte” le côté nord de la mairie, le plus souvent à 2 aussi, et parfois jusqu’à 4 voire 5/6 personnes.On a même l’impression avec le retour des beaux jours, que les PAUSES CIGARETTES ont tendance, non seulement à s’amplifier mais à s’allonger également. Certains sont de vrais inconditionnels!
C’est ce que François Dupuy appelle “le sous-travail”.Consultant pour de nombreuses grandes entreprises, il prépare pour la rentrée, un ouvrage qui révèle ce nouveau danger qui guette notre économie et qui touche aussi bien les entreprises privées que les administrations.
“Le sous-travail, un fléau qui gangrène la société française” à lire dans le journal “Les Echos” du 20/05/09.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Lorsque je parle de politique d’embauche, je fais état des accointances que les candidats ou leur famille entretiennent avec la municipalité. C’est désormais le 1er critère de recrutement . En ce qui concerne l’activité des agents, n’étant plus en poste, je ne peux cautionner vos propos car il m’est actuellement impossible d’évaluer les faits que vous dénoncez.
Mais sachez cependant que si certains agents adoptent de tels comportements, il ne faut surtout pas en faire une généralité. De nombreux fonctionnaires s’impliquent dans leurs missions avec le plus grand sérieux. Je peux en témoigner par l’expérience qui a été la mienne. Mais je sais aussi, pour y avoir été confrontée, qu’il suffit parfois de savoir motiver les personnels pour changer leurs mentalités.
Aujourd’hui, la remarque récurrente que me font les agents, c’est que tout le monde s’en fout. Des élus aux petits chefs qui ont été nommés non pas sur leurs compétences mais malheureusement sur leur capacité à caresser dans le sens du poil les décideurs….
A partir de là, il ne faut pas s’étonner. Le manque de compétences, l’absence d’objectifs bien définis et le désintérêt de la hiérarchie qui se traduit par un manque de reconnaissance entrainent inévitablement la démotivation du personnel et laissent alors la porte ouverte au plus grand laisser-aller !