Lettre ouverte aux candidat(e)s aux élections municipales
Permettez-moi de vous faire part de quelques réflexions.
Une commune de la taille de Rognac a la possibilité et doit veiller à demeurer un espace de paix, de convivialité, de vie saine, sereine et agréable, pour peu que son Conseil municipal :
- Ne soit pas l’expression d’un clan politico-politicien mais le creuset où la diversité des opinions de chacun, conseillers et administrés, se trouve harmonieusement sublimée.
- Ne s’attache pas à singer les grandes métropoles par des actions et réalisations où la recherche du prestige, de la grandeur, ne débouche trop souvent sur une accumulation de contraintes et de dépenses satisfaisant ceux qui les initient et en tirent gloire, mais charge de dettes ceux qui les subissent.
- Ne doit pas se croire obligé d’instaurer ou d’accroître des réglementations au-delà de ce que nécessitent le respect des lois (justes et intelligentes), des bonnes mours et des conditions existentielles humaines auxquelles nul ne peut échapper.
- Travaille, dans la juste mesure de ses moyens, à entretenir un cadre de vie plaisant en favorisant la propreté, la beauté, le charme, le calme et incite ses administrés à faire de même chez eux, en les y encourageant au besoin par des mesures appropriées.
- Associe toujours ses administrés à l’élaboration de ses projets, par une information claire, suivie, laissant place aux avis et suggestions de tous, de telle sorte que chacun se sente en partie propriétaire du patrimoine communal et non seulement des contribuables hébergés.
- Ne se croit pas obligé de se lier à des organismes politiques, financiers ou autres, au-delà de ce que nécessitent les besoins raisonnables, afin de ne pas être conduit dans des situations qui surpassent les possibilités et les capacités de la commune et, au final, la rende prisonnière de ceux qui prétendaient l’aider.
- S’emploie à promouvoir toute mesure de solidarité pour assister ceux des administrés qui en ont un réel besoin, dans le cadre d’un humanisme bien compris où rien ne peut être reçu en toute gratuité.
- S’efforce en toutes occasions à montrer, insuffler, encourager, les bienfaits d’un comportement moral conforme aux racines de notre Nation, dont notre Président a rappelé (bien que négligé dans son mini traité européen ! ) qu’elles étaient « chrétiennes », mais une « chrétienté » non désignative d’une quelconque « Religion », simplement et tout bonnement indicative de l’enseignement reçu de Celui dont elle tire son appellation et dont il faut rappeler qu’il n’a fondé aucune « Religion » mais seulement appelé à aimer Dieu et son prochain.
- N’oublie jamais qu’il est avant tout le « serviteur » de ceux qui lui ont accordé leurs suffrages, comme nombre d’élus et particulièrement députés et ministres paraissent si souvent l’oublier.
Alors, notre commune sera le lieu d’une grande famille où règne le bien, le beau et le sage, et où chacun peut espérer y vivre le plus heureusement possible.
Avec mes meilleurs voeux de réussite,
Réponse de Corinne LUCCHINI
Qui ne souhaiterait pas un tel conseil ? Pour ma part, j’adhère totalement. Il appartient effectivement à celui ou celle qui est désigné par ses concitoyens pour prendre en charge les destinées de la commune d’oeuvrer dans ce sens. Mais il appartient également à ceux qui sont les décideurs de faire judicieusement le choix de leur futur serviteur (conseil municipal) mais avant tout de celui qui sera en charge coordonner et de piloter l’action municipale et qui n’est autre que le futur maire.
S’engager à mesurer réellement les compétences, la motivation, l’implication, l’engagement et les valeurs de ce dernier et ne pas se contenter de l’apparence me semble donc essentiel si les Rognacais aspirent à une telle instance qui les représente.