On dit du jeu d’échecs que c’est le « jeu des rois et le roi des jeux ».
Une campagne électorale peut sous bien des aspects être assimiler aux théories du jeu d’échec.
Comme dans le déroulement d’une partie de ce jeu , il faut distinguer trois phases stratégiques : le début , le milieu et la fin de la partie .La phase du début comprend la mobilisation des pièces , ce que l’on appelle le développement. La théorie classe les débuts de parties en deux groupes distincts : les débuts ouverts relevant d’un jeu rapide accès sur l’attaque du camp adverse et les débuts fermés ,au développement plus lent , sans menaces au début , jeu positionnel visant à la solidité . Puis vient alors la phase du milieu de partie , le vrai combat ou se joue généralement le sort de la bataille. L’un des effets de cette bataille est la prise ou la perte des pièces . Et pour conclure , la fin de partie avec un déroulement allant soit jusqu’à la conclusion brutale d’un « echec et mat » imparable , demandant préparation , imagination et réalisé grâce à la conjoncture de plusieurs pièces ou aux subtiles manoeuvres des finales de pions.
Pour finir avec la comparaison entre campagne électorale et les échecs , voici les quelques principes généraux d’une partie d’échecs :
- Développer la partie en mettant en jeu toutes les pièces le plus rapidement possible
-Résister à la tentation d’attaquer trop tôt avec 1 ou 2 pièces seulement .
-Pensez toujours à l’importance stratégique des cases centrales de l’échiquier
-Eviter la sortie prématurée de la Dame , cible principale de votre adversaire
-Etre prudent dans l’avance des pions , seules pièces n’ayant pas de possibilité de marche arrière .
Je souhaite à Mme Lucchini qu’elle sorte gagnante de la partie d’échecs prévue sur Rognac .
Réponse de Corinne LUCCHINI
Un échec et mat se prépare. Il ne relève jamais du hasard sauf si en face vous avez quelqu’un qui croit jouer aux dames. La partie sur Rognac a débuté en 2008. J’ai depuis savouré chaque prise qui avait été méticuleusement préparée. C’est avant tout un jeu de stratégie et d’anticipation. Imaginer ce que va faire l’adversaire… ne jamais le surestimer ni le sous estimer pour préparer le coup d’après et d’après après … Savoir sacrifier quelques pièces pour préparer le coup fatal dont l’adversaire ne se relèvera pas. J’adore jouer aux échecs ! Vous en doutiez ?