Patrick B a écrit le 27 janvier 2013 à 19:54

Le 27 jan 2013 0

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Le flash infos de Rognac du mois d’octobre 2012 faisait état d’un dossier sur le patrimoine et les actions réalisées dans la ville concernant ce domaine.
On y trouver pas mal de détails concernant ce thème . Je comprends  tout à fait que ce type de document  relate tous les aspects positifs  en laissant de coté tout ce qui est négatif.
C’est de bonne guerre et toutes les mairies de toutes les villes de France et de Navarre font de même . Le citoyen « lambda » n’est toutefois pas dupe que ces écrits ont un petit coté propagande.  Expliquer à la population ce que l’on a fait , montrer les réalisations , c’est bien . Si on détaille celles-ci à la loupe , on peut y relever plusieurs niveaux :
- Celles qui sont  normales  car c’est le travail de toute commune pour l’entretien courant. Rien de bien excitant là dedans
-Celles qui sont discutables parce que faites sans concertation ou de mauvais goût
-Et enfin celles que l’on peut qualifier d’exceptionnelles de  par leur qualité et leur envergure.
Pour l’article en question , on peut effectivement y voir les deux premiers niveaux et pas du tout le troisième.
Et puis en dehors , il y a ce que l’on n’a pas fait pour le patrimoine. Là , on se garde bien de le mentionner dans la revue.
Alors on se dit « tout va bien dans le meilleur des mondes possibles « . Et bien non , tout ne va pas bien ! L’autre face du dossier , c’est ce que montre AEPR dans son article sur l’abandon de certains quartiers de Rognac . Alors , on peut se dire là aussi  » c’est de la propagande de Mme Lucchini » . Et bien pas du tout car nombre de  clichés ont été pris par des citoyens quelques peu révoltés et non pas par Mme Lucchini et son équipe.
Quelle honte , quel spectacle désolant de voir l’état du quartier « vieux chateau / skate parc / boulodrome  » en venant de la ZI  des Cadestaux coté Vitrolles !
Comment une commune , un maire , des adjoints délégués peuvent laisser ainsi à l’abandon tout un quartier ?
J’ai le souvenir d’un maire d’une grande ville du bord de l’Etang de Berre , Martigues pour ne pas la citer, qui une fois par semaine prenait sa propre voiture et faisait le tour de tous les quartiers afin de voir de ses propres yeux l’état de la commune. Et en rentrant à la mairie il rapportait ce qu’il y avait à faire ou ne pas faire et croyez -moi , les directives repartant vers les services concernés , si les semaines suivantes rien n’avait été fait , les murs de la mairie tremblaient de la voix de son maire. Je précise que celui-ci fut réelu sans interruption de 1968 à 2009 et au 1èr tour de scrutin à chaque fois . Si il a eu les voix de pas mal de tendance diverses , bien que le maire  fut d’obédience communiste , ce n’est pas un hasard.
Comme le dit souvent Mme Lucchini , on a à la tête des communes les personnes que l’on y met.

Réponse de Corinne LUCCHINI

Pour faire un tour en voiture, faut-il encore se sentir concerné.. Et puis pour voir ce qui ne va pas, faut-il également être soucieux de l’ordre et ne pas vivre soi-même dans un environnement laissé à l’abandon… Inutile d’en dire plus, chacun comprendra !

Quant au journal de Rognac, ce n’est plus de l’information mais un vrai journal de propagande  qui enjolive tout et va jusqu’à manipuler l’opinion par des fausses vérités. Je suis effectivement révoltée quand je vois l’état de certains quartiers sur des photographies que m’adressent des administrés. Je n’ai plus autorité, donc inutile de décrocher mon téléphone pour signaler les faits. Et puis si je vois ce qui ne va pas, les 23 élus de la majorité ainsi que ceux des deux autres groupes d’opposition qui collaborent pleinement avec l’équipe Guillaume ne sont pas aveugles et doivent le voir tout autant. Mais force est de constater que tout le monde n’a en que faire !

Moi, personnellement j’ai aujourd’hui honte de l’état de Rognac. Je peux vous assurer que lorsque j’étais en poste, il n’y avait pas besoin de faire trembler les murs de la mairie pour que les choses se fassent. Je n’avais qu’à signaler les faits aux agents qui s’empressaient de remédier aux problèmes. Ils savaient tous que j’avais à coeur que des solutions soient apportées au plus vite, et si cela ne pouvait être le cas, ils se devaient de me fournir des explications plausibles pour que je les transmette aux administrés.

J’étais tout simplement impliquée, concernée, engagée…. et tous les agents de la collectivité, du 1er au dernier, le savaient tout autant qu’ils savent aujourd’hui combien ces élus n’ont que faire de ces soucis-là. Ils les savent aussi bien trop occupés à trouver toutes les occasions possibles pour briller sous les feux des projecteurs ! Ils ne peuvent pas tout faire …

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