Pour revenir à ce qu’écrivait sur ce blog le monsieur concernant l’accès Internet mis a la disposition des habitants via des PC en libre service , je pense en effet qu’un minimum de matériel informatique se doit d’être consacrer à ce domaine par les mairies.
De nos jours , cet outil est primordial et c’est aussi un instrument d’intégration social non négligeable.
Ce sujet me rappelle l’intervention du maire de Rognac lors d’un conseil municipal ou ( si ma mémoire est bonne ) évoquant des problèmes sur l’informatisation du site internet de la mairie , celui-ci lut une note ou il était question de Go ( gigaoctet , unité de mesure de quantité de mémoire en informatique ) qui par la bouche de Mr le maire se transforma en GO , comme le verbe « aller » en anglais . Cela fit bien rire l’assistance , d’autant que le maire ajouta « avec toutes ces abréviations de nos jours ! » Au delà du fait plutôt comique de la scène , comme on dit vulgairement dans le midi « ça marque mal ! » .En effet , pour un maire , en place
depuis des années, qui plus est , propriétaire d’un officine commercialisant autre chose que des légumes , ne pas maîtriser les bases du vocabulaire informatique , oui « ca marque mal » . Si il avait relu la note , il aurait pu au moins se faire expliquer le terme en question par le rédacteur de celle-ci , il aurait été de fait moins ridicule .
Enfin , bref , tout ceci n’est pas bien grave , si ce n’est que cela démontre son peu d’attrait pour ce domaine de la vie quotidienne .
Réponse de Corinne Lucchini
Vous êtes un fin observateur… Effectivement, l’informatique est un monde abstrait à la fois pour le maire mais également pour nombre de ses élus. Cela n’excuse cependant en rien le fait qu’ils se permettent du jour au lendemain de supprimer un service que nous avions mis à disposition des Rognacais sous prétexte qu’ils n’ont eux memes aucun intérêt pour la chose.
Aujourd’hui réduire la fracture numérique est un enjeu important et les collectivités ont les moyens d’y contribuer. Voir cette municipalité à mille lieux des préoccupations quotidiennes que peuvent rencontrer les administres les plus modestes est désolant !