C’était l’époque du chemin de fer à vapeur , du passage à niveau manuel séparant le Rognac du haut de celui du bas , du pont tournant de la gare de triage , des châteaux d’eau pour étancher la soif de ces monstres d’acier. C’était une époque sans l’autoroute , ou les gamins de Rognac se désaltéraient l’été aux fontaines à manivelles du boulevard , ou les marchands ambulants de brousse , d’huile ou de pains de glace passaient dans les quartiers .
Je suis né à Rognac en plein milieu de ces années 50 . A cette époque , la clinique du bord de la RN113 n’existait pas encore . Les mamans du village donnaient naissance à leurs progénitures dans la petite clinique aujourd’hui disparue qui se situait dans l’environnement de l’actuelle mairie. Familles nombreuses aidant , elles se retrouvaient ainsi à des époques régulières . Dimanche 26 mai c’est la fête des mamans , de toutes les mamans . J’aurais une pensée toute particulière pour la mienne , celle qui m’a mis au monde dans le milieu de ces années 50 , dans un Rognac qui n’était encore qu’un petit village et ou malgré tout il faisait bon vivre . Se « servir du passé pour construire l’avenir » , voila une maxime qui fait plaisir à lire sous la plume de celle qui sera peut être la première « maman » à occuper le fauteuil de premier magistrat de la ville de Rognac.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Les Rognacais sont les seuls à pouvoir le décider ainsi. Ce soir, j’étais présente au Show dance 2013 qui s’est déroulé au CAM. Il s’agit de l’action menée dans toutes les structures jeunesse et les écoles de Rognac durant le temps libre. Des animateurs sont chargés d’occuper les enfants et c’est au travers de la danse et la préparation d’un méga show que l’on peut mesurer tout le travail réalisé.
Depuis la tribune, j’étais fière en ma qualité d’ancienne 1ère adjointe qui a eu en charge la jeunesse et qui a mis en place la politique qui est encore d’actualité à ce jour. J’ai personnellement recruté la coordinatrice des structures jeunesse ainsi que le directeur du service qui font ensemble sur Rognac un travail magnifique.
Vous me parlez de sensibilité de maman, la mienne s’est à l’époque exprimée quand il a fallu définir la politique jeunesse. Beaucoup a été fait mais beaucoup reste à faire. Je ne veux justement pas que nos jeunes soient les laissés pour compte. Les politiques électoralistes qui sont menées actuellement par la majorité ne sont pas tournées vers notre jeunesse et je le regrette. Alors je ne peux qu’adresser un grand bravo à tous les animateurs, aux équipes d’encadrement, à Nathalie, Serge et les autres pour ce dévouement pour nos enfants. Sans eux, notre jeunesse serait tout simplement oubliée et cela d’autant plus que c’est le maire qui a gardé dans son giron la délégation. Lui ou personne, les Rognacais l’ont semble-t-il compris. Donc tout le mérite revient aux acteurs de terrain !
