Très intéressant l’article sur les aspects historiques de Lançon de Provence .
Juste une précision concernant la tour pentagonale citée dans le commentaire , dite tour de la « reine Jeanne » , il y a parfois une confusion sur l’origine de cette appellation. Au XIV ème siécle , il y a bien eu une « jeanne » en Provence , mais elle était reine de Naples et seulement comtesse de Provence . L’autre Jeanne , Jeanne de Laval , La reine Jeanne dite reine de Provence était l’épouse du roi René et vécue elle au XVème siècle , soit un siècle plus tard . Bon nombre de châteaux , tours et autres monuments portent le nom de « reine Jeanne » , mais les experts sont partagés pour savoir laquelle des « Jeanne » dont il est fait référence. On pense généralement qu’il s’agit de l’épouse du roi René qui a véçu beaucoup plus longtemps en Provence . Voila pour l’anecdote et la petite et modeste précision historique.
Enfin , merci de rappeler le peu d’intérêt que la municipalité de Rognac a pour son propre patrimoine historique. C’est bien gentil pour un maire , d’être fier de vanter et mettre en avant la culture et les traditions provençales , cela fait « authentique » comme l’écrivait Marcel Pagnol , mais cette fierté se lézarde vite lorsque l’on est incapable de protéger sur la commune un pigeonnier du XVIème siècle .
Réponse de Corinne LUCCHINI
Merci pour toutes ces précisions qui montrent votre attachement à notre culture et nos traditions provençales. Tout au plus, nous avons sur Rognac l’association Coupo Santo qui une fois l’an offre une représentation de la crèche vivante…
Il faut comprendre qu’à Rognac, il y a les mots écrits sur les éditos ou prononcés dans les discours et il y a les actes. Jamais avant ce mandat, je n’avais vu un maire laisser creuser un tel fossé entre les deux. Votre courrier à propos de la dégradation du Pigeonnier resté sans réponse le démontre. Le maire affirme aimer sa commune, mais franchement si tel était le cas il ne la laisserait pas se dégrader ainsi… Il y a des coins dans un tel état d’abandon, que cela fait peine !
