Les petites allégations , d’un petit élu , chargé d’un petit pouvoir, d’une petite commune comme Velaux sont comme la définition de l’eau : inodore , incolore et sans saveurs. Pour paraphraser la célèbre réplique du Comte de Mirabeau durant la révolution française , que ces élus n’oublient pas « qu’ils sont là par la volonté du peuple , mais qu’ils peuvent en être virer aussi par cette même volonté du peuple ». Tout ceci n’est que clapotis tout à fait anecdotique.
De plus , face au monstre administratif qui se prépare avec la création de la métropole , ces gens là seront encore bien plus… »petits ».
Juste pour ma curiosité personnelle , question pratique maintenant , celle-ci s’adressant à Mme Lucchini :
Dans l’équipe actuelle à la mairie de Rognac , il y a une personne qui occupe un poste de conseiller du maire. Ce poste est-il pérenne , obligatoire , nécessaire et quand sera t’il si vous accédez au poste de maire ? Dans le cas d’un changement de majorité municipale , que devient cette personne qui me semble t’il n’est pas un élu , mais un employé à la mairie ?
Merci et bon courage à vous !
Réponse de Corinne LUCCHINI
L’expérience que nous avons eue à Rognac dans le domaine des collaborateurs de cabinet a toujours été un échec avec M. Guillaume. Pour refaire un historique, M. Kalaidjian, l’ancien conseiller de M. Batiget était parvenu à rentrer sur notre liste pour être élu et une fois élu, il a largement contribué à la scission en interne qui a eu lieu en 2003. A l’occasion des élections partielles que cela a provoqué, il s’est présenté contre M. Guillaume.
Celui que nous avions récupéré en 2001 qui venait de la Préfecture, se permettait lui de prendre des décisions et de fustiger le maire en public. J’ai donc du négocier très rapidement son départ pour éviter qu’il ne ridiculise plus longtemps M. Guillaume, ce qui fait que nous avons fonctionné durant tout le mandat 2001/2008 sans collaborateur de cabinet.
J’écrivais d’ailleurs les discours au maire et tout ce qu’il était possible de faire pour éviter ce type de recrutement que je redoutais. Mais l’histoire a recommencé après mon départ. Celui qui a été nommé en mars 2008, a clairement démontré sa volonté de nuire. L’orientation malheureusement qu’il a fait prendre à cette municipalité est une évidence sauf pour le principal intéressé, à savoir le maire, mais c’est son problème. L’inconvénient avec M. Guillaume, c’est que vu son peu de caractère, de charisme et son manque d’implication, ses conseillers ne le conseillent pas mais agissent à sa place avec pour seul objectif de prendre son fauteuil .
Personnellement, j’ai préféré partir. Travailler pour une femme ou un homme quels qu’ils soient, dont les compétences ne sont pas à la hauteur des enjeux, est un calvaire lorsqu’on a un peu d’amour propre. Jouer le rôle de « maire par procuration » sans en avoir la légitimité a d’ailleurs abimé mon image puisque beaucoup de Rognacais ont cru que je voulais jouer le calife à la place du calife. Sauf qu’à Rognac, depuis le départ de Georges Batiget, il n’y a jamais plus eu de véritable calife.
J'ai pour ma part servi loyalement M. Guillaume jusqu’à ce que je découvre grâce à l’actuel collaborateur combien M. Guillaume n’a peu de considération pour ceux qui le servent. L’actuel « conseiller » était un informaticien que j’avais pressenti pour s’occuper de la com. Après mon départ, il est parvenu à devenir le conseiller du maire et je le remercie pour les erreurs monumentales de stratégie qu’il a commises. Je sais de source sûre qu’il entend se présenter sur la liste du maire sortant. A ce titre, la loi lui impose de démissionner avant le 1er tour de scrutin…. Si ce n’est pas le cas, de toutes façons, son contrat de collaborateur de cabinet sera rompu d’office avec la fin du mandat de l’actuel maire.
P.S : juste pour l’anecdote, vous imaginez M. Guillaume défendre Rognac dans l’arène politique avec des Gaudin, Teissier, Guerrini, Carlotti, Menucci, et autres loups de la Politique… Ca promet !