Le monsieur qui évoquait des problèmes d’insécurité a raison . Chaque portion du territoire qui est déserté par la surveillance est accaparé par la délinquance . Il ne faut pas se leurrer , les voyous opèrent là ou ils sont le plus à même d’être tranquilles . Clamer haut et fort le principe de tolérance zéro reste de la rhétorique si en parallèle les moyens ne sont pas à la hauteur des enjeux . Oui la sécurité a un coût , et alors ! Le contribuable préfère voir des véhicules de la PM circuler en pleine nuit plutôt que de voir des élus se pavaner devant des réalisations de prestiges , c’est nettement plus efficace contre cette délinquance qui pourrit la vie des gens , même si c’est moins glamour.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Je lis comme certainement beaucoup de Rognacais les documents que mon adversaire distribue et je suis sidérée par son incapacité à se remettre en question. Il y promet tant de choses qu’il n’est déjà pas capable aujourd’hui de mettre en œuvre. Prenons par exemple la tolérance zéro avec les incivilités, la lutte acharnée contre les tags. Alors je vais vous prendre deux exemples que le maire de la commune de Rognac ne peut à ce jour ignorer et pour lesquels son immobilisme montre bien que ses promesses n’engagent que ceux qui les croient.
Le 1er concerne les tags. Tous les jours pour rentrer chez lui, le 1er magistrat passe devant ceux qui sont sous le pont des matelots et sur la portion de mur en béton au niveau du marchand de matériaux. Cela fait des mois qu’il y a à cet endroit là les exploits d’un taggueur. Mais peut-être le maire les considère-t-il comme un art et non pas comme une dégradation contre laquelle il faut lutter pour éviter qu’elle ne s’étende .
A sa pharmacie des Barjaquets, combien de clients se plaignent des insultes, des menaces et des détritus jetés à même le sol par des jeunes peu respectueux des règles du bien vivre ensemble. J’habite ce quartier et il est plus que rare que la police se montre à cet endroit-là pour rappeler à cette jeunesse qu’aux Barjaquets, ce n’est pas la loi de la jungle…
Ce ne sont que deux exemples mais significatifs des paroles non suivies d’actes que l’on nous sert depuis 6 ans. Les Rognacais souhaitent-ils en reprendre pour 6 ans ???