« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. ». Cette citation de G . Clémenceau illustre bien ce que tout prétendant au fauteuil de maire d’une ville doit avoir en tête. Se fixer un cap, un but ,ensuite dire lequel et pourquoi puis pour finir faire ce que l’on a dit .
Alors bien sur , les promesses de campagne peuvent être légion , rien de plus simple . Il suffit pour cela d’aller dans le sens du poil de l’administré et d’aligner une tonne de propositions plus démagogues les unes que les autres . Pour paraphraser notre président , le postulant au fauteuil de maire pourrait tout aussi bien déclarer « Moi maire de Rognac …» mais bon ce type de propos ramènerait trop vers un type de situation peu glorieuse comme c’est le cas actuellement avec son inventeur .
Du reste , je pense que les étendards fleuris se feront discret durant la prochaine campagne des municipales . Les Ronsard en herbe seront certainement gênés « d’aller voir si la rose qui en mai dernier avait éclose », Encore plus à gauche , c’est le désert , pas de Gobi mais presque , tellement les propositions d’un autre temps sont rengaines et fatiguent les neurones. A l’opposé , de l’autre coté de l’échiquier il y a l’extrême droite qui s’efforce de se draper des vertus de la démocratie pour tromper son monde et cocufier l’électeur le moment venu en ouvrant les vannes à venin de la haine . Si par malheur , une telle liste voit le jour sur Rognac , gageons que les citoyens sauront les renvoyer à leurs chères études.
Mais parlons de Rognac justement . L’équipe sortante on la vu à l’œuvre durant toutes ces années. L’heure du bilan a sonné et il est plutôt… pale ! A noter qu’avec le projet d’urbanisme du centre ville , l’encéphalogramme du malade est définitivement
celui d’une moule , c’est à dire plat !
Reste l’équipe AEPR avec à sa tête Mme Lucchini . On peut critiquer , on peut ne pas être d’accord , mais force est de reconnaître qu’il y a là matière à idées . Cette équipe n’avance pas masquer , elle est droite dans ses bottes ( de sept lieux , il faut au moins cela pour arpenter toutes les rues de la ville!) , elle va au contact des gens avec dans sa tête la citation de G, Clémenceau !
Réponse de Corinne LUCCHINI
Nous n’avons qu’un discours et pas une palette de réponses que nous adaptons en fonction de l’interlocuteur que nous avons en face. Nous avons un cap et nous le garderons. C’est cela notre force !