La municipalité persiste et signe . Dans la revue Rognac infos , on découvre un long article concernant les travaux du centre ville . Encore une fois , on nous parle de la « réalisation d’un cours provençal longeant le Bd J. Jaurès » (page 16) . Sur quelle planète ces élus vivent-ils pour ainsi discourir sur un thème dont à l’évidence ils ne maîtrisent pas la définition . Ou voient-ils quoique ce soit de « provençal » dans cette réalisation ? Que l’on parle de travaux de réhabilitation , je peux l’admettre , mais évoquer un style qui est loin d’être dans les faits , c’est hallucinant ! J’invite ces messieurs à venir voir les travaux faits en centre ville de Marignane , sur le cours devant la mairie , là oui on peut évoquer un cours provençal . Concernant le centre des seniors , inutile de revenir dessus et sur ses surnoms ( église évangélique , super marché alpin et j’en passe ) tellement l’extérieur surprends . En ce qui concerne le centre culturel , extérieurement la façade a été conservée dans son ensemble , c’est un bon point pour ce qui concerne la partie haute qui s’intègre bien . Mais alors , le carton rouge concerne le bas en pierres apparentes ( page 20 du document ). Alors là si l’on me rétorque que c’est provençal , Frédéric Mistral va se retourner dans sa tombe . Que les soit disant experts municipaux en architecture provençale regardent la photo juste à coté (page 21) et ils verront ce que les anciens ont fait en terme de murs en pierres calcaires , bien plus proches de notre terroir que ce qui ressemble au mur d’un refuge de moyenne montagne alpine ( encore les Alpes !!! ) . Et cerise sur le gâteau , situé en face d’une église du XVIIème siècle . Lorsque l’on évoque le patrimoine d’une ville , il est facile d’y accoler des mots , cela ne coûte pas , mais lorsqu’il s’agit de mettre en pratique des concepts , on est dans ce cas présent loin du compte .
Réponse de Corinne LUCCHINI
Il y a bien longtemps que je ne lis plus les bla bla qui sont écrits sur le Flash infos. En revanche, comment ne pas rester interloquée devant un pavé aussi important de photos qui n’a pour seul objectif que de vanter les réalisations de la municipalité.
Une succession interminable de photos qui par elles-mêmes ne présentent en fait aucun intérêt, car elles n’ont pas été prises sous un même angle, ce qui aurait permis d’afficher l’avant et après. Mais il est vrai que la différence n’étant pas très flagrante et parfois même désavantageuse, notamment pour le Bastidon, la rédaction a sans doute préféré s’abstenir. Si c’est pour vanter les 10 millions d’euros investis dans ce cœur de ville, c’est plutôt loupé, car ce cœur de ville n’est pas prêt de battre tant il y a peu d’attrait pour attirer du monde…
En revanche, combien a encore coûté ce journal ? A titre d’exemple un feuillet 4 pages c’est du 2000 euros, le journal lui c’est 28 pages, sur un papier nettement plus cher du fait qu’il soit glacé… Si cela avait un certain intérêt pour les habitants, on pourrait comprendre que l’argent public soit dépensé en communication, mais là franchement… c’est de l’argent une fois encore jeté par les fenêtres !
