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Patrick . a écrit le 20 juillet 2013 à 20:30

Le 20 juil 2013 0

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Vous avez entièrement raison Mme Lucchini , faire « les marchés » pour les politiques , ce n’est pas le top , c’est même ringard . Cela fait vieille France , le politique flattant la population et puis hop après ( comme avant du reste ) plus personne . C’est prendre l’électeur pour un gogo du style « alors mamie faudra aller voter dimanche  » . Personnellement je n’ai jamais pris un tract sur un marché et de qui que ce soit . C’est au politique de venir mouiller sa chemise , discuter avec les gens en personne . Le reste c’est du bidon !
Votre démarche est plus noble , plus efficace et franchement même si cela vous coûte en temps , en volonté ,  soyez assurée , les gens approuvent . Vous avez ouvert l’action politique sur Rognac au modernisme, privilégiant le contact individuel aux niaiseries des candidats sortis du chapeau à la dernière minute  alors que les mois,  les années précédentes , ils somnolaient lascivement . Mme Lucchini , votre action , si elle ne paie pas c’est à désespérer et croyez moi les seuls responsables se seront  alors  les électeurs et à eux seuls  d’assumer le devenir du futur .
La société française est à la dérive . Perte des valeurs , piétinement du respect  , ignorance des principes de base , et les politiques de tous bords ne sont pas exempt et ce à tous les niveaux .
Vous tirez par le haut les valeurs de cette  action politique par vos échanges avec les administrés , votre connaissance des dossiers et votre engagement. Que vous soyez élue ou pas dans quelques mois , des femmes et des hommes politiques de votre trempe sont plus que nécessaires pour contrer le ronronnement lascif de notables autosuffisants.

Réponse de Corinne LUCCHINI

En termes d’investissement, je reconnais que c’est énorme et je remercie mon équipe de suivre le rythme que je lui impose. Ce n’est qu’un avant goût de ce qui nous attend si nous sommes élus. Depuis novembre, 6 jours par semaine, nous sommes sur le terrain pour que les Rognacais puissent devenir acteurs de leur avenir et non pas le subir. Je vous avoue que le soir, avec cette chaleur, je rentre fatiguée mais le lendemain je repars avec la même envie et je dirai même que cette proximité avec les Rognacais me booste chaque jour davantage.

Hier j’ai rencontré la maman d’un employé qui m’a fait un aveu.  Avant de me rencontrer, elle avait de nombreux à priori sur moi et elle m’a fait rentrer car elle avait l’intention de me dire vertement ce qu’elle pensait de moi et qui était conforme à la caricature que mes opposants brossent de moi : une femme autoritaire aux dents longues, avide de pouvoir et qui a voulu jouer au calife à la place du calife… Les 6 années écoulées ont permis déjà à chacun de mesurer qu’il n’y a jamais eu de calife depuis le départ de Georges Batiget et si cette dame ne m’a pas « enguirlandé » pour reprendre son terme, c’est tout simplement parce qu’au fur et à mesure de notre conversation, elle a compris qu’elle avait été victime de ces « on dit » sur ma personne. J’ai été touchée par sa sincérité et plus encore quand elle m’a remercié pour ma démarche. Ce qu’elle prenait pour de l’agressivité dans mes écrits, elle en a compris le sens qui n’est autre qu’une volonté d’informer…

Il est vrai qu’à Rognac, avant moi, jamais personne ne s’était autant impliqué et avait pris à témoin les Rognacais yeux dans les yeux. Effectivement, deux ou trois mois avant les élections, les candidats sortaient du chapeau et commençaient leur manège. Ce n’est pas ce que je fais. Depuis le lendemain des élections de 2008 et malgré ma défaite, je suis sur le terrain et je me suis attelée à défendre les intérêts de la population et à lui faire savoir ce qui selon moi n’allait pas dans le sens de l’intérêt général.

Ces « on dit », que je dois aux élus, ont été relayés par des personnes crédules. La guéguerre perpétuelle que mènent la majorité et des autres groupes d’opposition à mon encontre me laisse de marbre car je suis loin de tout cela, mais elle a eu des effets négatifs sur mon image que je gomme jour après jour. Cette enquête à grande échelle auprès des Rognacais n’est pas faite pour critiquer mes opposants contrairement à eux, et c’est là notre force car elle pousse simplement  la population à s’interroger sur ce qu’il va et ce qu’il ne va pas dans notre ville. C’est le ressenti de chacun que je prends en compte et je peux vous assurer que la population apprécie que je me déplace en personne pour venir lui demander son avis. C’est bien sûr l’occasion d’expliquer l’envers du décor, celui que ma connaissance des dossiers me permet de cerner et dont une grande partie de nos concitoyens n’a pas conscience. En n’étant que factuelle, la prise de conscience est immédiate et à mon départ, tous ont conscience que Rognac ne sera que ce qu’ils en feront. Ce choix leur appartient et ceux que j’ai rencontrés ne pourront jamais dire « je ne savais pas »….

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