a rognac la misere est la mais la mairie s’en foue moi j’ai vu le maire pour explique j’ai perdu mon emploi j’ai ma mere et une fille avec moi j’ai divorce et je suis en sur endetement a cause de mon mari je suis en divorce et j’ai pas 5 euro pour vivre. j’ai tout dit j’ai un toit jusque mars et apres je sait pas j’ai fait un dossier au social mais bon les apart c est pas pour nous.. mon ami me montre sur internet ce que vous fetes j espere que vous serait notre maire je votere pour vous car on voit que vous c est pas pareil
Réponse de Corinne LUCCHINI
Quand on assiste à ce genre de débat, on ne ressort pas indemne. La misère atteint parfois des niveaux impensables… Rognac n’est effectivement pas épargnée et votre cas le montre bien. Tout responsable politique a le devoir de développer une politique sociale digne de ce nom. Sans tomber dans l’assistanat que je récuse, il faut tout mettre en oeuvre pour remettre le pied à l’étrier à ceux qui, comme vous, sont accablés. Sans emploi et sans logement, on perd toute dignité et la vie s’écroule…
Or, a Rognac en matière de logements, le retard que la municipalité a laissé prendre aux bailleurs sociaux est inadmissible tout autant que l’absence totale d’une politique économique pourvoyeuse d’emplois. Voir les entreprises quitter Rognac ou fermer est insupportable d’autant qu’aucune mesure n’est prise pour tenter d’attirer de nouvelles implantations.
Chaque fois que je suis interpellée de la sorte, je ne vous cache pas combien je suis mal. En ma qualité de conseillère municipale d’opposition, je n’ai plus aucun moyen d’agir. Cette impuissance, que j’espère temporaire, me plonge dans une colère indicible et cela d’autant que les gaspillages de la municipalité se succèdent. L’exemple du déplacement de la statue le prouve une fois encore…
A Rognac, le montant de la subvention attribuée au centre social a été diminuée deux années de suite cumulant une baisse totale de 13%. Les associations caritatives se sont vues elles aussi privées de subventions. Aussi, je vous le dis : Feu Madame Grassi manque véritablement à Rognac. Voilà encore une femme de conviction et d’engagement qui en sa qualité d’adjointe au social n’aurait jamais accepté ce genre de décisions indécentes en cette période de crise. Elle ne faisait pas partie de ces adjointes godillots. Même si elle n’était pas toujours facile, son dévouement aux autres était sincère et elle n’a jamais fait partie de cette catégories d’élues qui passent le temps… en feignant de s’occuper de la misère qui accable véritablement certains de nos concitoyens !