il n'y a toujours pas de place en crèche. la liste d'attente est immense. j'attends un bébé et j'ai donc prévu une gardienne privée. c'est dommage car je préfère la garde collective. Les petits sont ensemble et c'est mieux pour eux. il faut donc prévoir un agrandissement ou la construction d'une garderie en plus.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Une collectivité se doit effectivement d'offrir un moyen de garde pour les tout-petits afin de faciliter la vie des familles. A Rognac, nous disposons de plusieurs modes de garde tels que la crèche collective, la crèche familiale et une halte garderie. Un réseau d'assistances maternelles indépendantes vient compléter cette offre. En novembre 2005, l'ouverture de la nouvelle structure du Petit Prince nous a permis de réduire le déficit du nombre de places. En doublant la capacité d'accueil, Rognac a ainsi rejoint la moyenne des villes de même strate.
Je connais bien le dossier puisque en tant qu'élue chargée des finances mais aussi de la jeunesse, j'ai personnellement négocié avec les représentants de la CAF pour obtenir la refonte du Contrat Jeunesse et Petite Enfance. Le contrat d'objectifs que nous avons signé en 2003 sur la politique Petite Enfance a porté la participation financière de la CAF de 50 à 70 %. Nous avons ainsi pu créer le Pôle de la Petite Enfance d'une capacité de 60 places. Mais il faut savoir qu'en 2006, ce contrat arrivant à échéance, les conditions de financement qui nous avaient été accordées ont été revues à la baisse. Cet organisme co-financeur apporte désormais sa contribution seulement à hauteur de 50 % des côuts de fonctionnement tout en nous imposant des contraintes supplémentaires importantes (taux de remplissage à atteindre impérativement au risque de ne plus être du tout suvbventionné). De plus, nous subissons également le désengagement total de ce partenaire sur le financement des actions qualitatives qu'il nous avait lui-même imposées en 2003.
Au vu de la fréquentation actuelle, du coût de fonctionnement qu'il nous est impossible de réduire si nous voulons maintenir la qualité d'accueil des tout-petits et de la baisse sensible des aides octroyées par la CAF, il est malheureusement impossible d'envisager raisonnablement l'augmentation des places d'accueil dans l'immédiat.