bonjour
je suis à la recherche d'un appartement. Le centre social ne propose rien. Le maire m'avait promis un appartement parce qu'il devait s'en construire mais rien ne se fait. Je vis avec ma petite fille et je suis toujours hébergée chez mes parents.J'ai un travail mais on me propose rien. Je sais que le maire n'a pas envie de faire construire. Vous que voulez-vous faire ?
Réponse de Corinne LUCCHINI
Je sais madame combien il est difficile aujourd'hui de se loger à Rognac. Notre ville est soumise à la loi SRU qui nous impose un quota de logements sociaux. Si on suit les textes à la lettre, il nous faudrait aujourd'hui construire plus de 500 logements, ce qui est bien plus que la demande locale. Pour ma part, je me positionne clairement pour la construction d'un nombre raisonnable de logements dits "sociaux". Au-delà des enfants des familles rognacaises qui grandissent et qui ne peuvent plus s'installer dans la ville qui les a vu grandir, l'évolution des ménages fait qu'il y a de plus en plus de familles monoparentales. Ces parents qui n'ont qu'un seul salaire doivent impérativement se loger à des loyers accessibles.
Juste avant mon éviction, j'ai rencontré Monsieur le Sous-Préfêt. Il s'inquiétait justement de la position de la ville sur cette problématique et au travers des discussions que nous avons pu avoir, il a pris acte de la volonté de la commune de concrétiser les projets en cours d'étude. Les 25 premiers logements verront donc probablement le jour vers la fin 2008 début 2009 s'il n'y a pas de retard dans les démarches qui ont été engagées notamment avec l'Opac.
Si les Rognacais me font confiance, comme je l'ai dit à Monsieur le Sous-Préfêt, j'ai pour ambition de répondre au plus vite à la demande locale en terme de logements. J'attacherai une attention particulière à l'intégration architecturale de ces nouvelles habitations car il n'est pas question d'implanter des ensembles qui viendraient dénaturer le caractère villageois de Rognac.
Ce dossier demandera beaucoup d'énergie, d'investissement mais aussi d'attention mais je peux vous garantir qu'en ce qui me concerne, je ne me contenterai pas de faire de belles promesses. Je m'attélerai à remplir nos obligations dans ce domaine d'une part pour le confort des familles rognacaises et d'autre part, pour éviter que notre ville (plus précisemment les contribuables) continue à s'acquitter encore des années durant de la lourde pénalité (188.000 €) dont elle est redevable du fait du déficit de son nombre de logements sociaux.