jean a écrit le 27 juin 2011 à 9:16

Le 27 juin 2011 0

Dans ARCHIVE COMMENTAIRES

inacceptable indigne meme ! il n’est pas a sa place un point c’est tout ! on se demande comment un tel individu a pu etre elu mais surtout reelu. en politique la patience est mere de sagesse votre heure s’approche. bien a vous

Réponse de Corinne LUCCHINI

Au risque de me répéter, son élection de 2001, j’en suis responsable. A cette époque, je pensais avoir face à moi un homme qui n’était pas de communication mais qui se révèlerait gestionnaire. J’ai donc pris les choses en main. J’ai rédigé son programme, fait sa campagne dans son intégralité, monté l’équipe. Trois mois après les élections, j’ai été alerté par les agents du cabinet qu’il y avait un véritable souci. Le nouveau maire ne recevait pas, ne suivait pas les affaires, ne donnait pas de consignes… Au bout de quelques mois, après que nous ayons eu une sérieuse discussion, j’ai compris mon erreur : effectivement il n’est pas fait pour ce poste, et il n’y a rien de méchant à dire cela, c’est une simple constation.

Devant sa non implication, j’ai été contrainte de jouer le rôle de maire par procuration. En 2003, une scission dans notre équipe en partie en raison de la situation énoncée précédemment, nous a valu des élections partielles. Il m’a fallu supplier le maire de continuer. De nouveau, j’ai rédigé les documents de campagne, organisé cette dernière et nous avons été réélus. Cela a fonctionné jusqu’au mois de juin 2007 où mon collaborateur, qui est aujourd’hui le sien, m’a fait découvrir, preuves à l’appui, l’ingratitude et la malhonnêteté intellectuelle du maire. Une réelle amitié me liait à cet homme que j’ai servi loyalement comme un frère aussi je n’ai pas supporté cette trahison et je suis partie.

Alors il a fallu expliquer aux rognacais le rôle que j’avais du mener pendant les 6 ans du mandat et pourquoi j’avais masqué autant que faire se peut le désintérêt de cet homme pour la fonction qui est la sienne. Le bilan 2008 était le résultat de l’action que j’avais coordonnée en lieu et place du maire, mais les Rognacais n’ont pas admis cette vérité que je m’étais évertuée à cacher pour le protéger. Ils l’ont donc maintenu en place et à peine 500 voix m’ont manqué !

Aujourd’hui la situation est toute autre. Chacun peut le voir à l’oeuvre parce que plus personne ne le protège. Il est égal à lui-même, toujours aussi peu impliqué et comme la nature a horreur du vide, deux autres personnes se sont imposées. Seulement leur motivation est bien loin de celle de l’intérêt général et quant à leurs compétences… D’ailleurs, que ce soit en interne, pour nombre de Rognacais, ou encore bien au-delà, cela fait bien longtemps qu’ils ont réduit leur crédibilité à zéro !

Alors effectivement la patience est devenue la première de mes vertus. Ce fameux temps, après lequel j’ai couru lorsque j’étais en poste, pour faire avancer les dossiers, servir au plus vite mes concitoyens… Ce fameux temps politique s’écoule aujourd’hui à un autre rythme et je m’en accomode car il est mon allié. Lui seul permet aux Rognacais de savoir qui sont ceux qui ont actuellement les destinées de Rognac en main, mais aussi au-delà de la rumeur qui je suis réellement. Ils ne pourront que mieux comprendre le sens de mon engagement et mesurer combien tout ce que j’ai pu dénoncer s’avère aujourd’hui.

Les commentaires sont clôturés
×