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j.c a écrit le 30 mars 2009 à 14 h 59

Le 30 mars 2009 0

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j’ai assisté au conseil. C’est bien beau de dire qu’il faut s’opposer au préfet mais ca veut dire que vous vous foutez de la loi.. Bravo le respect de la république !

Réponse de Corinne LUCCHINI

Je tiens à remettre les choses dans leur contexte. Vous parlez du dossier de l’aire d’accueil des gens du voyage. Ne vous méprenez pas sur nos intentions. Il n’est pas question de bafouer la loi. Si le Préfet impose selon cette dernière la création d’une aire d’accueil dans les villes de plus de 5000 habitants, il n’impose en aucun cas le lieu et n’exclut pas pour autant les regroupements de communes pour concrétiser cet équipement.

C’est d’ailleurs sur ce dernier point que nous nous insurgeons. Lorsqu’une lettre du Préfet est brandie en conseil municipal pour justifier un choix incohérent, cela n’a d’autre objectif que de tromper le public. D’autres injonctions du Préfet existent, notamment celles sur les logements sociaux. Nous nous acquittons d’ailleurs à ce titre d’une pénalité conséquente mais la municipalité dans ce cas précis ne brandit pas la lettre du Préfet !!!

Mais pour revenir à l’aire d’accueil des gens du voyage, il existait bel et bien un projet intercommunal qui par manque de volonté politique, notamment celle du maire de Rognac, a été abandonné. Les conséquences directes ont donc été l’injonction du Préfet à destination des villes concernées pour la réalisation d’une structure communale.

Pour Rognac, le choix de la majorité municipale se traduit par :

- l’installation sur un site présentant des dangers potentiels malgré l’avis défavorable du commissaire enquêteur et des propriétaires des pipelines conscients des risques.

- un surcoût conséquent du projet à la charge du budget de Rognac pour minimiser (sans les supprimer) les risques d’un accident industriel. Je ne parle pas des responsabilités qui pèseraient en cas d’accident et dont la ville devrait assumer financièrement les conséquences.

- la charge complète des frais de fonctionnement sur le compte des contribuables rognacais plutôt que répartis sur plusieurs communes.

- le non octroi des subventions d’investissement et de fonctionnement à 90 % comme cela aurait pu être le cas à l’époque lorsque nous avions proposé ce même site et que le préfet l’avait refusé pour raisons de sécurité….

- la mise en péril des activités des entreprises de proximité directe avec ce type de camp, tel que ce fut le cas durant de nombreuses années.

- la détérioration de l’environnement tel que nous l’avons vécue avec les imondices sur site et hors site

- etc…

Aussi, décemment, il nous semble impossible de réimplanter sur ce site cette aire d’accueil. Nous, nous aurions réactivé les discussions avec les villes environnantes pour faire aboutir ce projet de façon conjointe. Chacune y trouvant forcément son compte si ce n’est que sur l’aspect financier et ainsi le Préfet aurait pris acte de notre volonté de respecter la loi. C’est cela que nous proposons et par expérience, je peux vous assurer que nous aurions ainsi évité les désagréments et les charges financières supplémentaires…

Mais il semble que cette question ne soit pas le souci premier de la municipalité !

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