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impatient a écrit le 27 octobre 2013 à 18:49

Le 27 oct 2013 0

Dans ARCHIVE COMMENTAIRES

il n’y a rien qui bouge quand serons nous les personnes qui sont sur votre liste et votre programme. quelle sera votre etiquette

Réponse de Corinne LUCCHINI

Je vais encore vous demander d’être patient. Ce qui est le plus important à mes yeux en ce moment, c’est de savoir ce que les Rognacais ont besoin et attendent de leurs élus. Alors j’écoute beaucoup et le temps des propositions viendra en son temps.

Sachez que le législateur, pour chaque campagne électorale, fixe en principe l’ouverture officielle seulement deux ou trois semaines avant le scrutin. Si pour celle de 2008, j’ai commencé en octobre 2007, soit six mois avant, cette fois-ci la situation est totalement différente. Je suis sur le terrain quotidiennement et plus encore depuis un an, avec cette enquête à grande échelle que je mène auprès des Rognacais

J’ai toutefois regardé de plus près ce que j’avais fait en 2008. Le trombinoscope était sorti le 9 février soit un mois exactement avant le 1er tour du scrutin et le programme lui le 23 février 2008, soit seulement 15 jours avant que les électeurs se rendent aux urnes. Je suis encore dans les temps !

Quant à l’étiquette, cela je peux vous le dire dès aujourd’hui. Je suis membre de l’UMP, mais si en 2008 par honnêteté intellectuelle je me suis située sur l’échiquier, depuis cette campagne les Rognacais sont parfaitement informés que je suis une femme de droite. Je me suis d’ailleurs présentée à la demande du délégué de circonscription en 2011 aux cantonales tout en sachant que j’allais probablement perdre sur cette terre de gauche.

Mais pour 2014, je veux une liste qui ressemble à ma ville, loin de tout clivage politique. Mon expérience m’a fait comprendre que les partis quels qu’ils soient, ne cherchent qu’à faire le nombre. Je n’entends pas recruter ces encartés de dernière minute que j’assimile plus à des opportunistes qu’à de véritables militants et qui rejoignent un mouvement uniquement pour pouvoir être candidats et investis . Je préfère laisser mes adversaires les intégrer dans leur équipe et cela d’autant plus qu’à y regarder de près, ils n’ont pour la plupart ni les convictions, ni les compétences ni l’honnêteté qui me semblent indispensables pour être au service d’une population. Ce jugement n’engage que moi bien sûr mais il n’était pas question de me priver d’acteurs associatifs d’importance qui ont déjà démontré ce qu’ils valaient et cela au simple prétexte qu’ils ne partagent peut-être pas ma sensibilité politique.

J’ai aussi découvert que les autorités fédérales préfèrent soutenir des moutons, on peut le comprendre quand on sait que Marseille entend se refaire une santé grâce aux villes qui l’entourent. J’imagine déjà M. Guillaume siéger à la Métropôle parmi les maires des 118 autres villes du département.  On a du souci à se faire et ce n’est pas une quelconque étiquette qui nous protègera.

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