Madame LUCCHINI
Un petit mot sans complaisance, contrairement à tout ce que j’ai pu lire sur votre blog, (Rubriques rédigées par des personnes anonymes).
A vous entendre ce n’est qu’entre 2001 et 2006, que ROGNAC a connu la prospérité, le développement, la bonne humeur, le bonheur des employés municipaux et enfin la plénitude pour tous !…
Je trouve votre attitude pour le moins présomptueuse, pour quelqu’un qui s’est fait débarquer de la municipalité, avant terme.Un peu d’humilité, serait de mise !
Je vous ai entendu dire lors d?un conseil municipal, ainsi que durant la campagne électorale que vous avez trouvé en 2001, selon votre propre expression « la commune dans un état lamentable et qu’il vous a fallu tout reprendre ».(J’utilise, mon droit de réponse)
Ceci me parait peu élégant, vis a vis de la municipalité précédente, conduite par M.BATIGET, qui vous a accueilli en son sein (bonjour la gratitude !)
C’est cette même municipalité qui a pratiquement réalisé tout ce qui subsiste aujourd’hui.
Pour récapituler : avant vous c’était mauvais, après vous c’est pire !…
Contrairement à vous, Je suis né a ROGNAC et depuis plusieurs générations, toute ma famille y demeure et s’épanouit. Nous avons pu mesurer toutes les phases de son évolution.(les exemples ne manques pas !)
ROGNAC ne vous a pas attendu pour s’organiser,se développer, se cultiver, se distraire, faire du sport, faire la fête, vivre joyeux et sans haine.
Comme je vous l’avais plusieurs fois proposé, j’aurais bien aimé vous dire tout ça de vive voie, comme dans le passé ou nous partagions le même bureau à la Mairie. Mais il est pratiquement impossible de vous rencontrer, de vous croiser dans la ville sans votre garde rapprochée.
Depuis 2001, je me suis rendu quelques fois au conseil municipal. Au début pour assister aux prestations de M.Lacroix (FN/MNR), à présent pour assister à la votre ; toute aussi semblable !…
Je vous avoue que je suis un peu consterné !
Je n’ai aucune connivence avec M.Guillaume et personne ne m’a soutenu lors de l’élaboration de sa liste en 2000. Je n’en garde aucune amertume !
Un citoyen de « Rognac » d’en bas.
Gérard TEISSIER
Réponse de Corinne LUCCHINI
Le ton de votre commentaire me laisse penser que contrairement à ce que vous affirmez il existe toujours en vous un certain niveau d’amertume. Sans doute celui-ci est-il du à votre propre débarquement organisé, souvenez-vous, par votre ancien ami qu’était Monsieur Guillaume, le grand natif de Rognac. Deux ans après, ce dernier a d’ailleurs procédé à celui d’une autre de vos collègues adjointes, également native de Rognac. Drôles de pratiques, que l’on pourrait qualifier de petits coups bas entre Rognatins (appelation des natifs de Rognac) … Mais peut-être s’agissait-il déjà de conflits entre Rognac le Haut et Rognac le bas !!!! Quand je pense qu’aujourd’hui nous parlons de l’Europe et de la mondialisation, il me semble que vos propos nous ramènent 30 ans en arrière… Sans doute faîtes vous partie de cette minorité de nostalgiques du passé qui, par manque d’ouverture d’esprit, regrettent l’arrivée de nouveaux Rognacais qu’ils considèrent comme des envahisseurs dont la seule qualité reconnue est uniquement l’apport d’une contribution financière supplémentaire….
Certes, en ce qui me concerne, je ne suis pas née à Rognac, mais depuis ma plus tendre enfance j’y réside. Je n’ai pas eu le privilège d’user mes fonds de culotte au “fabuleux” bastidon comme notre maire, son 1er adjoint et vous-même … certainement la différence d’âge ! Mais je n’en suis pas moins une Rognacaise, qui compte de nombreux soutiens, ne vous en déplaise. Et aujourd’hui, comme une grande part de notre population, je déplore ce que notre ville est devenue. Si des infrastructures ont été réalisées au cours des 30 années écoulées, parallèlement notre ville s’est transformée en une cité dortoir, abandonnée par ses nouveaux habitants qui affectionnent de plus en plus les villes environnantes pour leurs attractivités qu’elles soient culturelle, festive, commerciale, économique, architecturale ou autres…
Cet état de fait ne semble pas vous déranger ! Peut-être parce que cela a le mérite de vous laisser entre vieux natifs de Rognac ! Mais n’oubliez jamais que vous et une partie de vos semblables, natifs également de Rognac, notamment les grands propriétaires fonciers, êtes à l’origine de cette expension démographique. La vente de vos terres agricoles, génératrices de plus-values colossales faites sur le compte de ces nouveaux habitants qui n’ont pas la noblesse d’être nés à Rognac, en est la seule raison ! Inutile de m’attarder plus longtemps sur ce sujet qui me semble maintenant clos mais permettez-moi de métonner qu’en bon socialiste que vous êtes, vous en soyez encore à plus privilégier la Dynastie que la République !
A vous lire, une petite mise au point semble s’imposer car une nouvelle fois les informations qui vous ont été communiquées ne sont pas conformes à la réalité. Contrairement à vous, mon départ en juin 2007, est uniquement le résultat d’une décision qui m’est propre. Pour ma part, il est des pratiques que je ne peux tolérer. Notamment, celles que vous étiez capable d’accepter en votre temps pour garder votre poste et l’indemnité qui s’y rattache. Je me rappelle encore ce que vous me dénonciez souvent dans votre bureau… Je ne rentrerai pas dans les détails pour épargner certaines personnes, notamment une que vous nommez et sur laquelle vos commentaires de l’époque n’étaient pour le moins guère élogieux. Je n’étais alors que conseillère municipale, mais vos propos m’ont profondément marquée. C’est ainsi que je me suis jurée de ne jamais cautionner des agissements qui iraient à l’encontre de mes valeurs car elles sont pour moi essentielles. Depuis, j’ai toujours refusé de courber l’échine ou de “servir la soupe”, comme vous l’avez fait, aux seules fins de soutirer des avantages pour ma personne et ma famille. Vous me direz à l’époque, c’était pratique courante et vous n’étiez malheureusement pas le seul élu à agir ainsi….
Bien évidemment, je n’ai pas la prétention de dire que tout était mauvais avant mon arrivée, mais si vous avez celle de dire que de votre temps tout était rose, l’heure de votre retraite était certainement nécessaire car vous souffriez d’un manque de lucidité évident qui vous empêchait de prendre objectivement la mesure de la situation . Vous me direz après vos 30 années de mandat, certainement la routine vous a-t-elle conduit à une cécité qui vous arrange bien !
Mais je maintiens mes positions en ce qui concerne la situation de la collectivité. Bien que conseillère de 1995 à 2001, ce n’est qu’en mars de cette dernière année, devant la défaillance du nouveau maire, que j’ai découvert l’envers du décor.
Si l’on doit mettre à l’actif des successives municipalités de l’ancien maire, M. Batiget, le développement de notre ville, il faut également mettre à son passif l’héritage qu’il a laissé à son départ. Combien de fois m’avez vous dit qu’il avait fait le mandat de trop ! Ce mandat de trop s’est effectivement traduit par une succession d’erreurs d’urbanisme, notamment l’absence d’équipements publics dans certains secteurs qui a conduit au développement de quartiers dortoirs (ex : les Barjaquets et la Grande Bastide), à la construction de nouveaux bâtiments mal estimés et mal conçus, de plus mal adaptés à la taille de notre ville et générateurs de coûts de fonctionnement démesurés à la charge du contribuable pour plusieurs décennies (ex : le CAM). J’ajouterai des infrastructures délabrées (voirie, réseaux souterrains eau et assainissement), un patrimoine immobilier conséquent nécessitant de gros travaux de rénovation d’un autre niveau que celui des marchés de peinture que vous gériez et qui jusqu’en 2001 étaient toujours attribués à l’entreprise CAILLOL (encore un de vos amis natifs de Rognac) , des choix économiques incohérents et peu générateurs d’emplois et de recettes dans le développement de nos zones industrielles (ex : la CATE), un recours inconsidéré et dangereux aux emplois aidés pour développer les services municipaux et l’absence totale de gestion des resssources humaines génératrice d’une forte démotivation du personnel. Je terminerai par la concrétisation d’un gros emprunt en 2000 aux seules fins de laisser un prétendu excédent de trésorerie : vous avez là la réalité de la situation de notre début de mandature en 2001.
Je ne parlerai pas des pratiques, qu’il a fallu changer pour instaurer la devise “Etre élu , c’est servir !” et non pas “Etre élu, c’est se servir !” Fort heureusement, des élus consciencieux, dévoués et non intéressés ont parallèlement existé et ils se reconnaitront certainement ! Qu’ils sachent qu’ils ont toute mon estime!
Quant à la situation actuelle, mon cher Gérard, il vous suffit d’ouvrir grand vos oreilles et d’écouter la vox populi (autre que celle du cercle restreint de vos amis natifs de Rognac…). Vous comprendrez ainsi la nature des commentaires qui me sont adressés. Alors certes, tous les internautes n’ont pas le courage de signer leur message, mais peu importe. Ils ont le mérite d’exister et de s’exprimer. Quant à vous, peut-être auriez-vous du avoir ce courage qui semble aujourd’hui vous habiter quand vous étiez en poste ! C’est tellement facile aujourd’hui de hurler avec les loups…
Je regrette effectivement que ces échanges se fassent par écrit. Mais contrairement à ce que vous prétendez, je ne suis pas sur le marché de Rognac avec une quelconque garde rapprochée. Malgré mes obligations professionnelles, je reste accessible pour ceux qui le souhaitent et je réponds toujours moi-même à tous les commentaires ou mails qui me sont adressés qu’ils soient d’ailleurs, vous en conviendrez, complaisants ou pas.
Enfin et pour conclure, sachez que je continuerai à défendre, en conseil municipal et ailleurs, les électeurs qui m’ont accordé leur confiance. Je garderai ainsi l’estime de mes colistiers. Peu importe que Guillaume et ses partisans jettent l’anathème sur ma personne ! Jamais il ne sera question pour moi de rejoindre les rangs de ces élus qui n’ont d’autre objectif que de pérénniser le strapontin que la majorité leur a généreusement accordé et qui pour cela sont catalogués comme opposition constructive !
En temps et en heure, les Rognacais, natifs ou pas de Rognac, jugeront…
Au plaisir de vous revoir …