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GAZELLE a écrit le 9 septembre 2013 à 13:04

Le 09 sept 2013 0

Dans ARCHIVE COMMENTAIRES

madame bonjour malgrè les engagements pris en mairie, aucune suite à ce jour n’a été donnée à la demande de logement social formulée par ma fille. Je l’heberge actuelllement ainsi que ma petite fille. Je ne sais plus à quelle porte frapper et m’en remets à vous sure de votre compréhension et de notre conversation. Je vous remercie d’avance quelle que soit la suite donnée.

Réponse de Corinne LUCCHINI

En ce qui concerne les engagements pris par la municipalité, je ne vous cache pas que tous les jours, faisant mon enquête à domicile, je tombe sur des Rognacais à qui il a été promis monts et merveilles et pour ce qui est des logements, dans l’immédiat, en siégeant dans l’opposition je n’ai guère d’opportunités de pouvoir en décrocher.
Dans quelques mois, si les Rognacais me font confiance, ma politique du logement visera à favoriser les Rognacais. Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que sur les 109 logements sociaux construits en 2012, 50 % ont été attribués à des familles extérieures pour la seule raison que le maire a préféré vendre aux bailleurs les terrains communaux plutôt que de leur céder. Il n’aurait pourtant pas perdu au change car la valeur des terrains aurait pu être déduite des pénalités dont la ville s’acquitte et il aurait donc cessé de les verser avant même la livraison des logements. Céder aurait permis d’avoir une monnaie d’échange avec les bailleurs qui construisant moins cher du fait du foncier gratuit auraient volontiers consenti de nous laisser la maîtrise de l’attribution.
Cette erreur monumentale de gestion du patrimoine est définitive car la ville, pour ne prendre qu’un exemple celui de la Plantade, n’a aucun logement qu’elle peut allouer à qui bon lui semble, bien sûr selon les critères définis. Les Rognacais dépendent du bon vouloir du bailleur, du conseil général et de la préfecture.
En mars 2014, je serai plus à même de faire le point et comptez sur moi pour prendre en compte prioritairement les demandes de mes concitoyens dont votre fille fait bien évidemment partie. Dans l’immédiat, je suis pieds et mains liés et vous m’en voyez désolée. En espérant que nos espoirs communs se concrétisent dans quelques mois,

Cordialement

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