Bonjour,
J’habite Rognac depuis 1981 “lotissement les Bories”,, Passant tous les jours devant la piscine qui est en rénovation,, pouvez vous me dire pourquoi il a pas été prévu d’ajouter un toit, afin que l’ont puissent y aller toute l’année?,, car elle est ouverte guére plus de 2 mois l’été.
Je soutiens Corinne LUCCHINI,, et vivement les prochaines élection.
Salutations.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Ce choix de la rénovation de la piscine appartient totalement à la municipalité Guillaume. Pour ma part, investir autant d’argent (2 millions d’euros) pour une ouverture annuelle si réduite et une fréquentation d’un public constitué à 50 % des habitants des villes environnantes ne me semble pas être une bonne utilisation des deniers publics. Et cela d’autant que la commune de Rognac ne pourra jamais échapper à son obligation de participer aux frais de fonctionnement de la piscine couverte de Berre qui est un équipement intercommunal à hauteur de 100.000 euros par an. Sans oublier le coût annuel des lignes d’eau de 15.000 €. Conséquence : double frais de fonctionnement pour le loisir piscine !!!!
Cet exemple vient s’ajouter à celui de la réhabilitation du Bastidon. Dans la conjoncture actuelle, les élus ont pour obligation de ne pas faire de sentimentalisme avec les bâtiments communaux dès lors qu’ils ne présentent aucun intérêt historique. Si la disparition des anciens lavoirs est une ineptie totale, celle du Bastidon qui fut l’école maternelle du maire et son 1er adjoint, ne pertuberait certainement pas la population rognacaise, hormis une poignée d’anciens attachés au passé. Or, ce seul argument avancé par M. Guillaume, va coûter à l’ensemble des contribuables rognacais 2 millions d’euros supplémentaires.
De plus, j’ajouterais que la municipalité Guillaume, qui gère au jour le jour, ne prend pas en compte le fait indiscutable que le foyer des anciens se désaffecte. Si il y a quelques mois, la fréquentation de ce dernier avoisinait encore 80 personnes, aujourd’hui seulement une petite quarantaine d’anciens fréquentent cette structure. La plupart d’entre eux ne voient d’ailleurs pas la nécessité de les déménager. Certes une propreté des lieux pourrait être faite, mais les déplacer d’une centaine de mètres, sur une place publique ne représente pas à leurs yeux une évolution avantageuse.
A vouloir obligatoirement faire quelque chose pour nos anciens, j’aurais pour ma part opté pour l’installation d’un nouveau foyer dans la villa Moutet, située à une centaine de mètres, face à la Caisse d’Epargne. Au moins, leur aurions-nous offert un autre environnement avec un parc ombragé !
Mais ces choix que nous impose la majorité municipale ne sont que la résultante du vote du 16 mars 2008. Aussi, espérons que les Rognacais, dans leur majorité, prennent conscience de l’incohérence de cette gestion qui depuis 30 mois mène Rognac droit dans le mur.
Merci M. Picconi pour votre soutien affiché.
Cordialement.