Madame
Je vous remercie de votre réponse.Croyez bien que je n’ai jamais douté de votre patriotisme et j’ai toujours été très bien reçu par vous-mêmeou par vos services .
Pour le déplacement à Aubagne (Commémoration de Camerone auquelle vous avez assisté ) vous nous avez effectivement accordé une subvention exceptionnelle; seulement il a fallu la demander, remplir un dossier,fournir un devis du transporteur etc etc..
Ce que je demande , c’est qu’il soit accordé aux associations d’AC et au Souvenir Français une subvention correcte qui leur permette de réaliser “Les Prévisions d’Activités” jointes à leur bilan de l’année sans être obligé de “Quémander”
Respectueusement vôtre
Colonel Curnié
Réponse de Corinne LUCCHINI
Mon Colonel,
Une demande de subvention exceptionnelle demande forcément l’élaboration d’un dossier. Gérer l’argent public ne doit pas se faire à la légère, et il est clair que lorsqu’on est charge des finances, avant de prendre toute décision, être en possession de toutes les pièces justificatives est un impératif. Vous le comprendrez aisément, je n’en doute pas, au vu des responsabilités qui ont été les vôtres.
Maintenant, Je vais répondre à votre question plus précisément, puisqu’il semble que vous n’ayez pas cerné au mieux ma volonté de soutenir le monde des anciens combattants. A ce jour, aucun des Présidents ne m’a encore interpellée sur ce que vous dénoncez. Peut-être vous ont-ils chargé de vous faire leur interprête ? Dans ce cas, si la confiance des Rognacais m’est accordée, je rencontrerai immédiatement après chacun des Présidents des associations d’anciens combattants pour entendre leurs difficultés et au terme de ces entrevues je serai en mesure de prendre la décision que vous espérez.
Loin de moi l’idée d’imposer aux Présidents de “quémander”, mais je ne m’inscris pas non plus dans une démarche de démagogue en vous disant tout net “Ne vous faîtes pas de souci, j’allongerai la subvention…” Je sais fort bien que la période des élections est propice à ce type de promesses sans fondements, et je constate avec effarement que mon ancienne équipe ne cesse d’en distribuer à chaque coin de rue. Mais les Rognacais sont-ils dupes ?
Enfin, en ce qui vous concerne, j’espère que vous n’attendiez pas de moi que je vous donne immédiatement un chiffre en guise de réponse. Je ne procède pas ainsi. En revanche, je le redis, si les difficultés dont vous faîtes état sont confirmées, je peux vous assurer que j’y apporterai la solution qui se doit après que nous nous soyons retrouvés autour de la table pour en échanger.
Au plaisir de vous lire…