Pourquoi n'expliquez vous pas aux rognacais LA VERITE que vous êtes partie parce que notre maire a refusé la passation de relais et que vous vouliez le pouvoir !!!
Réponse de Corinne LUCCHINI
Je vais être directe dans ma réponse Monsieur ou Madame L'Anonyme et redire LA VERITE, l'unique VERITE que je ne pourrai, contrairement à Monsieur le Maire, jamais exprimer sur le bulletin municipal. Il faut savoir que le 1er magistrat de la ville, après m'avoir salie, dénigrée et calomniée sur le magazine financé par les contribuables, a choisi de me censurer à ce niveau malgré une loi relative à l'expression des élus et une lettre du sous-préfet confirmant mes droits en la matière.
Affirmer que je recherchais le pouvoir est stupide puisque, dans la position où j'étais, je détenais "le fameux pouvoir de décider" que Monsieur le Maire a toujours refusé d'assumer. Il n'a jamais aimé les conflits, je le comprends, mais de ce fait, il m'a toujours chargée de les gérer à sa place. Dans le cadre des futures élections, il m'a fait annoncer à trois de nos collègues (âgés respectivement de 74, 68 et 62 ans) qu'ils ne seraient plus adjoints dans la future liste que nous nous apprêtions à constituer. Cette décision, nous l'avions prise à deux, d'un commun accord, afin de permettre l'entrée de personnes plus jeunes. Mais en cours de route, après avoir reçu les personnes préssenties en remplacement des partants, il a fait marche arrière au prétexte qu'il redoutait des répercussions sur le chiffre d'affaires de ses pharmacies. Une au moins des "remerciés" était un membre d'une vieille famillle de Rognac et cela pouvait générer du "remue-ménage" et susciter quelques rancoeurs.
Monsieur le Maire m'a donc demandé d'accepter de continuer de travailler avec ces collègues qui n'avaient alors, vous le comprendrez aisément, qu'une idée en tête : se venger de moi pour les avoir écartés. C'est à ce moment-là qu'il m'a fait la proposition de la passation de relais pour ses 65 ans. Il a de plus ajouté que je n'étais qu'une femme et que c'était pour moi le seul moyen de parvenir à être un jour Maire. Je suis une femme, effectivement, mais je ne suis pas pour autant une femme de compromission. La preuve en est que j'ai refusé.
Aujourd'hui je me présente aux suffrages des électeurs car poursuivre le travail, que j'ai entrepris au service de la population rognacaise, me tient à coeur. Quant à toutes les autres accusations, notamment celle où j'aurais fait perdre des subventions à la ville, j'affirme au contraire que je suis la personne qui allait pour chaque dossier défendre les intérêts de notre commune. J'ai ainsi obtenu des sommes conséquentes en terme de subventions. Pour exemple, la subvention complémentaire de 684.000 € que nous avons obtenue pour la réalisation de la crèche. J'ai moi-même traité ce dossier avec le Président GUERINI du Conseil Général. D'ailleurs, maintenant que je ne fais plus partie de la majorité, voyez-vous les subventions nous être accordées pour autant !!! Non, bien sur que non ! Aussi, je souris gentillement devant une telle mauvaise foi et il doit en être de même pour les fonctionnaires qui connaissent eux aussi la vérité. Mais comme disait Beaumarchais dans le Barbier de Séville, "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose"... Voilà l'attitude peu digne qu'ont décidé d'adopter mes anciens collègues. Je suis cependant certaine que la vérité finira par triompher !