anonyme a écrit le 23 juillet 2012 à 9:57

Le 23 juil 2012 0

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En réponse à l’article concernant le feu d’artifice de Rognac , il est amusant de lire que ce qui est pour Rognac un acte d’imprudence commis par la municipalité est un magnifique spectacle pour ce qui est de la ville de Marseille. Faut-il rappeller que Mr Gaudin lui aussi a passé outre les recommandations de la préfecture ( à moins que le mistral soufflant sur Rognac ce jour là ne se soit  comporté comme le nuage radioactif de Tchernobyl et ne se soit arrété aux portes de Marseille !!!)
Résultat , une jardinerie détruite par le feu à Marseille .Là ce n’est pas quq m2 de brousailles dont il s’agit , mais une vie de labeur partie en fumée. Certe , Mme Lucchini a pu apprecier les petits fours et autres verres de champagne de la soirée et tout ceci dans une ville à la dérive , aux finances catastrophiques . Bref , mauvaise foi et vie politique font tjs bon ménage.Ce qui n’est pas bien pour Rognac est « merveilleux » pour Marseille . Peut etre faut-il que vous déménagiez vers cette bonne ville Mme Lucchini , il y a du travail à y faire , Mr Gaudin a tellement de soucis avec ses caisses vides et un mort par arme à feu tous les 15 jours . Femmes et hommes politiques de tous bords , il faudrait que vous appreniez un jour ce que le mot « politique » veut dire sans tjs entrer dans des querelles de bas de gamme. De plus , vous vous fourvoyez dans des éxplications d’un autre monde .Bref , pour conclure sur cette affaire de feu d’artifice , le choix de Mme Lucchini a été d’aller voir et s’émerveiller ( champagne à la main  )du feu d’artifice de Marseille qui a fait des millions de dégats et de critiquer celui de Rognac. La maxime des politiques est bien  » l’herbe est plus verte chez les autres…surtout ceux qui pensent comme moi  »

Réponse de Corinne LUCCHINI

Monsieur ou Madame l’anonyme,

Je crains que vous vous mépreniez sur mes propos. Je n’ai jamais affirmé que Marseille était un exemple. Mais vous avez tendance à oublier que je suis élue sur Rognac et je peux à ce titre me permettre de commenter que la gestion de l’actuelle municipalité de Rognac d’autant que j’en connais les tenants et les aboutissants.

Pour ce qui est du feu d’artifice sur Rognac, ce qui n’a été qu’un feu de broussailles à vous entendre,  aurait pu être nettement plus grave. D’ailleurs, il n’y a qu’à entendre ceux qui étaient près de M. Casimir ce soir là pour comprendre combien cet adjoint aux festivités était stressé car il avait lui pleinement conscience des dangers. A Rognac, nous avons déjà eu sur ce site des départs de feu du fait de la végétation environnante et bien souvent les tirs ont du être reportés par la connaissance même de ce risque. A moins que l’on me démontre que cet élu a tenu un certain discours aux spectateurs dans l’espoir de se déresponsabiliser tout en tenant un autre contraire à son maire qui lui a pris la décision finale de maintenir le tir, j’ai tendance à croire qu’il aurait préféré une annulation. Personnellement, par le passé je n’ai jamais assisté à une telle désinvolture de sa part dans ce domaine…. Mais je peux me tromper, les individus évoluent en bien ou en mal…. En revanche, je connais le « je m’enfoustisme » qui règne au plus haut niveau de notre collectivité !

Maintenant, pour ce qui est du tir de Marseille, M. Gaudin était tout autant prévénu que le Maire de Rognac des consignes du Préfet. Je serais incapable de vous dire si ses services de sécurité lui ont indiqué qu’il était préférable d’annuler ou pas et je précise que le tir depuis le Parc Bourrely était une première. D’un site à l’autre, les dangers ne sont pas les mêmes, et je ne prendrai qu’un exemple, celui de Berre, tiré sur l’eau qui ne méritait en rien d’être annulé et qui s’est tiré dans de bonnes conditions…

A Marseille, je ne nierai pas que les conséquences sont effectivement dramatiques mais à l’heure de la publication de l’article, nous n’avions pas connaissance des dégats sans quoi, la rédaction de ce blog les aurait tout autant déplorées. Quant au terme merveilleux, oui je maintiens. A tort ou a raison, la ville de Marseille avait sorti le grand jeu, c’est incontestable !

L’article dont vous faîtes état, au-delà du feu d’artifice traite également du reste des festivités de ce 14 juillet. Il en découle une rapide analyse sur les conséquences de l’état d’esprit morose des Rognacais, mais également des rencontres qui ont été les miennes ce soir-là.

Je constate que vous ne devez guère me connaître pour m’imaginer le champagne ou même un quelconque autre verre d’alccol à la main…. Tout autant que ma volonté d’être transparente, à moins que ce ne soit cette dernière qui vous dérange. Aller à Marseille voir le plus beau tir d’Europe était également l’occasion de retrouver certains collègues politiques. Cela n’est en rien caché bien au contraire. Les Rognacais méritent de savoir ce qui se trame dans leur ville. Vous me parlez du sens du mot politique, je sais parfaitement ce que cela veut dire et je vous en mets d’ailleurs la définition :

L’étymologie du mot politique vient du grec politikè qui signifie : science des affaires de la Cité. La politique est donc l’organisation de la Cité ou de nos jours l’État

C’est exactement ce qui me motive, mais en revanche je dois faire face depuis 2008 à des manoeuvres bassement politiciennes organisées par le responsable du cabinet de l’actuel maire qui mange à tous les râteliers. Appelons un chat un chat, c'est aussi cela la transparence ! Je ne suis pas naïve et je sais très bien que pour refaire de la politique au sens noble du terme, comme j’ai pu la mettre en oeuvre lorsque j’étais 1ère adjointe, il me faut déjouer les stratégies malfaisantes d’individus qui n’ont pour seul objectif que de sauver leurs fesses pour conserver tous les avantages qu’ils ont su soutirer de notre collectivité.

Enfin et j’en terminerai là : vous avez choisi de ne pas signer votre commentaire. Vous identifier m’est donc impossible pour savoir si vous-même êtes un politique qui sait ce que veut dire le mot politique. Si vous n’êtes pas un politique,  je vous dirais simplement qu’il est aisé de critiquer la classe politique sans soi-même s’engager et démontrer votre savoir dans ce domaine. Pour ma part, je considère que le premier devoir de tout politique est de faire preuve d’honnêteté et de courage. Sans vouloir vous offusquer, je considère que n’ai pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui n’assume pas ses écrits. Moi, j’ai choisi la transparence et je considère que ce n’est pas se fourvoyer. Je tiens à ma crédibilité d’autant que chaque fois que j’émets la moindre critique, contrairement à vous, ou même à l’équipe municipale,  je l’assume et la signe.

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