Madame,
je vous ai longtemps pris pour cible parce que je croyais que vous vouliez la place du maire. Vous étiez partout, vous décidiez de tout et je plaignais guillaume tout en vous en voulant.
J’ai compris maintenant quel a été votre rôle et finalement vous avez plutôt été la victime que le bourreau.
Il vous faut beaucoup de courage pour faire ce que vous faites aujourd’hui et j’avoue que je vous respecte maintenant bien que vous ayant longtemps critiqué à tort (sans vraiment savoir!!!) comme quoi les apprioris sont à banir. Je vous souhaite de gagner car vraiment vous le méritez par rapport à votre travail et à cette vrai envie que vous avez de faire avancer les choses. et pour guillaume je sais maintenant à quel point son unique intérêt est sa personne.
Réponse de Corinne LUCCHINI
Monsieur,
Vous m’expliquez là ce que beaucoup de Rognacais ont longtemps pensé. Non, ce n’est pas la place de Monsieur GUILLAUME que je visais en m’investissant, c’était seulement pallier son absence et tenir les engagements vis à vis de nos électeurs. Pour preuve, je m’apprêtais encore à repartir dans son équipe avant que les évènements de juin 2007 surviennent car je pensais, pour ma part, attendre 2014 pour prétendre officiellement à ces responsabilités. Jamais avant cette date, personne ne m’a entendue un jour parler de ma potentielle candidature pour ce mandat qui s’annonce.
Le destin en a décidé autrement. Je remercie finalement le Maire d’avoir précipité les évènements. Je ne regrette rien car j’ai enfin compris que ma place n’était plus dans cette équipe qui n’a pas de vision d’avenir. Les hommes et les femmes qui m’ont rejoint pour former l’équipe d’ “Agir ensemble pour Rognac”, en revanche, ont cette même envie qui m’anime est qui n’est autre que d’ “Agir”. L’immobilisme contre lequel je me suis battue pendant presque 7 années m’épuisait. Fort heureusement dans mes domaines, j’avais carte blanche, mais dans les délégations de certains de mes anciens collègues, il était impossible de les faire évoluer car la remise en question ne fait pas partie de leur culture. Or, Rognac doit avancer. Rognac doit bouger. Combien de Rognacais ne cessent de se plaindre que notre cité s’endort…
Alors, je crois en la lucidité des électeurs. Et si les 9 et 16 mars prochains, ils font le choix de nous faire confiance, je peux vous assurer que ma motivation ne faiblira pas. Au contraire, elle ne pourra qu’être démultipliée grâce à l’énergie, au dynamisme, à cette vision d’avenir que je partage désormais avec 32 autres personnes qui n’ont qu’une seule ambition : servir Rognac !