Il est important que les Rognacais se tiennent informés de la vie municipale. Si l'activité de ce blog est actuellement au ralenti, pour autant nous nous attelons à y maintenir l'information nécessaire pour suivre le déroulement du nouveau mandat de la majorité Guillaume.
Cet article traite des deux derniers conseils municipaux. L'un a eu lieu le 17 juillet, avec un sujet d'importance mais nombre d'élus étaient en vacances, ce que l'on peut comprendre en cette période.
L'adjointe déléguée à l'enseignement a en effet détaillé très longuement les coûts exacts et les modalités de la réforme des rythmes scolaires. Il en ressort d'un point de vue financier que la ville comptabilise 1337 élèves, cette réforme coûtera donc 105.000 € aux contribuables. Si le coût réel s’élève à 244.000 € soit 182,50 €/enfant /an, c’est une compensation de 139.000 € composée d’un financement double de l’Etat et de la CAF, respectivement de 50 € et 54 €/enfant/an, qui allège au final la facture.
Les documents fournis par la majorité démontrent que le principal poste de dépenses qu’impose cette réforme est celui des charges de personnel qui s’élèvent à 220.000 € pour une année complète. Le rétablissement des cours le mercredi matin ayant conduit à l’instauration d’une garderie périscolaire de 11 h 30 à 12 h 00, les élus d'Agir ENSEMBLE POUR ROGNAC ont suggéré de repousser cette heure de sortie à 12 h 15 pour permettre aux parents qui travaillent d’avoir le temps de venir récupérer leurs enfants. Or, la municipalité est restée de marbre face aux difficultés d’organisation des familles, balayant comme toujours d’un revers de main la moindre des propositions de son opposition.
Lors du conseil du 25 septembre, le PEDT (Projet Educatif Territorial) était soumis au vote. Les élus d'AEPR ont voté contre considérant que les modalités d'application n'ont pas atteint l'objectif de la réforme qui était d'alléger quotidiennement la durée de l'instruction scolaire pour favoriser le bien-être de l'enfant et sa réussite scolaire.
Il y avait également durant cette séance une décision modificative budgétaire. En toute logique, avec l’application de la réforme qu’à compter de septembre 2014, l’impact du ratio des salaires (animateurs, accompagnateurs et coordinatrice) sur le budget en cours n’excède pas les 80.000 €.
Sauf que comme Corinne LUCCHINI l'avait annoncé sur la tribune d'expression du Flash Infos, la majorité a du faire voter des crédits bien supérieurs, soit 484.000 €. Pendant la campagne électorale, l'ancienne 1ère adjointe avait dénoncé une progression de la masse salariale minimisée à 0,23 % aux seules fins d'équilibrer le budget primitif qui du coup était parfaitement insincère. Force est de constater que les faits s'avèrent, l'augmentation atteint les 5% et la preuve est désormais en images sur la vidéo du conseil du 25/9.
Voir le nouveau 1er adjoint MENTIR pour masquer l'incohérence de la politique de la majorité fut un bien triste spectacle et l'on peut se réjouir que la vidéo démontre preuve à l'appui combien cet élu falsifie les chiffres à sa guise. D'ailleurs depuis son élection, cet ancien collaborateur de cabinet, souvent acculé malgré son aisance verbale et un don de manipulation hors pair, se permet d'accuser régulièrement l'administration d'erreurs successives. Sans doute n'a-t-il pas conscience qu'en fait les chiffres sont bien exacts et que son BTS informatique et sa thèse réalisée en cours du soir sur l'e-administration ne lui confèretn en rien une expérience en comptabilité et en gestion publique. En commission des finances, qui précède le conseil, la discussion avait tourné court car l'expérience de Corinne LUCCHINI a permis à cette dernière de détecter immédiatement les chiffres totalement farfelus que le 1er adjoint osait lui avancer. Qu'il s'agisse d'incompétence ou de mauvaise foi, une chose est sûre, la crédibilité de cet élu est en six mois réduite à zéro...
Depuis des années, nous démontrons la progression plus rapide des dépenses vis à vis des recettes et cela malgré les privatisations successives, la suppression de Poligny, etc, voir l’équipe municipale dans son intégralité se laisser enfermer une fois de plus durant ce conseil dans le déni affiché par son nouveau mentor fut un bien triste spectacle. Quant au maire, les images montrent à quel point il est de plus en plus inconsistant... excepté les moments où son décalage avec la réalité de la vie de ses administrés lui fait dire des inepties dont chacun jugera de l'énormité en visionnant la vidéo.
Quoiqu'il en soit le volume de la masse salariale qui représente 64 % des dépenses totales de la ville est devenu problématique. Chacun sait que le contexte national de crise et la diminution des dotations de l’Etat imposent aux collectivités la réduction de leurs dépenses de fonctionnement. La municipalité fait le choix inverse, elle devra bientôt le faire assumer aux contribuables.
D'autres points intéressants ont été abordés, mais nous laissons le soin aux internautes intéressés par les dessous de la politique locale de les découvrir également en images.