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Conseil municipal du 18 décembre 2014

moderateuraepr Par Le 19 déc 2014 1

Dans - actualités à partir de 03/2014

chiaramonte démissionAvec une séance qui aura duré près de 2 h 30, le dernier conseil municipal de l'année 2014 fut très long.

En préambule de l'ordre du jour établi par la municipalité figurait  l'intervention de Gilbert CHIARAMONTE, conseiller municipal d'AEPR.

Au travers de sa déclaration, cet élu qui est aussi bénévole associatif en sa qualité de président d'Atlas a présenté sa démission de son mandat dans l'assemblée délibérante de la ville.

Victime de soucis de santé,  Gilbert CHIARAMONTE n'a pas manqué d'expliquer qu'il avait cru naïvement pouvoir concilier deux fonctions au service de ses concitoyens. Or,  le président d'Atlas constatant depuis mars 2014 que ses espoirs étaient vains et que de nombreuses entraves ont vu le jour dans l'activité de son association n'a plus les forces de mener de front deux combats.  Pour préserver les adhérents de son association, dont il doit assurer la survie, il espère que sa démission du conseil évitera que la municipalité le soupçonne systématiquement de manœuvres politiques et qu'elle cesse ainsi de pénaliser l'activité d'Atlas.

Après avoir  clairement expliqué ces motivations en conseil, Gilbert CHIARAMONTE a chaleureusement remercié ses collègues pour leur soutien indéfectible. Mais avant que ses fonctions d'élu ne cessent, il n'a pas manqué de prendre la parole au moment du vote du règlement pour le CAM pointant du doigt les incohérences en matière de sécurité.  La municipalité par l'établissement de ce règlement se dédouane  de ses responsabilités et se contente de les transférer sur les utilisateurs ce qu'il ne peut admettre....

conseil 18 decembre 2014Alain EGEA, quant à lui, n'a pas manqué de souligner les 10.000 € investis pour la simple réalisation d'un film de 10 minutes projeté lors de la cérémonie des vœux. Quand on sait que le service communication compte 4 agents, il est des dépenses qui pourraient être évitées en cette période où la municipalité ose faire voter des motions contre la baisse des dotations de l'Etat. Faire des économies est une nécessité qui s'impose, mais la municipalité ne l'entend pas de cette oreille quand il s'agit de faire sa promotion. Bien que le 1er adjoint ait tenté de faire croire qu'il s'agissait du coût global de la cérémonie des voeux, ce mensonge n'est pas passé inaperçu et il s'ajoute à la longue liste qu'il faut mettre à l'actif de cet élu depuis qu'il siège au conseil. La décision étant pourtant très claire, son mépris pour l'opposition est tel qu'il ne doute pas de pouvoir la berner en toutes circonstances... Il n'en est rien !!!

Au-delà des questions de Patrick Molino auxquelles par deux fois la majorité par méconnaissance des dossiers a été dans l'incapacité de fournir la moindre réponse, il y avait à l'ordre du jour un autre sujet d'importance : l'absentéisme dans la collectivité. Entre 2008 et 2013, le nombre de journées d'absence a plus que doublé, passant de 2541 à 5845. Le taux d'absentéisme représente désormais 9,3% en 2013 contre 3,7% en 2008. Pointant du doigt les agents, c'est également le 1er adjoint qui a détaillé les sanctions qui seront désormais appliquées au personnel. Bien entendu, cette municipalité n'a jamais pensé remettre en cause son mode de management. Il est pourtant , sans aucun doute, à l'origine de ce phénomène sans précédent. Quand certains privilégient le bâton, d'autres ont prouvé que la carotte est un bien meilleur moyen de motiver le personnel. Corinne LUCCHINI, lorsqu'elle assumait les fonctions de 1ère adjointe en charge du personnel était d'ailleurs parvenue à faire baisser le taux d'absentéisme à son plus bas niveau, avec un recul de 37 % sur une seule année.

Mais depuis son départ, les agents mis au placard, le manque de considération des ceux impliqués et consciencieux, le dérèglement des règles de hiérarchie, des nominations incomprises, sont des dysfonctionnement qui se comptent à la pelle. Il ne faut pas chercher ailleurs l'origine du phénomène d'absentéisme majeur qui affecte la collectivité. Le personnel communal qui subit ce management incohérent  a grand besoin dans son ensemble d'être remotivé. Ce qui est affligeant, c'est qu'il aura fallu attendre 6 années (2008/2014) durant lesquelles seul AEPR a soulevé le problème pour voir la municipalité réagir. Ce phénomène inquiétant se décelait au travers du montant du remboursement de la SOFCAP (mutuelle qui compense les journées d'absence à la collectivité) et malgré les alertes des élus d'AEPR, la majorité se contentait de nier la chose. Si elle prend aujourd'hui des mesures, il faut déplorer qu'elles aillent à l'encontre d'une remotivation du personnel et c'est pour cette raison que les élus d'AEPR ont refusé de les cautionner.

 Les profiteurs du système, qui représentent une minorité, ne se laisseront pas impressionner par une éventuelle baisse de leur régime indemnitaire en revanche, les agents qui pour véritable raison de maladie seront impactés par ces dispositions n'auront sans doute plus envie de promouvoir l'amélioration de la qualité du service public dans son ensemble... Mais chacun son mode de gestion ! A noter que le 1er adjoint a voulu une nouvelle fois faire croire que ces dispositions avaient recueilli l'approbation du syndicat, et que le représentant de ce dernier, présent au conseil, a formellement démenti la chose !!!!

Un conseil, comme toujours, où la municipalité pour tenter de justifier ces choix, n'a une fois de plus pas hésité à recourir au mensonge...

Pour information, nous informons nos lecteurs qu'en raison d'une prise électrique défaillante depuis plusieurs mois dans la salle d'honneur où se tient le conseil municipal, il n'a pas été possible cette fois-ci pour l'équipe AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC de filmer le conseil par ses propres moyens. Quant à la vidéo fournie par la majorité, un bug empêche son exploitation, voilà pourquoi il nous est impossible de fournir avec cet article un film retraçant les débats. Nous tentons de prendre des dispositions pour éviter que cela ne se reproduise et nous vous indiquerons si la municipalité de son côté a fait procéder à la réparation de ladite prise...

 

Commentaires

  • G.C

    1 G.C Le 22 mars 2015

    Bonjour
    Je ne sais pas si c'est réellement l'endroit pour faire part de mon mécontentement mais je ne savais pas où faire remonter cela !
    Voila que ce matin, jour d'élections, je me rends au bureau de vote n9. L'électrice avant moi pose son bulletin dans l'urne, la personne derrière l'urne donne le numéro d'électrice à sa collègue qui écorche quelque peu le nom de l'électrice. Cette dernière ne lui en tient pas rigueur c'est son collègue qui lui fait remarquer. L'électrice part, son devoir accompli. Voici que vient mon tour et au moment de signer, la personne chargée de faire signer les électeurs se permet de dire : "elle n'a qu'à avoir un nom français aussi !". Je suis outrée ! Comment, dans un bureau de vote, peut on entendre de tels propos racistes ?

    Réponse de Corinne LUCCHINI

    Je ne sais s'il s'agit d'un élu ou d'un assesseur, mais le Président du bureau aurait du faire preuve de sévérité. Cette électrice, quel que soit son nom est française puisqu'il faut la nationalité pour voter. C'est donc affligeant d'entendre cela dans un bureau de vote sans que personne ne réagisse !

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