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CONSEIL MUNICIPAL DU 29 SEPTEMBRE 2016. Quand ils sont compétents, les maires ne mentent pas !

moderateuraepr Par Le 19 oct 2016 0

Dans - actualités 2016

14 dossiers étaient inscrits à l'ordre du jour du conseil municipal du 29 septembre 2016. Et une fois encore, sur nombre de sujets, le groupe Agir Ensemble pour Rognac n'a pu obtenir d'explications claires de la part de la majorité. 

Cl conseil 29 septembre 2016 Questionnés par Corinne LUCCHINI à propos du recours au service d'un avocat dans un dossier d'urbanisme, force est de constater que pas plus le nouveau maire que l'ancien ne connaissait une fois encore les tenants et les aboutissants de cette décision prise par délégation. A croire que désigner un avocat pour défendre les intérêts de la commune est devenu une démarche anodine dont les honoraires, à la charge des contribuables rognacais, ne les soucient guère... 

C'est également l'incapacité des deux édiles à maîtriser les dossiers dans la gestion du patrimoine communal qui a été mise en exergue quand le délégué aux finances a du faire état de recettes en provenance de la vente de certains biens immobiliers communaux. Ce jeune élu fut bien incapable, tout autant que le nouveau ou l'ancien maire qui eux siègent sur l'estrade, de répondre à l'opposition quand elle a demandé quel était le terrain vendu. Existe-t-il un citoyen, un minimum sensé, qui oserait dire qu'il n'y a là rien d'inquiétant ??? 

Ce dernier cas est d'autant plus inquiétant quand on sait que depuis janvier dernier, l'actuel délégué à l'urbanisme n'est autre que l'ancien maire, Monsieur Guillaume succédant de fait à l'un de ses adjoints, M. Le Rudulier, qui lui l'a remplacé aux fonctions de maire... Bref, ces deux élus, censés être ou avoir été en charge de ladite délégation, ont fait la démonstration que, même en s'y mettant à deux, il n'y a toujours pas à Rognac un maire au fait des affaires de la collectivité !

Slr conseil 29 septembre 2016En matière de prévention d'incendie, ce conseil aura également mis en lumière leurs manquements répétitifs dans l'application de leur pouvoir de police. Dans le cadre de ceux dévolus aux maires, les collectivités ont la possibilité de se substituer aux contrevants aux obligations de débroussaillage. Or, quand on lit les déclarations d'autosatisfaction de la majorité rognacaise dans la presse locale ou dans le magazine municipal, et ce malgré l'incendie qui a ravagé 10% du patrimoine communal, il est à se demander comment l'ancienne 1ère adjointe a pu, preuves à l'appui,  dénoncer des négligences de la municipalité. Or, pourquoi jamais aucune mesure de substitution n'a été mise en oeuvre sur Rognac depuis l'élection de M. Guillaume et de fait de son remplaçant  alors qu'elles s'appliquent dans bien d'autres communes où les maires ont conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules ???

S'appuyant comme toujours sur un cas bien concret, l'élue d'opposition a fait état de la démarche d'un habitant du quartier de la Fauconnière, qui inquiet pour sa sécurité, avait écrit au maire de Rognac le 25 juillet 2016. Son voisin mitoyen, au-delà de n'avoir  pas rempli ses obligations, entreposait depuis des mois des épaves de voiture de nature à accentuer encore plus le risque de départ de feu sur son terrain en friche. Et alors même que les risques d'incendie sur le département avaient été déclarés comme extrêmes, deux mois après l'envoi de ce courrier, aucune réponse ou action municipale n'avait encore vu le jour. 

Face à l'immobilisme du maire remplaçant, cet habitant avait alors contacté Corinne LUCCHINI qui s'était rendue sur place. Constatant la dangerosité de la situation, l'élue d'opposition avait pris l'initiative de contacter l'administré en infraction, pas plus recensé que verbalisé par l'administration, pour lui expliquer ses responsabilités. Sans qu'aucun pouvoir de police ne lui soit conféré, l'ancienne 1ère adjointe avait malgré tout su le convaincre de s'éxécuter au plus vite... L'incendie qui a pris naissance au chemin des tamaris à Rognac et qui a ravagé près de 3000 hectares a d'ailleurs prouvé combien la sècheresse extrême représentait un danger sur tout le territoire !  

Or, cette démarche n'incombant normalement pas à une élue d'opposition, l'actuel maire s'est donc retrouvé publiquement pris en défaut. Il a alors , comme à son habitude,  choisi de se retrancher dans le mensonge. Haussant le ton, prétendant faussement qu'une action avait été entreprise, il fut vite à cours d'arguments et a vite clos le débat par une de ces crises d'autoritarisme qui désormais le qualifient.  Quand on est bon et compétent, on n'a nul besoin de mentir ! On ne masque ses propres défaillances en reprochant à une élue d'opposition d'être en vacances au moment de l'incendie. Y-a-t-il un maire à Rognac ou juste un élu ambitieux en recherche d'un titre glorieux et d'indemnités de fonction ???? D'ailleurs, une quinzaine de jours plus tard, lors de la réunion du PLU, c'est l'expéditeur du courrier en personne qui, devant toute une salle de Rognacais, a reproché directement au maire remplaçant  son immobilisme et celui de sa majorité dont, comme lui, de nombreux administrés sont victimes...   

Enfin, autre sujet d'importance, celui des logements sociaux. Depuis qu'elle a quitté la majorité en juin 2007, avec différents élus de son groupe AEPR, Corinne LUCCHINI a tenté désespérément de convaincre la majorité de s'impliquer dans les projets qui se sont implantés sur la commune. Plusieurs possibilités s'offraient, que ce soit au travers de la garantie des emprunts souscrits par les bailleurs sociaux, la mise à disposition de terrains communaux concrétisée par des baux emphytéotiques ou encore directement par une participation financière de la ville. Le but visé étant bien sûr de récupérer la maîtrise quasi totale de l'attribution des logements sociaux construits  pour les offrir prioritairement aux Rognacais. Quel pathétique spectacle que de voir à ce conseil les élus de la majorité s'enorgueillir de voter une garantie d'emprunt alors que trop nombreuses années et de trop nombreux logements ont été perdus tandis que des Rognacais étaient et sont toujours en attente d'un logement ! Combien de fois l'ancienne 1ère adjointe s'était-elle opposée aux arguments fallacieux de la majorité qui niait l'existence de cette démarche qu'aujourd'hui elle se décide enfin à mettre  tardivement en oeuvre ? Mieux vaut tard que jamais, certes, mais les victimes de l'aveuglement de cette majorité imbue de son élection ne sont autres que les Rognacais les plus démunis...

Bref, ce conseil a ressemblé à tous ceux qui l'ont précédé depuis le départ de l'ancienne 1ère adjointe de l'équipe Guillaume. Aux yeux de Corinne Lucchini et son équipe, un élu est là pour agir et servir. S'il est un comportement inadmissible, c'est bien celui qui consiste à mentir lorsqu'on est pris en défaut. Etre élu, c'est assumer ses décisions et ses responsabilités d'autant plus que ces dernières sont grandes.... Pour être un bon maire, il ne suffit pas de multiplier les apéritifs ou cocktails comme cela se fait depuis le début de l'année. Le but de propagande n'échappe à personne, d'autant que la multiplication de ce type de manifestations a un coût qui est loin d'être anodin et qu'il est supporté par tous les contribuables, loin d'en profiter dans leur ensemble. Mais il suffit parfois de voir une partie du public qui assiste aux conseils municipaux, sourire béat aux lèvres,  pour comprendre qu'un certain microcosme s'accomode très bien de la démagogie ou du populisme dès lors lors qu'il aspire à grapiller quelques miettes....  L'intérêt général, comme pour une grande partie des élus de la majorité,  est bien loin de leurs préoccupations !

Malgré ce, les élus du groupe Agir Ensemble pour Rognac siègent et conseil après conseil tentent quasiment en vain d'orienter l'action de la majorité. Ils essuient pour cela insultes, mépris et autres comportements désobligeants qui ne font pas honneur aux élus qui les adoptent. Pour tenter de museler son opposition, le nouveau maire est allé jusqu'à poursuivre Corinne LUCCHINI en justice pour prétendue diffamation. Débouté par la juge, il vient d'essuyer un revers cuisant. Les Rognacais dans leur ensemble jugeront... du moins ceux qui s'intéressent au devenir de la cité malheureusement devenue dortoir et dans laquelle ils sont contraints d'habiter !

 

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