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Compte rendu d'une séance de conseil municipal affligeante....

moderateuraepr Par Le 25 sept 2009 0

Dans - actualités 2009

CONSEIL MUNICIPAL

DU 24 SEPTEMBRE 2009

Une séance affligeante !

Si la lecture de l'ordre du jour pouvait laisser penser que peu de dossiers susciteraient des réactions des élus d'Agir Ensemble pour Rognac (puisqu'il s'agissait essentiellement d'entériner des formalités administratives), il n'en fut rien car ce conseil a révélé quelques incompétences et des attitudes  totalement irresponsables de la part du maire et de certains élus de sa majorité.

 

INADMISSIBLE COUT DE LA SERRE MUNICIPALE 

serre.jpgDéjà estimé lors du budget primitif 2007 à la conséquente somme de 27.000 €, aujourd'hui, le coût définitif  de cet équipement (études comprises) atteindrait  la barre faramineuse des 100.000 € !!!!!!!!!

Interrogé sur l'utilité de cet investissement surdimensionné forcément générateur de frais de fonctionnement importants (fournitures, personnel, chauffage, etc...),  l'adjoint De Sio, en charges des travaux mais également des espaces verts, a, dans sa réponse, dévoilé une spécificité rognacaise : désormais le stockage des plantes annuelles se fera dans cette serre. Oui, oui, chers internautes, vous avez bien lu ! Contrairement à partout ailleurs, les plantes annuelles de Rognac vont défier la nature et s'épanouir durant plusieurs années grâce à la miraculeuse serre municipale. Tout jardinier amateur se met les mains sur la tête et n'en revient pas devant une telle démonstration d'incompétence. L'adjoint en question a d'ailleurs admis qu'il n'y comprenait absolument rien et s'est finalement tu, mais le plus affligeant,  c'est que  ces critères sont ceux sur lesquels  cet élu a  décidé de la nécessité et de la priorité de cet investissement.... 

Partout en France, de nombreuses villes, dont les jardins sont autrement fleuris que les quelques malheureux espaces verts dont les Rognacais disposent, ont fait le choix de renoncer au fonctionnement de leur serre municipale. En ces temps si durs, la production municipale génère des frais colossaux d'entretien et de main d'oeuvre. Aussi, ces structures sont abandonnées par les gestionnaires dignes de ce nom qui ont bien conscience de l'impossibilité d'un quelconque amortissement. Mais Rognac, une fois encore, se démarque pour aller à contre courant. Toute municipalité soucieuse de l'environnement et inscrite  véritablement dans une démarche  de développement durable proscrit les semis d'annuelles, grosses consommatrices d'eau, d'engrais et de main d'oeuvre pour privilégier la plantation d'espèces vivaces type méditerrannéennes qui ne nécessitent pratiquement aucun entretien mais surtout aucun hivernage. Quant à ce dernier, à Rognac voyez-vous dans les jardins communaux des espèces rares et de taille dont la survie nécessite un tel investissement !!!!  Excepté le stockage des quatre malheureux bulbes de cannas dont la ville dispose et qui peut se faire en d'autres lieux, non rien ne le justifie.  Au pire, le coût de remplacement annuel desdits bulbes avoisinerait tout au plus les  200 €...  Si le fallait encore, cette inepsie viendra allonger la liste des exemples où l'argent public  se dilapide à tort et à travers...

INADMISSIBLE : SUPPRESSION DES SEJOURS DE COLONIES

ferm.jpgSi un élu d'un "pseudo groupe d'opposition" a osé s'interroger sur le prix du concert de Nadya qui a coûté 42.500 € aux contribuables rognacais, bien lui en prit car la réponse qui lui a été formulée était à la hauteur de sa question. Bien que n'étant pas concernée, Mme Gianarelli, adjointe à la culture, s'est substituée à l'adjoint aux Festivités, au demeurant sans voix, et au travers de ses habituelles logorrhées (flots de paroles inutiles), elle  a  tenu à  préciser qu'il n'était pas question de mettre en balance, les budgets culture, festivités et ceux destinés aux animations des jeunes. Effectivement, il ne vaut mieux pas ! D'autant que cet été, contrairement  aux 30 dernières années,  mais surtout aux engagements pris lors de la fermeture de Poligny, centre de vacances municipal,  le budget colonie de vacances a été ramené à zéro. En effet, aucun séjour de colonie de remplacement n'a été proposé aux familles. La municipalité ne voulant pas ébruiter cette décision scandaleuse, a volontairement omis de communiquer sur le sujet. La plupart des parents  se sont donc retrouvés, faute d'information , le bec dans l'eau et les enfants à la maison...

INADMISSIBLE : LA PASSIVITE DU MAIRE POUR DEFENDRE LES INTERETS DE ROGNAC AU SEIN DE L'AGGLOPOLE, communauté de communes

politiqueautruche.jpgLe rapport d'activité d'Agglopôle Provence met en exergue, d'une part,  les sommes considérables qui sont allouées aux villes de Berre et de Salon au travers de subventions et de fonds de concours et d'autre part, le nombre d'installations nouvelles d'entreprises volontairement orientées sur les Zac d'Euroflory à Berre et de la Crau et de la Gandonne à Salon. Ces zones d'activités considérées comme prioritaires par leur maire respectif sont l'objet de toutes les attentions et voient leur entretien et leur développement totalement pris en charge par l'Agglopôle contrairement à Rognac. Pourtant, il faut savoir que nos parcs d'activités sont, au travers de la taxe professionnelle, la 3ème ressource de l'intercommunalité. En 2006, à l'initiative de Corinne LUCCHINI, une double bataille avait été engagée : la première pour récupérer dans le budget municipal 1 million d'euros de reliquat de taxe professionnelle susceptible de passer à la trappe par la seule volonté du maire de Berre en charges des finances de l'intercommunalité et la seconde pour que nos zones d'activités soient reconnues d'intérêt communautaire et prises en charge au même titre que celles de Berre et Salon.

Interrogé sur l'avancée de ces dossiers, le Maire a déclaré avoir arbitrairement choisi d'abandonner la procédure devant le Tribunal Administratif et par là même, il a renoncé  à cette recette exceptionnelle conséquente dont la ville a été spoliée. Pour le 1er magistrat, Il ne s'agit sans doute que d'argent public et non pas du sien... donc à quoi bon se battre !!!!  Et c'est également avec une désinvolture ouvertement affichée qu'il a précisé que Rognac se verrait peut être un jour considérée comme d'intérêt communautaire.... En attendant, rien ne se fait sur nos zones qui périclitent. Il suffit d'ailleurs de penêtrer dans notre commune en passant par Vitrolles du côté de la zac des Cadesteaux pour que l'évidence saute aux yeux : au panneau Rognac, la différence est criante et que ce soient, chaussée, clotûres, entretien, végétalisation, etc....  tout est dans un pitoyable état. C'est véritablement affligeant !

Les entreprises ne cessent d'ailleurs de partir pour s'installer sur d'autres villes qui offrent des installations dignes de ce nom. Et si leurs populations s'en réjouissent et en récoltent les fruits, nous pauvres Rognacais, il nous reste toujours les yeux pour pleurer ... 

INADMISSIBLE : LA LENTEUR D'AVANCEMENT DES DOSSIERS DES LOGEMENTS SOCIAUX

dipome.jpgQuestionné sur l'avancement des dossiers de permis de construire des deux programmes de logements sociaux, le maire a répondu que ces derniers étaient toujours en cours d'instruction. Le Plan Local d'Habitat établi par la communauté d'Agglomérations Agglopôle Provence, détermine l'objectif du mandat municipal en termes de construction à 167  logements alors même que la loi SRU, avec le quota imposé de 20 %,  définit le déficit actuel à plus de 500 habitations sociales. Certes, envisager le rattrapage de ce retard est totalement utopique, d'autant que le foncier communal ne permet pas actuellement l'édification de tant de constructions, mais pire encore car ce chiffre de 500 ne cesse de s'accroître à l'occasion des permis délivrés pour de nouvelles constructions  non sociales (environ une cinquantaine par an).

La pénalité actuelle acquittée par la ville de Rognac, et donc par les contribuables rognacais, est de 224.000 €. Il en sera ainsi jusqu'à ce que le 1er logement social voit enfin le jour. ON nous annoncait fin 2010, aux dernières nouvelles, voire 2011. Or, en attendant que les programmes de l'OPAC (Plantade) et Familles Provence (face au poste de Police) voient le jour, des solutions existent pour éviter de payer à pure perte ces sommes considérables.  Il est tout à fait possible de réhabiliter des logements ou locaux appartenant à la commune et totalement désaffectés pour les transformer en logements sociaux. Les sommes investies viendraient ainsi se soustraire de cette conséquente pénalité et offriraient une opportunité pour les familles les plus nécessiteuses qui vivent dans des conditions indignes...

gaspillage.jpgMais, il n'en est rien avec cette municipalité qui s'y refuse et préfère investir dans le superflu, tel une serre. Mieux encore, sur le compte des deniers publics, elle ne rechine point à  payer l'impression et la distribution d'une publication inutile d'un 4 pages en papier glacé luxieux aux seules fins de propagande et non de concertation pour  s'approprier une action dont en fait elle n'est ni maître d'ouvrage, ni maître d'oeuvre...

Une simple insertion dans le bulletin municipal aurait été tout autant informative sur le contenu des projets, et mieux encore une réunion publique de concertation aurait permis une participation démocratique de la population. Mais tout cela est désormais impensable à Rognac....

 INADMISSIBLE : PAS UN MOT SUR LES INONDATIONS DONT LA POPULATION ROGNACAISE A ETE VICTIME

inondationsseptembre2009.jpgA l'occasion des derniers épisodes pluvieux, pas un article, pas une information sur d'éventuels dégats survenus dans notre commune. Pas un mot non plus, et c'est là le pire, lors du conseil municipal du 24 septembre 2009....

Tout cela pourrait laisser penser que Rognac a été épargnée contrairement à toutes les communes environnantes. En fait, il n'en est rien ! 

De nombreux Rognacais ont été victimes et les dégats à déplorer sont importants. Au-delà des nombreuses habitations individuelles, un quartier a une nouvelle fois fait les frais de l'immobilisme de son maire. C'est celui des Pugettes. Ainsi, ce secteur a été de nouveau le principal réceptacle d'une bonne partie des eaux pluviales de la ville et s'est retrouvé noyé sous 80 centimètres d'eau. Un nombre considérable de voitures submergées par ce flot a été directement évacué à la casse. Une habitante de ce quartier avec ses deux enfants se sont retrouvés coincés dans leur véhicule et tétanisés de peur, ils ont été secourus par un jeune homme courageux de la résidence... Ce phénomène n'a certes pas duré longtemps mais il restera gravé dans les mémoires pendant de nombreuses années.

abonnabsent.bmpLes habitants de ce quartier n'oublieront non plus qu'aucun élu n'a daigné se rendre sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts et faire preuve d'un minimum de compassion. Une pétition est en cours d'élaboration mais il est fort à parier que la situation n'évoluera pas du fait de l'immobilisme affligeant du maire de Rognac qui n'a même pas juger opportun d'aborder ce sujet grave lors du conseil municipal et faire part d'éventuelles mesures à prendre et les futurs travaux qui s'avèrent indispensables !

Les élus d'AGIR ENSEMBLE POUR ROGNAC ne peuvent que dénoncer ces comportements jugés totalement scandaleux et se faire le relais auprès de la population pour que ces informations passées volontairement sous silence circulent et démontrent le peu d'intérêt du maire pour sa ville et le devenir de sa population... 

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