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Polémique autour de la commémoration du 19 mars...

moderateuraepr Par Le 19 mars 2016 0

Dans - actualités 2016

19 mars fnaca

A son arrivée au pouvoir, le Président Hollande a proposé une loi visant à rétablir la journée du 19 mars comme journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie. Elle a été adoptée en novembre 2012 par le Parlement et depuis la polémique autour de la date a refait surface et divise. 

Dans les faits, le 19 mars 1962 est la date du cessez-le-feu décrété par les accords d'Evian, mais pour autant ce ne fut pas la fin de la guerre ! C'est pour cette raison que les associations de rapatriés et de harkis, hormis la FNACA, sont depuis toujours hostiles à une commémoration en ce jour d'anniversaire. Les anciens militaires de carrière, nombreux dans leurs rangs, font état du drame de conscience qu'a représenté, pour de nombreux lieutenants, l'abandon des harkis. Faire le choix du 19 mars pour honorer la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie revient donc à leurs yeux à occulter plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis tués après le cessez-le-feu. Par respect pour la mémoire de toutes ces victimes et de leurs familles, tous disent ne pas pouvoir accepter de voir les villées pavoisées ce jour-là. 

De son côté, la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie (Fnaca), plutôt à gauche et qui revendique 350.000 membres, a toujours milité en faveur du 19 mars. Sa position se ferait l'écho du sentiment de nombreux appelés du contingent, qui ont vécu le cessez-le-feu de mars 1962 comme un intense soulagement.

Il apparaît donc que les anciens combattants sont divisés sur la date à retenir. Leur principale représentante, l'Union nationale des combattants (UNC), qui se veut apolitique, et trente autres associations - elles revendiquent 1.200.000 adhérents au total - voient dans le 19 mars un «risque grave de division profonde entre Français». C'est d'ailleurs pour cette raison qu'à l'époque, afin de réconcilier des mémoires fragmentées, Jacques Chirac avait choisi une date neutre, le 5 décembre, jour où il avait inauguré le Mémorial consacré aux 24.000 militaires français tués pendant le conflit, quai Branly, à Paris. Depuis le changement de 2012, les associations d'anciens combattants et rapatriés plaident donc pour le retour à la seule journée d'hommage aux «morts pour la France» pendant la guerre d'Algérie, instituée en 2003.

19 mars fnaca 1

A Rognac, la situation fut pour le moins comique. Les deux élus d'AEPR ont assisté à une cérémonie avec l'ancien maire démissionnaire mais toujours élu et sans le nouveau maire,  retenu selon les dires du représentant de la FNACA, par un incendie... Retenu seulement durant le temps des discours car une fois ces derniers pronconcés, il est apparu tout en restant dans la foule sans prendre la place qui est normalement réservée au 1er édile. Durant son intervention, André Jouve, président de la FNACA, a d'ailleurs jugé utile malgré l'absence, de faire un portrait du nouveau magistrat qu'il a déclaré inconnu aux yeux des membres de son association. Au travers de cet article, nous tenons à le rassurer : il l'est aussi aux yeux de la quasi totalité de la population.

Si cet élu demeure donc pour la plupart des gens de Rognac un illustre inconnu, en revanche sa lâcheté a déjà fait grand bruit. Comment interpréter autrement son attitude quand on sait qu'il a oeuvré pour se faire élire en contournant sciemment les urnes. Avec seulement 48% pour Guillaume le maire sortant (2879 voix) contre 43% pour Lucchini son ex 1ère adjointe et principale leader d'opposition(2536 voix), il va sans dire que l'inconnu qu'il est aurait été balayé. Aussi il n'a eu aucun scrupule à user d'un subterfuge pour duper les Rognacais et faire élire Guillaume afin de prendre sa place quelques mois après l'élection.  Si Corinne LUCCHINI a prouvé sa capacité de rassemblement des Rognacais derrière sa candidature, le nouveau maire, élu seulement par les 25 voix de ses colistiers élus, apparait de fait comme ILLEGITIME aux yeux de nombre des habitants de notre ville.  

De plus, cette commémoration aura laisser planer une fois de plus  le doute sur son manque de courage. Si les maires UMP/Les Républicains, notamment ceux du Sud, sont eux aussi farouchement opposés à cette date du 19 mars, allant à l'instar de Christian Estrosi, jusqu'à refuser de participer aux cérémonies, celui de Rognac (pourtant investi par ce parti politique aux municipales et candidat avec le maire de Nice aux régionales) a eu un comportement pour le moins ambigu. En fait, il a offert le spectacle d'un "je suis là, mais sans être là"...Mais ceux qui le connaissent diront que c'est malheureusement là un trait marquant de sa personnalité avec lequel les Rognacais ont l'obligation de faire jusqu'aux prochaines échéances !

 

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