Durant cinq ans, Corinne LUCCHINI et son groupe n'ont pas cessé de tirer la sonnette d'alarme. La politique d'investissement "tape à l'œil" sur laquelle le maire sortant a misé pour assurer sa réélection en 2014 va avoir de graves conséquences....
La place St Jacques a été rénovée, mais qui peut se réjouir qu'il n'y ait eu aucune ambition pour y favoriser le développement du commerce de proximité ? Investir 10 millions d'euros entre la place et les réhabilitations du Bastidon ou de la Coopérative Oléicole pour y transférer des services déjà existants, cela est-il raisonnable quand on sait qu'aucun emploi n'a pu être créé et qu'aucune recette fiscale en retour ne sera générée. Avant de vider les caisses, il faut penser à les remplir. Or, les deux dernières réalisations sont plutôt de nature à alourdir les frais de fonctionnement...
Les entreprises sont sources de recettes et d'emplois, faut-il être sot pour ne pas le comprendre. Rénover ses zones, prendre des mesures fiscales incitatives, se battre pour que Rognac soit enfin décrétée d'intérêt communautaire pour que l'Agglopôle finance les travaux, comme cela se fait sur Berre, Salon et Velaux, c'était la priorité si la municipalité s'était voulue responsable.
Or, la passivité du maire de Rognac est déconcertante. Grâce à la vidéo, personne ne pourra nier l'état pitoyable des zones d'activités rognacaises il y a encore quelques semaines et il faudrait vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'elles ne sont pas de nature à attirer les entreprises...
Rappelons que la raffinerie de Lyondell Basell fermera d'ici peu définitivement ses portes. La pétrochimie est en grand danger et des milliers d'emplois sont menacés. Les maires de Berre, Salon de Provence, Velaux, Lançon et bien d'autres du territoire de l'Agglopôle Provence se battent depuis des années pour anticiper. Il n'y a qu'à voir Velaux. Dans quelques mois, une plateforme logistique d'envergure va s'y installer. Rognac est concernée.... par les espaces verts qui seront implantés sur son territoire. Faut-il en rire ? Aucune taxe foncière ne sera perçue par notre ville contrairement à nos voisins...
N'y aurait-il que le maire de Rognac qui n'ait pas encore compris les enjeux d'une politique économique ? Impassible, l'édile rognacais se laisse dépouiller sans réagir comme avec l'entreprise Daher déménagée sur Marignane au seul motif que sa municipalité n'a pas, une fois encore, su abattre les bonnes cartes.
Nos zones industrielles, laissées à l'abandon, voient petit à petit leurs entreprises disparaitre. Entre celles qui ferment en raison de la crise et celles qui font le choix de quitter Rognac pour aller tout simplement sur des zones plus attractives, les pertes de recettes vont être rudes pour le budget de la ville.
Est-ce que les Rognacais se sont posés la question de savoir qui allait compenser ces pertes financières si rien n'est fait pour favoriser le développement économique ???? D'ici peu de temps c'est au travers de la taxe d'habitation ou de l'impôt foncier qu'il faudra rétablir l'équilibre budgétaire municipal. Voilà ce que nous préparent Guillaume et son équipe s'ils sont réélus. Et c'est pourquoi il est urgent qu'une autre politique soit mise en oeuvre. Depuis 2008, ces élus ont montré aux Rognacais qu'ils en sont totalement incapables et la petite visite guidée en images de l'une de nos zones d'activités démontre s'il le fallait encore les conséquences de l'inaction de la municipalité de Rognac...C'est avec les hlm en plein coeur de ville l'autre cadeau de l'équipe Guillaume ...
Les Rognacais vont-ils prendre les mêmes pour recommencer ? Pour l'anecdote, il est bon de rappeler que Jean Siméon, responsable d'un groupe d'opposition, avait accepté durant un temps de s'occuper du développement des zones économiques. Son bilan avoisine le néant un peu comme celui de l'adjoint Sraudo qui l'a remplacé. Tous deux se retrouvent désormais dans la liste du maire sortant. Normal puisqu'ils ont pour point commun, leur immobilisme ! Il est à espérer que les Rognacais comprennent enfin qu'ils sont au final les victimes de ce je m'enfoutisme à la rognacaise !
