Dans quelques jours, les électeurs vont se rendre aux urnes pour renouveler le conseil municipal de leur ville. 7 jours après, les nouveaux élus se réuniront en séance pour élire en leur sein le maire de la commune.
Contrairement à ce que beaucoup croient, en votant pour une liste, les électeurs n'élisent pas directement le 1er magistrat. Il est d'ailleurs arrivé que, par malhonnêteté intellectuelle, certains maires sortant ne servent que de prête nom à celui ou celle qu'ils souhaitent voir leur succéder se moquant ainsi totalement de la volonté du peuple. D'autres, un peu moins malins se sont faits carrément duper et au dernier moment, un colistier s'est présenté leur ravissant le fauteuil dans lequel la population aspirait voir quelqu'un d'autre.
A Rognac, ce risque du 1er ou 2ème scénario est très grand. Les Rognacais commencent à s'en inquiéter sérieusement. Le maire sortant, au vu de son peu d'implication, démontre aux habitants qu'il n'est plus qu'un prête-nom. Chacun en son âme et conscience fera son choix, mais cette élection a une double importance car avec la loi sur la Métropole, d'ici 2016, Rognac intègrera celle de Marseille.
109 des 119 maires du département se sont déclarés hostiles à ce regroupement que le gouvernement a fait passer en force. Les 23 et 30 mars, pour la 1ère fois, les électeurs en votant pour une équipe, voteront également pour désigner ceux et celles qui vont les défendre au sein de cette nouvelle entîté dont il faut grandement se méfier. Marseille est très pauvre et ce regroupement joue en sa faveur. Les communes telles que Berre, Rognac et bien d'autres bénéficient des retombées financières de la pétrochimie. La manne financière de cette dernière est très importante et c'est une véritable aubaine pour la 2ème ville de France de se refaire une santé financière en partageant le gâteau.
Le maire de Marseille ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Malgré le positionnement affiché du maire de Rognac depuis 2008 en faveur de la classe politique socialiste, il n'a pas hésité à le soutenir espérant bien le compter parmi les élus dont il ne fera qu'une bouchée au moment de la création de la Métropôle.
Le 23 mars, les électeurs découvriront donc un bulletin avec deux listes. La seconde désigne les futurs élus qui siègeront d'abord à l'Agglopôle puis ensuite à la Métropôle. Jean-Pierre GUILLAUME, affublé jusqu'à présent du surnom de petit maire par ses collègues maires de la communauté d'agglomérations vient depuis peu d'en changer. Sa traîtrise envers ceux qui ont financé tous les projets et qu'il n'a même daigné inviter aux inaugurations laisse un arrière goût de vengeance. Il est fort à craindre que Rognac ait désormais tout à perdre avec cet élu qualifié de traitre. D'un côté, il permettra à Marseille de nous dépouiller sans sourciller du fait de son manque de pugnacité mais surtout d'implication et de l'autre, le Conseil Général ne digère vraiment pas d'avoir été si peu considéré malgré les financements qui ont été accordés à la ville...
Une situation s'est compliquée du fait des revirements politiques incessants du 1er magistrat rognacais... sauf si les électeurs optent pour un changement. Chacun a un choix à faire en son âme et conscience. Ce blog contribue indéniablement à le faire en connaissance de cause avec les vidéos des conseils qui sont accessibles sur un simple clic. Quelques minutes suffisent pour juger en images la capacité ou l'incapacité des futurs représentants de Rognac au sein de cette grande entité.
Elections communautaires, le mode d'emploi est en images...
