Zone industrielle de Rognac : les entreprises fuient... et les Rognacais vont payer !

moderateuraepr Par Le 29 juin 2012 2

Dans - actualités 2012

Voilà cinq ans que l'ex 1ère adjointe, Corinne LUCCHINI, tire la sonnette d'alarme. Dès le départ de cette dernière en juin 2007,  M. Guillaume que l'on sait véritablement aux commandes que depuis cette date, a misé pour assurer sa réélection en 2014 sur une politique d'investissement "tape à l'oeil" sans se soucier que cette dernière soit malheureusement de nature à alourdir encore les frais de fonctionnement.

En  2007, le patrimoine communal existant était déjà conséquent puisqu'en 2001, selon un audit, il était équivalent à celui d'une ville de 25.000 habitants. Rognac aurait pu s'en glorifier sauf qu'elle n'a que 12.250 habitants et il va sans dire que les recettes ne sont en rien celles d'une ville de la strate au-dessus. Cette municipalité se refuse d'ailleurs à allouer  les crédits importants qui s'imposeraient pour l'entretien alors que le temps de s'y consacrer et de rationaliser devrait depuis bien longtemps être un impératif... Mais chacun aura compris que la politique d'investissement propagandiste et électoraliste de l'actuelle majorité qui se fait au détriment de celle de l'entretien  a pour seul enjeu l'avenir du maire.

- Nul n'ignore que les écoles se détériorent gravement et ne sont pas adaptées à la démographie géographique, mais il faudrait considérer comme normal que le plan annuel de rénovation de  2 écoles par an promis par la municipalité Guillaume en 2008 n'ait même jamais été amorcé...

-  Nul n'ignore que le CAM se délabre de façon inquiétante mais il faudrait admettre que  cet été son entrée ose se refaire une beauté pour 180.000 € ...

- Nul n'ignore que la voirie est dans un état pitoyable sur tout Rognac mais il faudrait accepter sans sourciller de payer des impôts pour concentrer tous les investissements sur le coeur de ville, secteur très cher au maire et son 1er adjoint pour des raisons uniquement personnelles. Faut-il rappeler que dans certains quartiers, il n'y a eu aucun travaux depuis plus de 25 ans....

- Mais qui peut se réjouir d'une place St jacques qui n' a aucune ambition économique nécessaire au développement du commerce de proximité ?

- Mais qui peut se féliciter d'un Bastidon transformé pour 2,5 millions d'euros en foyer pour anciens alors que nos aînés sont à peine une quarantaine à  le fréquenter ?

-Et enfin qui peut se glorifier de voir la coopérative oléïcole transformée en centre culturel pour une facture de 3,8 millions d'euros  en sachant que globalement, seule l'école de Musique  (actuellement dans l'ancienne mairie) y sera hébergée avec quelques expositions de peinture (actuellement salle Caillol). Il ne faut pas oublier l'auditorium qui a de plus été mal pensé mais qui permettra sans aucun doute à une association composée d'un seul rognacais (un colistier à M. Guillaume) d'y donner des concerts, de qualité certes, mais qu'il facture à la ville... N'aurait-il pas été préférable de retarder ce projet dans la conjoncture actuelle et cela d'autant que personne n'est à la rue grâce aux deux bâtiments existants qui sont loin d'être délabrées si on les compare à d'autres structures tels les algécos où sont accueillis les enfants du centre aéré...

Rappelons que la raffinerie de Lyondell Basell fermera d'ici peu définitivement ses portes. En raison de cela, la pétrochimie est en grand danger. Des milliers d'emplois sont menacés. Les maires de Berre, Salon de Provence, Velaux, Lançon et bien d'autres du territoire de l'Agglopôle Provence se battent  pour développer chez eux une politique économique ambitieuse pourvoyeuse d'emplois et de recettes. Ces élus ont mesuré et compris les enjeux, ce qui est loin d'être le cas du 1er magistrat de Rognac.  Impassible, ce dernier se laisse dépouiller sans réagir comme avec l'entreprise Daher déménagée sur Marignane car son nouveau Maire a su y abattre les bonnes cartes.

Les Rognacais doivent enfin comprendre qu'ils sont au final les seules victimes de ce laxisme à la rognacaise. Nos zones industrielles, laissées à l'abandon, voient petit à petit leurs entreprises disparaitre que ce soit en raison de la crise qui les oblige à fermer ou du choix qu'elles font de quitter Rognac pour aller tout simplement sur des zones plus attractives.

Pour l'anecdote, il est bon de rappeler que Jean Siméon, responsable d'un groupe d'opposition, avait accepté durant un temps de s'occuper du développement des zones économiques. Il a jetté l'éponge quelques mois plus tard, écoeuré par le peu de prise en compte qu'il lui était consenti mais aussi en raison de basses manoeuvres politiques qu'à 68 ans il n'avait pas vu venir. L'adjoint Michel Straudo devait prétendument prendre le relais mais l'immobilisme de ce dernier est à l'image de l'équipe à laquelle il appartient. Rajoutons que depuis sa nomination en conseil municipal, l'action de cet élu dans sa nouvelle affectation se résume au bilan qui est le sien dans le domaine de l'environnement. Flirter avec le niveau zéro en raison  du recul phénoménal enregistré dans cette délégation ne semble toutefois pas  l'émouvoir car certains laissent penser qu'il pourrait être animé de quelques ambitions personnelles dont Rognac risquerait de faire les frais en 2014... Prions pour qu'il ne s'agisse que d'une rumeur car notre ville n'est vraiment plus en mesure de subir des élus de cet acabit !!!!!

Moins d'entreprises c'est forcément moins de recettes pour le budget de la ville. Et comment compenser ces pertes financières si rien n'est fait pour favoriser le développement économique ???? D'ici peu de temps c'est au travers de la taxe d'habitation ou de l'impôt foncier qu'il faudra rétablir l'équilibre budgétaire municipal. Voilà ce que nous préparent Guillaume et son équipe s'ils sont réélus.  Et c'est pourquoi il est urgent qu'une autre politique soit mise en oeuvre. Depuis 2008, ces élus ont montré aux Rognacais qu'ils en sont totalement incapables et la petite visite guidée en haut de page de l'une de nos zones d'activités démontre s'il le fallait encore les conséquences de l'inaction de la municipalité de Rognac...

 

Commentaires

  • lydie

    1 lydie Le 02 juil 2012

    madame lucchini je travaille sur la zone de vitrolles et a partir de 5 heures pour en sortir c'est la folie tellement y a du monde. merci guillaume la zone de rognac c'est un desert ; guillaume a préférer faire le rond point de sa pharmacie des barjaquets et la rue de son autre pharmacie en centre ville a cote de la ou habite son cousin. le 1er adjoint qui s'ocupe des travaux (bizarre non !!!!!!!!!). et qui a payé le mur pour le protéger des hlm que les habitants appelle la honte des barjaquets, collé les uns contre les autres on aimerait bien savoir ????????? en 2014 les abru... qui vont voter pour lui ils sont bon pour monperrin ca c'est sur

    Réponse de Corinne LUCCHINI

    La vidéo qui illustre l'article sur la zone a justement été filmée vers 17 h 00, et je dois reconnaître que je me suis étonnée de voir notre zone totalement désertée à cette heure d'affluence dans toute zone d'activité.

    Quant au reste de votre commentaire, les choix qui ont été ceux du maire et son équipe en matière d'investissement n'ont pas été cautionnés par notre groupe d'élus. En conseil municipal, nous avons d'ailleurs tenté en vain d'obtenir les raisons du choix de la réfection de la rue Camille Pelletan qui nous semblait effectivement ne pas être une priorité. Une vidéo en témoigne, M. Guillaume et son adjoint aux travaux ont été dans l'incapacité de nous faire la moindre justification qui tienne la route. Dans ces conditions, il est normal d'en conclure qu'il vaut mieux tenir que courir... c'est à dire choisir d'embellir les lieux de ses propres commerces ou de son habitation pendant que ces messieurs sont encore décideurs et maîtres de l'utilisation de l'argent public car après tout responsable politique un minimum sensé aurait d'autres priorités. Mais il est bien connu que ces élus ont pour précepte "charité bien ordonnée commence par soi même", la chose devait donc leur semblait normale et en rien choquante.... Ce qui n'est pas le cas de nombreux Rognacais qui n'ont guère apprécié la démarche.

    Il y avait comme je vous le disais bien d'autres priorités à s'occuper, notamment les écoles, le centre aéré, la zone industrielle justement pour ne prendre que quelques exemples significatifs.... Mais 38 % des Rognacais l'ont voulu ainsi. A moins que dans les 38 %, certains reconnaissent enfin qu'ils se sont tout simplement faits berner.
  • checher l'erreur

    2 checher l'erreur Le 30 juin 2012

    le nouveau centre culturel 3.8 millions d'euros
    Ecole de musique environ 120 personnes
    les peintres environ 19 personnes
    l'association d'un seul Rognacais colistier qui vend ses prestations alors que ses concerts sont gratuits pour le public
    fréquentation estimée 140 personnes
    soit 27142 euros par personne cherchez l'erreur mesdames et messieurs les présidents d'associations bénévoles
    Après l'explosion de l'ASR à qui le tour????????????

    Réponse de Corinne LUCCHINI


    Sans commentaires

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