Vague de froid : l'heure du dégel et du bilan est là....

moderateuraepr Par Le 15 fév 2012 0

Dans - actualités 2012

Début février, la vague de froid en provenance de la Russie déboulait sur notre région. Elle aura duré 13 jours (du 1er au 13 février). De forte intensité et généralisée, même si la Bretagne a été moins touchée que les autres régions, elle vient en 5ème position des vagues de froid les plus intenses de ces 50 dernières années, loin derrière 1956, 1963, 1985 et 1987 et juste devant celle de janvier 1997.

Une vague de froid remarquable par son intensité et son étendue
L'anticyclone puissant qui s'est maintenu pendant deux semaines de la Russie au nord de la France a favorisé la circulation d'un air glacial sur notre pays, le fameux "Moscou-Paris". Ainsi on a pu enregistrer des températures souvent inférieures à -10°C la nuit et inférieures à 0°C le jour sur de très nombreuses régions.
Des températures minimales parfois proches des -20°C
Les régions qui ont été enneigées ont connu des températures minimales particulièrement basses lors des nuits calmes et dégagées.  Ce  froid n'a pas épargné les rivages de  la Méditerranée puisqu'on y a relevé jusqu'à -12°C dans le nord de Marseille. Outre les températures minimales très basses relevées, il faut noter que  cette vague de froid s'est accompagnée d'un épisode de plus de 10 jours  consécutifs sans dégel. En France, de nombreux lacs ou étangs ont gelé et ici, l'Etang de Berre, dans les anses protégées des remous comme à St Chamas ou Marignane, commencait lui aussi à glacer. D'une manière générale, durant cette vague de froid, les  températures ont accusé un déficit de 8 à 10°C par rapport aux moyennes avec  des valeurs fortement négatives..

A Rognac, on a pu enregistrer -8° et comme ailleurs, les canalisations et les compteurs d'eau ont donc été soumis à rude épreuve. Voici deux jours que les températures se radoucissent et le dégel s'amorce enfin. Dès lors, les dégats qui passaient encore inapperçus tant que la glace était présente, se dévoilent. L'heure est donc au bilan....

Si les installations chauffage entretenues ne risquaient rien, en revanche de nombreux compteurs de particuliers mal protégés ont gelé, comme en témoigne le président de l'amicale des habitants des Frégates dans le journal local.

En ce qui concerne les équipements municipaux, un article a traité les problèmes de chauffage dûs au manque d'entretien. Il semble que des installations d'alimentation en eau ont également mal supporté ces températures négatives.

Il y a deux jours, à l'espace Jean Jaurès, où se situent les locaux affectés aux associations caritatives, une rupture de canalisation, tôt le matin mobilisait les services techniques. Toutefois, il n'a fallu qu'une heure aux techniciens de la SEM pour régler le problème.

Hier, plus grave, c'est au Canal de Provence qui alimente la ville en eau potable qu'est survenu un gros souci. Une conduite d'eau aurait cédé, provoquant la formation d'un ruisseau de taille qui a inondé les maisons et les locaux industriels situés en aval, du côté de la route départementale 113. En revanche, l'eau s'est écoulée avec un très fort débit durant toute la journée créant d'importants dégats. A l'heure de la rédaction de cet article, aucune information n'a encore été communiquée sur les circonstances exactes de l'incident...(voir photos bas de page)

Enfin, il est à espérer que ce dur hiver a fini de sévir et qu'aucune autre vague de froid ne viendra assaillir l'hexagone. Les conséquences financières sont lourdes. Au-delà de la facture d'énergie qui grimpe forcément en flèche, celle des travaux de réparation ne sera certainement pas anodine !

 

 

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