Si Corinne LUCCHINI au niveau local fédère autour d'elle des hommes et des femmes de toutes origines sociales et toutes sensibilités politiques, son engagement au niveau national est bien connu. Sa rentrée politique s'est faite ce vendredi 14 septembre à l'occasion du comité de circonscription. Ce dernier a eu lieu au Cercle des Arts à Salon de Provence avec à l'ordre du jour, l'élection prochaine du futur président de l'UMP.
L'année dernière, les Français ont été nombreux à plébisciter la démarche des primaires organisées par le parti socialiste. S'en inspirer pour donner la parole notamment aux militants semble donc une évidence dans toute formation politique qui se veut démocratique.
Certains commentateurs mal intentionnés auraient tendance à vouloir faire croire à des querelles intestines lorsqu'il s'agit de l'UMP. Mais en fait la compétition entre les différents candidats n'est que l'expression d'une démocratie qui y fonctionne bien. Il n'est pas justifiable qu'un parti, quel qu'il soit, désigne désormais son président par voie de nomination. Qu'une minorité de membres influents choisissent celui ou celle qui est censé (e) se faire la voix de milliers de sympathisants ou militants comme cela vient de se passer au PS est regrettable car c'est au final un grand pas en arrière. C'est pourquoi Corinne LUCCHINI se réjouit de voir qu'un débat s'organise à ce sujet dans le parti qui est le sien et notamment dans certains comités de circonscription comme la 8ème des Bouches du Rhône dont elle est membre élue.
Ce soir étaient donc invités des représentants de Jean François Copé et de François Filllon. Ce dernier a choisi d'envoyer comme émissaire son ancien conseiller à Matignon à savoir Hervé Fabre Aubespy alors que Nicolas Isnard, délégué de la 8ème se faisait la voix de l'actuel secrétaire national. Si l'élue rognacaise n'a pas encore pris position pour l'un ou l'une des différents candidats en lice, c'est qu'il lui importe de connaître la ligne politique sur laquelle chacun entend se positionner. Pas question pour elle de voter simplement en fonction de critères qui ne prennent en compte que la personnalité des candidats. A ce niveau, quel que soit le parti de droite ou de gauche, l'enjeu est le destin national et les idées doivent évidemment primer plus que tout !