Depuis 2008, l'entretien des bâtiments communaux est loin d'être la priorité de la municipalité qui préfère investir des centaines de milliers d'euros dans des études (600.000 € fin 2011) pour les projets de la place St Jacques, du Bastidon, ainsi que la transformation de la cave coopérative en salle culturelle. Sans compter les millions qui seront nécessaires pour leur réalisation.
Or, il faut savoir que les sommes consacrées à l'entretien du patrimoine communal sont depuis ce nouveau mandat loin d'atteindre le niveau qui est nécessaire. Le CAM qui se détériore de jour en jour en est un exemple ! Sa facade n'est qu'un avant goût de ce qui se délabre à l'intérieur.
Autre exemple, celui de cette dame âgée, Victorienne M...... qui, il y a peu, chutait sur les pavés soulevés par des racines du boulevard Jean Jaurès. Ce danger, pourtant signalé depuis longtemps, n'avait pas été pris en compte jusqu'à ce que cette administrée, blessée au visage, ne se rende à la gendarmerie pour déposer plainte. Dès lors, la municipalité s'est résignée à commander des travaux dans l'urgence... INADMISSIBLE !!!!
Hier, la rédaction apprenait que les systèmes de chauffage de la mairie et de l'école Jean Giono ne fonctionnaient plus. Si les agents communaux n'avaient d'autre choix que de recevoir le public en étant vêtus de polaires, en revanche les parents eux ont été contraints de garder leurs enfants à la maison.
Ce matin, à onze heures, la température des classes ne dépassait toujours pas les 15° imposant une nouvelle fois aux parents de s'absenter du travail. La municipalité prétexte bien sûr le froid qui sévit (voir article bas de page), mais Rognac serait-elle la seule ville du pourtour de l'Etang de Berre à avoir un climat sibérique de nature à empêcher le fonctionnement des chaudières communales ???? La réponse est bien entendu négative, car dans notre département les températures sont loin d'atteindre des niveaux qui feraient exploser les sytèmes de chauffage. Seul le manque d'entretien est en cause !
D'ailleurs, preuve en est, en novembre dernier, le froid n'était pas celui de ces derniers jours et pourtant le chauffage de l'Ecole des Jardins ne fonctionnait pas pour autant. Les parents ont manifesté leur mécontentement à coups de pancartes sur les grilles de l'établissement scolaire. Le marché d'entretien passé dans l'urgence, ne pouvait bien sûr pas rattraper en quelques semaines des mois de retard, et les chaudières sollicitées par cette vague de froid ne tiennent plus. Il en est de même avec de nombreux équipements municipaux qui partent à vau-l'eau faute de crédits.
Il faut savoir que si Rognac peut se vanter d'avoir des équipements d'une ville de 25.000 habitants, en revanche elle n'en a pas les ressources. Ces équipements réalisés pour beaucoup il y a de nombreuses années n'ont pas eu un niveau d'entretien suffisant et ce retard doit impérativement être rattrapé. Or, par pure démagogie électoraliste, la municipalité Guillaume s'apprête, plutôt que de rationnaliser les bâtiments communaux, à créer de nouvelles surfaces à entretenir (Bastidon et salle culturelle à la coopérative), alourdissant ainsi les frais de fonctionnement (chauffage, climatisation, nettoyage et travaux d'entretien) dans une période de crise dont on ne voit toujours pas le bout. Aujourd'hui, cette politique a atteint ses limites, nous le voyons bien. Les parents des élèves du groupe Giono contraints de garder leurs enfants à la maison en raison de températures de classe glaciales le touchent du doigt et en sont les énièmes victimes.... Demain, qui seront les prochaines ???? Sans hésiter, les contribuables rognacais car il faudra bien un jour qu'ils payent la facture qui sera d'ailleurs bien plus chère que ce qu'elle aurait pu être si la raison l'avait emporté sur la démagogie de cette majorité municipale...