En cette période électorale intense, les réunions politiques affluent mais la 8ème circonscription, à laquelle Rognac appartient, n'a pas eu la visite jusqu'à ce jour d'un seul des 10 candidats en personne.
Toutefois, tous les états majors des différents partis politiques se divisent pour mieux faire campagne en Province et ce soir, c'est Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture et rédacteur du projet de l'UMP qui était accueilli sur la ville centre de la 8ème, à savoir Salon de Provence. Corinne LUCCHINI, en sa qualité de membre élu au comité de circonscription assistait bien entendu à ce meeting.
Réunis à l'auditorium du CMAC, environ 400 militants attendaient le ministre. En amont, une table ronde avait eu lieu regroupant des agriculteurs de la région. Un échange avec le ministre au cours duquel les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les producteurs ont pu être exposés. Il y a été question également de la nouvelle PAC (politique agricole commune) .... Réunion technique mais très intéressante !
Une élection présidentielle est un moment crucial pour l'avenir d'un pays. La tension y est comme toujours palpable. Les électeurs de tous bords ont été plus que jamais abreuvés d'informations, de commentaires journalistiques, d'analyses contradictoires, d'argumentations et de rumeurs incessantes à tel point, que très objectivement de part et d'autre, beaucoup de nos compatriotes commencent à se déclarer quelque peu saturés. Si la participation au 1er tour du 22 avril a été importante mais en diminution par rapport au scrutin de 2007, il ne faudrait pas que ce second tour enregistre une abstention significative.
Le 6 mai prochain, plus de 44 millions d'électeurs vont une nouvelle fois être appelés aux urnes pour élire le prochain Président de la République. A chacun de bien peser le pour et le contre et de faire son choix en son âme et conscience, mais surtout ne jamais oublier, en mémoire de nos ancêtres qui se sont battus pour que ayons la chance de vivre dans une démocratie, que Voter est un devoir civique !
Petit rappel : Initialement, le président de la République était élu au suffrage indirect par un collège électoral d'environ 80 000 « grands électeurs » incluant les parlementaires, les conseillers généraux et des délégués des conseils municipaux.
Charles de Gaulle était de cette façon devenu le premier président de la Ve République en 1958. L'Assemblée nationale était alors la seule instance nationale élue au suffrage universel direct, source forte de légitimité, et cela afin de contrebalancer les pouvoirs élargis dont disposait le président de la République dans la nouvelle constitution.
Pendant la guerre d'Algérie, Le Général de Gaulle affirma petit à petit la prééminence du président dans la vie institutionnelle. Vers la fin de la guerre, il exprima le souhait d'inscrire cette évolution dans la constitution en instituant l'élection du président de la République au suffrage universel direct plutôt que par un collège de grands électeurs élus.
Cette disposition a donc été modifiée en 1962 lors d'un référendum initié par le Général de Gaulle afin de lui substituer un scrutin au suffrage universel direct requérant la majorité absolue des suffrages exprimés.
La durée initiale du mandat était de sept ans et a été réduite en 2000 à cinq ans lors d'un référendum.