ASSEMBLEE GENERALE DE FEMMES AVENIR...

moderateuraepr Par Le 18 fév 2012 0

Dans - actualités 2012

L'antenne du pays salonais de l'association Femmes Avenir a vu le jour il y a plus d'un an. Sa présidente, Sandrine Raynard ouvrait la séance en ce 17 février par une minute de silence en mémoire de Jeanine Conan. Cette adhérente pélissannaise, malgré une très très longue maladie, était fort connue pour son engagement pour la ville de Pélissanne. La rédaction a une pensée amicale pour son époux Christian...

Après ce moment d'émotion, l'assemblée générale a démarré. Réélues à l'unanimité, la présidente et la Vice-présidente,  Fabienne Ytier, ont dressé le bilan financier et moral de l'année écoulée avant les perspectives pour les 12 mois à venir...

2011 fut une année prometteuse : deux journées de formation,  l'une consacrée aux finances locales et l'autre à l'urbanisme, ainsi que des conférences ou  réunions-débats thématiques telle celle consacrée à la RGPP (révision générale des politiques publiques) qui a fait le plein. Il est à souligner que Femmes Avenir a pour objectif de former les femmes à la vie citoyenne et politique et accueille en son sein toutes sensibilités confondues.

Corinne LUCCHINI, est membre depuis la création. Ce soir, elle témoignait de sa solidarité pour la cause féminine. "Trop souvent les femmes doutent de leurs compétences, même lorsque ces dernières sont reconnues car indéniables. Combien s'effacent pour parfois laisser la place à des hommes qui sont loin de les égaler et qui sont malgré tout élus... L'inverse ne se voit pas !  "

C'est par ces mots que l'élue rognacaise a voulu aborder le sujet. Si les obstacles qui jalonnent le parcours de toute femme qui s'engage en politique ne lui ont jamais fait peur, au travers de sa propre expérience de 17 ans de mandats électifs,  elle souhaiterait susciter, notamment chez les jeunes femmes de l'association, des vocations similaires. Quant à la parité, il ne s'agit pas de la  défendre au travers de simples quotas, mais de s'opposer concrêtement aux dérives d'une société machiste qui entend écarter les femmes des responsabilités politiques seulement en raison de leur statut de femme. Cette situation n'a que trop duré et n'est plus du tout acceptable.

Stendhal écrivait : « L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation. Elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain, et ses probabilités de bonheur.» Stendhal (Rome, Naples et Florence - 19 juin 1817, Naples

Le chemin est encore long. Ce mercredi, sortait sur les écrans le film "La Dame de Fer" qui retrace le parcours exceptionnel de Margaret Thatcher. Premier ministre de sa majesté la Reine Elizabeth durant 11 ans. Que l'on apprécie ou pas ses positions, le parcours de cette femme politique est remarquable de courage ! De par sa personnalité et ses réalisations, elle fut d'ailleurs le leader politique le plus renommé après Wiston Churchill..

Un exemple pour toutes celles qui souhaitent participer à l'amélioration de la condition féminine. Pour ne pas subir, il faut agir ! A d'autres niveaux, bien d'autres aînées montrent également la voie. Toutes ont cependant un point commun : elles ont du prouver dix fois plus qu'un homme leurs compétences et se battre mille fois plus pour pouvoir gravir les marches jusque dans les plus hautes instances de la représentation nationale. A la lumière de ce qui se passe au niveau des investitures des partis politiques, elles doivent également se battre pour défendre leur légitimité. Paris en est un malheureusement un triste exemple au niveau de l'UMP !

Aujourd'hui, toutes sensibilités confondues, l'Assemblée compte 18,5 % de femmes et le Sénat à peine plus alors même que le corps électoral est majoritairement féminin. En juin 2012, après les législatives, ce pourcentage n'aura guère varié. Aussi, Mesdames, ayez confiance en vous et engagez-vous : vous le valez bien ! C'est seulement à ce prix que les mentalités évolueront !

Toujours sur ce sujet, un essai paru en janvier 2012, intitulé  "Alter Egales" raconte trois histoires, trois parcours, trois jeunes femmes engagées en politique (UMP et PS), dont les regards se croisent.
Trois regards pour un constat : les femmes et jeunes femmes de leur génération ont trop souvent l’impression que pour l’égalité, tout a été fait, tout a été dit. Et pourtant, la marche des femmes et des hommes est encore longue avant d’atteindre l’égalité réelle.
Trois regards pour un enjeu de société : l’égalité interroge le regard que nous portons sur la famille, le travail, la République ou la laïcité.
Trois regards pour une invitation : les auteures estiment qu’il est temps de créer un féminisme moderne loin des représentations caricaturales qui nient toute crédibilité à leur propos. Parce que les féministes ne sont ni des « flippées ou des anorexiques », des « pétasses » ou des « hystériques mal baisées ». Parce que le féminisme en France a une actualité et une pertinence.

Ce livre est le fruit de leurs expériences et analyses partagées, enrichies d’une quarantaine d’entretiens réalisés auprès de femmes d’influence : Ministres et anciennes Ministres, parlementaires, journalistes, sociologues, artistes, chefs d’entreprises ou responsables associatives. A noter que Manuel Valls (PS) et Benoist Apparu (UMP) concluent cet ouvrage tourné vers l’avenir....

A lire sans modération !

Un peu d'humour....

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