Les budgets se succèdent et se ressemblent. Le manque de vision de l'équipe municipale est devenu un lourd handicap pour le développement de notre ville. Aux questions posées par Corinne LUCCHINI, la majorité refuse maintenant de répondre mais cette attitude méprisante du maire et ses adjoints n'est que le reflet du niveau d'agressivité de ces élus qui s'intensifie au fur et à mesure que l'échéance de leur mandat approche. Si leurs promesses ont permis longtemps de faire espérer un électorat crédule, à quelques mois des élections, la municipalité par de grandes déclarations tente désespérement de cacher la petitesse de son bilan mais n'y parvient plus. Les Rognacais qui se veulent un minimum objectifs peuvent désormais mesurer à quel point M. Guillaume et son équipe, par les politiques dispendieuses et électoralistes qu'ils ont conduites, sont passés à côté de l'essentiel, à savoir répondre aux besoins et aux attentes de la population dans son ensemble.
Quant au manque de vision, il est à l'origine de l'absence de toute politique économique. Tout maire qui se dit gestionnaire se doit d'être offensif dans ce domaine. Il n'y a qu'à voir ce qui se fait dans les villes qui nous entourent. Les zones d'activités se peuplent quand les nôtres se vident. Dans quelques mois Lyondell Basell, il ne faut pas se leurrer, a de gros risques de fermer définitivement ses portes. Les conséquences financières vont être très lourdes pour les communes concernées. A Rognac, la majorité n'a en rien cherché à anticiper ce manque de recettes qui se fera cruellement sentir d'autant plus qu'il est à prévoir parallèlement des diminutions des dotations de l'Etat.
Mais tout cela ne semble en rien émouvoir les élus de la majorité, pas plus que le reste des élus de l'opposition qui clairement aujourd'hui collaborent en vue d'un prochain rapprochement. Pour ce conseil, il fut une évidence que le groupe de M. Siméon, avant même la séance, avait communiqué au maire la liste des questions qu'il entendait poser histoire de permettre au 1er magistrat de simuler la maîtrise du budget communal.
Deux sujets d'importance : le vote du compte administratif 2012 qui fait apparaitre les mêmes erreurs de gestion depuis 5 ans et notamment une masse salariale qui a explosé durant ce mandat et est passé de 55 % fin 2007 à 64 % des dépenses de fonctionnement alors que l'externalisation se pratique à outrance. Le budget 2013 qui est lui aussi dans la lignée des précédents et se résume à une politique d'investissement concentré essentiellement sur le coeur de ville. Les sommes pharaoniques qui y sont investies, en sachant qu'aucun emploi ni aucune recette supplémentaire n'en découleront, le sont au détriment de la politique économique qui elle a été réduite à zéro. Si le maire n'a pas hésité à investir 475.574 € pour la seule rénovation de la rue Camille Pelletan où sont implantées sa pharmacie et l'habitation de son cousin, le 1er adjoint, c'est seulement 300.000 € qui ont été prévus sur le budget 2013 pour la totalité de zone d'activité Nord. Une goutte d'eau au regard de l'état global de ce site qui se traduira sur le terrain par un rapiéçage de quelques mètres carrés. Qui peut nier que la priorité des priorités aurait été d'oeuvrer pour attirer des entreprises pourvoyeuses d'emplois et de recettes....
Dans 11 mois, les Rognacais auront un choix à faire pour confier les destinées de Rognac. Il sera lourd de conséquences. Il est toutefois à espérer que quel que soit le bulletin saisi pour ce scrutin, chacun le fera en connaissance de cause car l'avenir à Rognac, sans changement de politique, s'annonce malheureusement des plus sombres !
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