L'UPE 13 en ce mardi 29 janvier avait convié les chefs d'entreprise du pays salonais à l'Abbaye Ste Croix pour procéder à sa traditionnelle présentation de voeux, la dernière à laquelle a assisté Corinne LUCCHINI en ce mois de janvier qui s'achève. Cette cérémonie est aussi pour l'élue rognacaise l'occasion de retrouver des chefs d'entreprise, qui comme elle, ont leur société installée sur Rognac.
Le président d'Agglopôle Provence, Michel Tonon, qui était invité, a rappelé dans une brève allocution que le développement d'un territoire ne peut se faire sans le monde économique car lui seul crée les richesses de demain. Il a tenu à revenir sur l'épisode tourmenté de la CFE (contribution foncière des entreprises) dont le triplement avait été voté à l'unanimité par les élus des 17 communes. L'approche des questions fiscales a été, semble-t-il, difficile pour ces élus qui confrontés à un mouvement de révolte des entrepreneurs ont du faire marche arrière. Mais le président a précisé que dès l'année prochaine cette taxe sera indexée directement sur la valeur locative et qu'à ce titre l'Agglopôle sera dans l'incapacité de moduler à sa guise ce type d'impôts si d'aventure la note s'avère salée...
Quant à Jean Pierre Pansier, vice président de la CCI (chambre de commerce et de l'industrie), en quelques mots il a souligné le succès du lancement de Marseille 2013, capitale de la culture. Les enjeux de cette opération sont très importants : 600 entreprises ont contribué, 15 millions d'euros de mécénat ont été collectés, 600 millions d'euros ont été investis pour une retombée d'un milliard d'euros avec une progression de l'emploi dans le domaine du tourisme de l'ordre de 20 % et dans le culturel de 15 %.
Passant ensuite brièvement sur le sujet de la métropole, il a rappelé que le 1er axe de la mission de la CCI est le travail en collaboration avec la préfecture sur le pacte de compétitivité. Il s'agit en effet d'informer au mieux les dirigeants sur ses différentes mesures. Le 2ème axe n'est autre que la mise en oeuvre du groupement d'intervention contre la crise pour la croissance, une mesure d'accompagnement des chefs d'entreprise en difficulté...
Ont suivi les interventions du représentant de la confédération du Bâtiment du département, de celui de la fédération des parcs d'activité et du président de l'association des commerçants de Salon, et c'est le président de l'UPE13 Salon qui a clôturé en se voulant volontairement optimiste. Insistant sur la volonté de l'UPE de défendre les intérêts du monde économique, il a réclamé, à ce titre, une table ronde qui rassemble tous les interlocuteurs concernés dans le pays salonais,qu'ils soient politiques, chefs d'entreprise ou autres afin de créer un vrai pôle destiné à donner les moyens nécessaires à l'attractivité et à la croissance économique.
Des atouts existent indéniablement dans ce territoire qui englobe Rognac. Il s'agit maintenant de les exploiter au mieux et pour cela l'UPE13 Salon s'engage à stimuler la réflexion commune des différents acteurs concernés. Toutes ces déclarations sont de bons augures pour l'année 2013. Souhaitons maintenant qu'elles n'en restent pas au stade des voeux pieux et que des actes concrêts permettent dès la fin 2013 d'établir un bilan positif.
Le monde économique, ne l'oublions pas, est source d'emplois mais aussi de recettes pour les collectivités locales. Les maires l'ont compris et ont à coeur de le soutenir. Cette information n'a toutefois pas du arriver jusqu'au 1er étage de la mairie de Rognac où se trouve le bureau du 1er magistrat de notre commune. Ce dernier, au-delà du fait qu'il n'a développé aucune politique économique pas plus qu'il n'a impliqué notre ville dans un quelconque projet culturel pour l'inscrire dans l'évènement Marseille Provence 2013, a une fois encore brillé par son absence !
